traduit de l’espagnol (Argentine) par Marta Martinèz Valls,
Christian Bourgois, 2016, 112 p, 14 €.
César Aira : Le Magicien,
traduit de l’espagnol (Argentine) par Marta Michel Lafon,
Christian Bourgois, 2016, 154 p, 15 €.
César Aira : Prins,
traduits de l’espagnol (Argentine) par Christilla Vasserot,
Christian Bourgois, 2019, 176 p, 15 €.
César Aira : Esquisses musicales, Le Tilleul,
traduits de l’espagnol (Argentine) par Christilla Vasserot,
Christian Bourgois, 2021, 120 p, 15 € chacun.
Grâce baroque et virtuosité postmoderne sont les jouets favoris de César Aira.Quel adolescent n’a pas rêvé de ramener un trésor introuvable du fond des mers ? De dissoudre les pires créatures qui menacent l’humanité ? Retrouvons alors l’imaginaire bondissant de nos treize ans, mais pour l’associer à notre esprit critique d’âge mûr, en liant les derniers romans d’un Argentin facétieux. Car fantômes et super-héros, magicien et petite filles, s’amusent à nous piéger parmi l’œuvre de César Aira, qui est tout entière un Congrès de littérature, aussi fantaisiste que sérieux. Depuis Les Fantômes, jusqu’à son Anniversaire, écrit à l’occasion de son demi-siècle, alors qu’il dépasse aujourd'hui les quatre-vingts ans, l’écrivain austral est sans conteste un Magicien de la littérature, un burlesque grave, voire un parodiste patenté du postmodernisme. N'aime-t-il pas les artistes paradoxaux de Prins et des Esquisses musicales, mais aussi les nostalgies autobiographiques ?
Un écrivain argentin, certainement un double de son auteur, est invité au Venezuela à un « congrès de littérature ». Ce qui n’intéressera guère cette sorte de potache un rien flemmard. Tout juste consent-il à assister à la création d’une de ces pièces, « une saleté » autour du mythe d’Adam et Eve, ce qui ressortit à une sorte de mise en abyme de l’œuvre, non seulement de l’écrivain, mais du héros, bien plus passionné par son premier exploit (résoudre l’énigme du « fil de Macuto » et retirer de la mer un trésor fabuleux) et son entreprise scientifique science-fictionnelle et loufoque. Il s’agit pour lui de jouer au « savant fou », d’utiliser son invention, une « guêpe génétiquement bricolée » pour aller prélever l’ADN d’un « génie », rien moins que l’écrivain mexicain Carlos Fuentes[1], ce qui devrait permettre de générer nombre de clones de ce dernier. Las, l’entreprise, déjà parodique, tourne au burlesque à grand spectacle : c’est la cravate de l’auteur de Terra nostra qui fait l’objet d’un prélèvement et génère des larves de soie « titanesques » qui s’écroulent en avalanche sur la ville et la menacent d’apocalypse. Bien sûr, notre héros saura, grâce à son « « Exoscope », parer au pire et susciter une fois de plus l’admiration générale, y compris d’une jeune étudiante…
L’utilisation des lieux communs des comics (larves géantes et superpouvoirs) ne va pas sans une constante ironie, qui est celle du postmodernisme. L’on sait combien l’anti-héros qu’est au fond de lui le narrateur se projette dans le fantasme consolateur. Au-delà de sa propre invitation à ce « congrès de littérature », apparaissent nombre de lieux communs caressés par un personnage, voire un écrivain, de surcroit encore petit garçon dans l’âme, qui rêve de résoudre les plus grandes énigmes des romans d’aventure et de science-fiction. Fantasmes également de l’écrivain d’âge bien mûr qui se voit adulé par la foule et embrassé par une jeune étudiante pulpeuse. Les ficelles de la littérature fantasmatique et consolatrice sont alors exhibées à plaisir : « Ceci n’arriverait jamais dans la vie réelle ; c’est l’émanation d’une imagination fébrile, dans ce cas la mienne, et revient vers elle comme la métaphore de ma vie intime ». Au point que commentant son entreprise de clonage d’un « homme supérieur », il précise son esthétique littéraire : « Sous ma loupe intérieure, dans son anamorphose rhétorique, chaque pensée prend la forme d’un clone, une identité surdéterminée ». Il faut en effet lire César Aira en deux étages -au moins-, celui d’une narration aux divertissantes péripéties à ne pas prendre trop au sérieux, et celui d’une méta-littérature qui a plus que conscience d’emprunter à divers codes du roman, du feuilleton populaire, et des œuvres savantes, tout en jouant sur les deux tableaux pour le plus grand plaisir du lecteur lambada autant que du spécialiste gourmand. Ainsi le mythe populaire entre tous du jardin d’Eden est révélateur d’une telle lecture : « Au fond, les noces d’Adam et Eve étaient le mythe de la contiguïté absolue, le sexe précédé et rendu possible par le clonage ». De même, écrire pour César Aira, c’est un peu cloner, avec la part de risque et d’improbable nécessaire : « rien d’autre que de la duplication de cellules de style ».
