L’obscurantisme vert. La véritable histoire de la condition humaine,
Editions du Cerf, 2022, 392 pages, 24 €.
Guillaume Poitrinal :
Pour en finir avec l’apocalypse : une écologie de l’action,
Stock, 2022, 252 p, 19,50 €.
Pas un instant sans que l’effroi climatique nous chauffe les oreilles, au moyen du four macro-ondes médiatique et politique. Un réchauffement, que dis-je un dérèglement, serait à l’œuvre, et ce par la faute, la grande faute, inexpiable, de l’homme du capitalocène, néologisme violemment accusateur, alors que seuls les péchés capitaux du capitalisme[1] ont permis une expansion sans précédent de la prospérité humaine, y compris d’une nature plus propre. Comme dans les sociétés primitives, où les colères de la nature sont de l’ordre de la vindicte divine, leurs causes en sont indéfectiblement les manquements et exactions humains. Une culpabilité qui est du pain béni pour les postmarxistes et les thuriféraires de Gaïa, dont la pulsion de pouvoir trouve à s’exercer en un saint totalitarisme, puisque vert. Dont les conséquences sont les ravages déjà observables de l’écologisme, sans compter ceux à venir, tant les interdits et aberrations obèrent les libertés, font dérailler l’économie, fomentent les pénuries, fauchent l’herbe sous les pieds de la science à coups d’obscurantismes et de délires totalitaires, y compris au-dépens de l’équilibre raisonné entre l’homme et la nature. Or, à ceux qui nous taxeraient de négationnisme, il faut opposer des arguments scientifiques, historiques, économiques, politiques et in fine écologiques. Pour ce faire ouvrons l’essai d’Yves Roucaute L’obscurantisme vert. La véritable histoire de la condition humaine, de façon à retrouver l’intelligence perdue. Et, quoique Guillaume Poitrinal soit un croyant du réchauffement d’origine anthropique et de la nocivité du CO2, peut-être peut-il nous proposer, dans son Pour en finir avec l’apocalypse : une écologie de l’action, des solutions intelligentes. Demandons-nous cependant dans quelle mesure avons-nous affaire à un nouveau lyssenkisme...
Au préambule d’une telle charge contre réchauffement et dérèglement d’origine anthropique, laissons au lecteur la possibilité de consulter un numéro de la revue Mots. Les langages de la politique consacré aux Discours climatosceptiques[2]. Il s’agit d’un dossier réunissant cinq argumentaires censés contrer « les discours conservateurs » ; pratiquant l’analyse du mot « climatosceptique, voire climatoréaliste, et son rapport avec le populisme ; puis une réponse aux anti-véganisme ; enfin une analyse du « discours climatosceptique des Brexiters au Royaume-Uni. Nous devons avouer que malgré la finesse des analyses discursives et politiques, la chose ne nous a guère convaincus…
De surcroit, avant toute chose, il est nécessaire de penser que la climatologie est une science historique ; mais que sa dimension prédictive est pour le moins sujette à caution. D’autant qu’il s’agit d’un domaine chaotique (au sens de la théorie du chaos) où l’on doit tenir compte d’une foule de facteurs complexes, de cosmologie et de chimie, de géophysique et de thermodynamique, de glaciologie et d’océanographie, de vulcanologie et de tectonique, de la connaissance des masses d’air et des courants, sans oublier last but not least, l’héliologie. Ce qui devrait nous contraindre à l’humilité. Et si à l’impossible nul n’est tenu, il n’est guère douteux qu’Yves Roucaute ait des lumières sur ces questions.
Pensons la planète bleue, soit selon le sous-titre La véritable histoire de la condition humaine, ce que semble nous intimer l’illustration de couverture du livre d’Yves Roucaute, L’obscurantisme vert, dont le titre est évidemment encré de vert. L’adjectif « véritable » n’est pas ici un vain mot, tant l’essayiste part à la recherche de la vérité scientifique opposée à l’obscurantisme, au-delà des doxas, des propagandes et embrigadements. Il n’est pas indifférent de noter que l’auteur n’est pas un obtus freluquet, mais un agrégé de philosophie et de sciences politiques, sans compter deux doctorats, de surcroit auteur de La Puissance de la liberté[3], sur les Etats-Unis, ou encore Le Bel avenir de l’humanité[4] et L’Homo creator face à une planète impitoyable[5].
En un tel ouvrage sont déployées sept millions d’années de combats, lorsqu’une humanité nomade tenta survivre aux innombrables holocaustes fomentés par une nature impitoyable. Car hélas elle ne connaissait ni industrie, ni commerce, ni technologies, ni science pour se protéger et prospérer. Dix-sept glaciations ont gelé les os humain lors des 2,6 derniers millions d’années ; divers réchauffements violents les ont étouffés, que c’est miracle que l’humanité ait survécu ; sans compter éruptions volcaniques, secousses sismiques, tempêtes, cyclones, tornades, tsunamis… Mais encore virus et bactéries, pestes, coqueluche, tuberculose, lèpre, syphilis, cancers, maladies génétiques et autres handicaps. Lorsque les attaques animales meurtrières étaient loin de l’imagerie des gentilles bêtes qu’il ne faudrait pas différencier des humains selon la doxa antispéciste[6].