Décidément, César Aira aime beaucoup les congrès. Pour s’y sentir au mieux parmi ses confrères, ou pour s’en moquer, s’en distancier pour le moins. Après Le Congrès de littérature, c’est à un « symposium d’illusionnistes » qu’est invité le héros autant qu’anti-héros dont le seul nom est Le Magicien. N’en doutons pas d’ailleurs, littérature et déballage d'illusions, c’est du pareil au même.
Hélas notre Magicien, bien que le plus réellement du monde doté de pouvoirs surnaturels, car il peut « annuler à sa guise les lois du monde physique », a le plus grand mal avec le quotidien : la preuve, trouver ne serait-ce que le programme du congrès est une gageure ! Pire, il ne sait et ne saura jamais quand est programmé son « numéro », en une sorte de redite kafkaïenne infinie. L’inquiétude « pousse comme une plante transparente, jusqu’au moindre recoin de son esprit ». Pourtant notre Magicien se « méfie des écrivains qui embellissent les choses. Pour [lui] le réalisme est une condition sine qua non ». On admirera l’auto-ironie de César Aira en écrivain distancié et moqué par sa propre œuvre. Sans négliger la satire, lorsque l’on apprend que ce congrès est organisé par l’Etat et divers sponsors, capables de « faire entrer la magie dans le domaine de la Culture », selon l’aveu du Ministre qui avoue que « tout le monde vole » et que « la vraie magie, on la trouve dans les finances, pas au fond des chapeaux hauts-de-forme » ! Mieux encore, les imprimeurs du programme qui n’arrive jamais sont également éditeurs, mais « pirates ». Ils ne visent que la « quantité » et proposent à notre pauvre égaré d’écrire un livre : « Il vous vient une idée pour écrire un livre, vous dites « abracadabra », et le livre est écrit ». Vertige existentiel, satire de notre temps et rires ne sont jamais loin l’un de l’autre.
La métaphore du congrès n’est pas inopérante dans le cas du roman Les Fantômes[2]. Un immeuble en construction réunit en effet les copropriétaires en visite d’inspection des travaux et en veine de projets - sinon de fantasmes - en termes de décoration. Le réalisme bouillonnant se fendille bientôt, grâce à « la légère absurdité de toute chose ». Il ne devient plus qu’une « touche de réalisme puéril et familial ». En effet, la famille Vinas, en cet immeuble en devenir, voit des fantômes, et tout particulièrement la fille, Patri, qui s’acoquine avec eux. Etranges fantômes en vérité, qui sont peut-être « un fiasco total en matière de virilité ». Leur sourire mystérieux est « une espèce de fatalité qui surgissait du fond d’elle-même, de son scepticisme ». En fait, cet immeuble est « la ville mentale, comme celle de Dublin pour Joyce ». Ce qui montre bien que, aussi aimable, rusée, prête à basculer dans le fantastique qu’elle soit, l’écriture de César Aira n’est jamais au service d’une narration innocente, mais sans cesse animée d’une dimension métalittéraire…
Bien qu’Argentin, bien que situant la plupart de ses récits en Argentine, entre Coronel Pringels dont il est natif et le quartier de Fores à Buenos Aires, hors quelques exception au Venezuela et au Panama pour Le Congrès de littérature et Le Magicien, l’œuvre de César Aira n’a rien du provincialisme. Il s’agit plutôt de détecter et de mettre en scène des fantaisies troublantes, des fantasmes universels, pour jouer sur son titre Los Fantasmas, traduit en français par Les Fantômes.
Œuvre argentine encore, lorsqu’Un Episode dans la vie du peintre voyageur[3]vient du XIXème siècle. Ce dernier, en quelque sorte un roman historique, conte la quête d’un peintre, Johan Moritz Rugendas, portraitiste de la nature, qui parvient à acquérir « l’aspect de ses choses qu’on ne voit jamais, comme les organes de la reproduction vus de l’intérieur ». Il s’agit ici d’un art, l’écriture, qui joue à approcher un autre art : « On se fracasse contre les mots, et sans le savoir, on est passé de l’autre côté, dans le corps à corps avec la pensée d’autrui. Il arrive la même chose à un peintre, mutatis mutandis, avec le monde visible. Elle arrivait au peintre voyageur. Ce que disait le monde était le monde ».
L’art divertissant et spéculatif de César Aira, n’aimant rien tant que jouer et surjouer avec des arts plus populaires, comme la magie, la telenovela, les arcanes des sous-littératures, que ce soient les comics, les romans d’aventure désuets, la science-fiction puérile, décorative aux effets spectaculaires, les récits d’horreur grandiloquents, le conte et la fantasy (dont J’étais une petite fille de sept ans[4]est le plus engagé dans le merveilleux) fait preuve d’une qualité éminemment postmoderne. Son mépris de la logique rationnelle a volontairement quelque chose d’aimablement puéril, son goût pour un fantastique échevelé n’est pas sans parenté avec le surréalisme. Une synthèse encyclopédique et parodique des littératures, non sans la toute personnelle touche d’humour, est bien la réalisation du vœu formulé dans ce qui est à la lisière fantomatique du récit et de l’essai : Anniversaire[5], cet objet qui est peut-être le centre caché de l’œuvre de l’argentin, lui qui, plus léger que Borges, en est néanmoins une sorte de neveu spirituel…
Qu’est-ce que Prins ? Le patronyme du narrateur-personnage, probablement. De toute évidence le titre d’un roman époustouflant, plein de tiroirs, chausse-trappes et miroirs, tour à tours sombres et chatoyants. Une construction baroque préside à la demeure du narrateur, « devenue un long roman crypté », mais aussi celle du romancier et de la structure polyédrique du récit.
Quoique le romancier gothique, double ironique de l’auteur, ait fait fortune, du moins si, au-dessus de ces assistants zélés, il est le véritable auteur de ses livres, il décide soudain de cesser d’écrire, lassé par la mécanique convenue de ce qui est devenu un « sous-genre ». À quel projet essentiel se consacrer ? Pourquoi pas l’opium ? Il faut aller le quérir dans un quartier malfamé, « Hong-Kong », dans une boutique obscure appelée « L’Antiquité », le payer une fortune en liquide pour un bloc énorme, dont la consommation ultime permettrait au gérant, nommé « L’Huissier », de recouvrer la clef de son local. Là seulement, notre ambigu héros peut échanger « le noir gothique contre le blanc de l’opium », s’évader « dans les mondes nébuleux de la transcendance » et s’isoler « dans un œuf de prétendu taoïsme, transformé en lama de pierre ».
Outre Estella, l’épouse richissime du narrateur, deux Alicia radicalement différentes s’opposent. L’une est une jeune étudiante timide, ingénieure passionnée, que le narrateur emmène dans les greniers gothiques de l’université où il cache ses ateliers vides et les cadavres de ses parents, ce au prix de la terreur de la malheureuse. L’autre est une femme mûre plus fruste qui, « nue comme un cobra », est sa sexuelle amante. L’on ne sait laquelle est fantasme, laquelle est réalité, si toutefois cette dernière a droit d’exercer son empire.
Bientôt désœuvrés, les scribes » fomentent dans les rues une terreur gothique et délinquante ; par concaténation, tous les personnages sont « prisonniers d’une fantasmagorie ». Le mal glisse de la panoplie romanesque manipulée par le narrateur vers les pouvoirs de l’opium, ses images mentales et ses « torrents de mondes », puis se déverse sur « les rails de bronze de la réalité », en un pandémonium du fantastique.
Le tourbillon d’images et de situations que manigance le narrateur prend une nouvelle dimension lorsque l’on apprend qu’il est l’auteur du Châteaud’Otrante de Walpole, des Mystères d’Udolphe d’Ann Radcliffe, du Moine de Lewis… En d’autres termes les classiques de ce roman gothique[6] qui sut éclore à la charnière des XVIII° et XIX° siècles. Comme le Pierre Ménard réécrivant Don Quichotte sous la plume de Jorge Luis Borges, il s’inscrit dans une réfraction postmoderne. Entre réalisme de façade, vite craquelé, et « terreur littéraire » en expansion, il est un virtuose du réalisme magique.
Mais en épilogue à ce roman sans fin réelle, sinon ouverte, une apostille donne la clef du titre : Arturo Prins est l’architecte de style gothique d’un bâtiment inachevé de la faculté d’ingénierie de Buenos Aires. Reste au lecteur à parachever l’étonnante création romanesque selon les guides laissés par le romancier, les prestiges du fantasme, de la drogue, de la peur… Plus que jamais, l’écriture de l’Argentin César Aira est translucide et riche, intelligente et d’une fantaisie vertigineuse, non sans faire penser un peu à celle de l’Espagnol Vila-Matas[7].
Il est bien curieux qu’Esquisses musicales démente son titre en nous parlant d’abord d’un peintre, que l’on n’a jamais vu peindre, et qui semble n’avoir aucun tableau à son actif. Ce qui n’empêche pas que l’on lui commande la décoration de la salle de réception de l’hôtel de ville de Coronel Pringles, « gigantesque piano démembré en ciment ». La vanité de l’art officiel ne peut être mieux exposée.
Faute d’être un réel peintre, l’homme est un artiste de la vie, qui vit « pour la beauté ». Dilettante après une carrière commerciale, solitaire après la mort de son épouse avec qui il aimait danser au « Mélody », où brillaient chaque samedi soir « Les esquisses musicales », il collectionne des sensations, comme les « traits jaunes » du soleil dans le ruisseau. Finalement il a choisi, « au lieu de perdre sa liberté en cherchant la perfection dans l’art, [de] chercher la liberté et laisser l’art se débrouiller tout seul ». En une démarche platonicienne, il prétend que « les objets qui peuplent ce monde ont d’abord été dans le ciel des idées ». En ce sens « l’Idée du péronisme » qui préside à la commande qui lui est faite, ne peut se réaliser que dans l’idéalité du possible, ce qui induit une subtile satire politique.
Rêveur impénitent, le peintre potentiel mène une vie philosophique d’anachorète, se construisant une commode cabane auprès du ruisseau, recevant quelque amicale visite, observant le ballet des poissons, comme un moine zen. Même le bombardement qui signale la fin du péronisme et soulève quelques arbres, ne l’affecte guère.
Laissant planer la possibilité d’une œuvre plus conceptuelle que réelle, une « peinture en blanc », et « les absolus couvés par l’art », le personnage choyé par César Aira ménage un clin d’œil à la fois tendre et parodique à tout un pan de l’art contemporain, qui préfère la disparition de l’art à son accomplissement.
Lorsque tout un petit monde d’ennui vacille dans le village de Coronel Pringles, une vieille dame poète publie dans un journal l’éloge d’un arbre consolateur, ce qui entraîne quelques lecteurs à se promener en quête de son feuillage ignoré. Voici en quelque sorte le fil qui relie Esquisses musicales et Le Tilleul, cette fois plus précisément autobiographique. Car l’enfant que fut César Aira est fasciné par ce « Tilleul monstre », hélas « abattu lors d’un acte irrationnel de haine politique » entre péronistes et antipéronistes.
Faut-il faire totalement confiance à la vérité de la démarche autobiographique -loin des Confessions de Jean-Jacques Rousseau - de César Aira ? Il s’appuie en effet sur les « souvenirs douteux de [sa] prime enfance ». Et ce « grand arbre thérapeutique », dont son irascible père, électricien, « punaise de sacristie », puis péroniste, tirait des infusions, permet de « sublimer le manque de vie réelle ». Les souvenirs s’entremêlent de digressions, comme lorsqu’une machine à écrire entraîne des questions sur l’espace entre les mots. Une vie pauvre, une seule pièce dans un immense hôtel désaffecté, une « énorme cuisinière Volcan », une mère bavarde, voilà tout l’univers étroit du petit César, cependant environné par les aléas de la vie politique argentine, entre populisme péroniste et révolution. Mais lorsque l’on écoute à la radio une pièce de Federico Garcia Lorca, le père ose proférer : « L’écrivain a besoin de vivre à l’envers ». Est-ce le déclencheur de la carrière d’écrivain de notre César Aira ? C’est à cet égard que le passé devient rempli de possibilités : « coffre-fort inviolable où tous mes secrets étaient à l’abri ». Ne reste qu’à espérer lire comment la chrysalide enfantine est devenue l’’écrivain adulte. Ce qui ne saurait tarder, tant les éditions Christian Bourgois ont pour projet de publier toute l’œuvre, si pléthorique soit-elle…
Maniant les mots en illusionniste, doué d’une capacité évocatoire fabuleuse, César Aira joue avec les labyrinthes de la littérature, en poète qui réussit le paradoxe d’unir la clarté de l’écriture avec les prestiges du réalisme magique.
Né en 1949, ce narrateur fantaisiste, voire frivole, cependant nanti de plus de tiroirs secrets qu’un illusionniste prodige, sait aussi le langage de la critique et de l’analyse, à l’occasion de la poésie d’Alejandra Pizarnik[8], ou de son Diccionario de los autores latinoamericanos[9]. Avec plus de 110 volumes publiés, souvent assez brefs - accordons-lui cette élégance - mais surtout un sens de l’étrangeté prodigieux et malicieux hors du commun, César Aira est un grand oublié de ce côté-ci de l’Atlantique, malgré bien des traductions. Arturo Bolano le reconnaissait comme un excentrique d’exception : ne nous en étonnons pas si nous comparons leurs écritures, apparemment d’une limpide simplicité, quoique ouvrant soudain sur des abîmes de perplexité, des vertiges de l’imagination. Voilà bien en César Aira un « congrès de littérature » à soi seul, un « magicien » du récit, qui se demande, lors de l’Anniversaire de ses cinquante ans, comment prendre un nouveau départ, et imagine d’écrire en une seule nuit son œuvre entière, voire son « Encyclopédie générale qui contiendrait tout ». Moins par immodestie, que par jeu, et en réponse humoristique à l’angoisse d’exister pour ne bientôt plus exister. Sauf dans le paradis de nos bibliothèques, dont Prins - l'on pardonnera le facile jeu de mot - est un Prince parmi les plus singuliers…
:
Des livres publiés aux critiques littéraires, en passant par des inédits : essais, sonnets, extraits de romans à venir... Le monde des littératures et d'une pensée politique et esthétique par l'écrivain et photographe Thierry Guinhut.