L’essai, judicieusement intitulé L’Obscurantisme vert, est logiquement et efficacement construit. L’Histoire de la terre d’abord, alternativement balayée par les canicules infernales et les glaciations les plus roides, dont l’homme ne peut être tenu pour responsable alors qu’il n’existait pas le moins du monde. Seuls le soleil, les variations de l’orbite et de l’inclinaison de la sphère terrestre, ainsi que du pôle magnétique, le volcanisme, les courants sont les auteurs de ces aléas. Quand « 99,9% des espèces vivantes furent exterminées », l’espèce humaine, surtout nomade, faillit connaître bien souvent le même sort pendant les douze mille ans qui nous ont précédés à cause de ces mêmes bouleversements climatiques, quels que soient les taux de CO2. Mieux vaut sauver l’humanité que ce ramassis de catastrophes et de rares bienfaits : la planète. Ce qui ne signifie pas la saloper, bien entendu. Séismes, éruptions, inondations, sécheresses, cyclones, virus, bactéries, plantes toxiques et animaux tueurs et autres cancers qui sont aussi anciens que l’humanité, n’ont cessé d’être la cause des « holocaustes humains », au contraire du mythe de la douce nature protectrice.
Aussi nous faut-il « dominer la nature », domestiquer la forêt, affronter les catastrophes naturelles au moyen de la croissance et de la science. Or l’on découvre, « dans la caverne d’Ali-Baba naturelle, que l’énergie est inépuisable, l’ignorance des Verts incalculable ». Quand « la transition écologie est un attrape-gogo », les énergies fossiles ont des réserves immenses, qu’au-delà de la grande arnaque du CO2 (ou gaz carbonique), qui permet taxes et subventions sans nombre, ce dernier, indispensable à la vie, peut être une inépuisable source d’énergie aux côtés des avancées du nucléaire. Bien mieux que les faibles, coûteuses, périssables éoliennes, de surcroit destructrices de l’environnement, de par leurs matériaux rares, leurs socles de béton…
Nombre de mythes écologistes sont ici démontés à juste raison. Le « bio » est tout autant - ou presque - chimique que l’intensif et l’industriel, et désastreux tant sa productivité peut être faible et aléatoire. Ce dont témoigne le Sri Lanka, qui, interdisant engrais et pesticides, a conduit le pays aux pénuries, à la famine, à la crise économique et aux révoltes populaires.
Le mythe du CO2, comme par les soins de Christian Gérondeau[7], est mis en pièce : « Le CO2, n’est pas une molécule polluante ou dangereuse, mais une source d’oxygène et d’énergie », d’autant que son taux a toujours été supérieur à celui d’aujourd’hui, au cours des 460 derniers millions d’années, y compris pendant certains épisodes glaciaires. De plus, entre deux glaciations, il y a 5,9 millions d’années se produisit la « crise Messénienne » : un brutal réchauffement de 630 mille ans qui ne coïncida en rien avec une hausse du taux de CO2. Ce gaz expiré au rythme d’un kilo par jour et par individu est un bienfait pour l’humanité tant il permet d’augmenter les rendements agricoles, en conséquence de pallier les famines. Au contraire, le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau, avec le méthane et non le CO2.
Lorsqu’un record de chaleur est battu, ou prétendument battu, les écologistes se précipitent pour inculper le CO2, donc l’Homme. Jamais rien n’est souligné lorsque les records de froid se bousculent : moins 48 degrés sur les Grands Lacs américains en 2019, ou moins 55 en Sibérie lors de l’hiver 2020 à Ojmakon, moins 38,9 degrés à Oslo en Norvège. L’Histoire de la terre voit sans cesse alterner des périodes de réchauffements, souvent rapides, et des refroidissements ; sans compter la variation du niveau des mers, soit quatre cents mètres en cent millions d’années (de moins 150 m et plus 250 mètres par rapport à aujourd’hui. Ne serait-ce que depuis l’Antiquité et depuis l’an mil minimum et optimum climatiques n’ont cessé d’alterner[8] pour des raisons essentiellement solaires. Et au contraire de la doxa réchauffiste, bien des scientifiques infèrent de la baisse d’activité solaire l’entrée dans une période froide pour le siècle en cours…
La Mothe-Saint-Héray, Deux-Sèvres.
Photo : T. Guinhut.
Qu’est-ce que le GIEC (Groupement Intergouvernemental d’Experts Climatiques), sinon une officine de sectateurs et de croyants religieusement corrects, grassement subventionnée, jouant d’énormes budgets, qui ne sont distribués qu’aux scientifiques dont les enquêtes vont dans leur sens… Leurs manipulations de chiffres, de courbes (en crosses de hockey) et de conclusions alarmistes ont été dénoncées par des scientifiques qui n’ont pas accès à la doxa médiatique. La collusion avec les entreprises capitalistiques vertes est patente pour engranger des profits. L’on parviendra bientôt à interdire les moteurs Diesels, alors qu’ils qui émettent dix fois moins de particules que les moteurs à essence. Et pourtant la pollution urbaine ne cesse de diminuer. Car, derrière les écologistes, sont à l’affut les fabricants d’éoliennes, de photovoltaïque, de véhicules électriques, ces aberrations à la mode.
Dans ce fiasco, la responsabilité des dirigeants politiques, des électeurs manipulés, des dirigeants des entreprises énergétiques est immense. De Total à EDF (d’ailleurs nationalisée), de droite et de gauche, tous exigent des Français de gérer la pénurie, d’avoir froid dans le noir de l’hiver, alors qu’ils ont criminellement omis de faire fructifier et progresser les technologies nucléaires, de construire de nouvelles centrales, par exemple au thorium, d’user du gaz abondant dans notre sous-sol (de schiste ou des mines de Lorraine), de prospecter et forer pour exploiter le pétrole du Bassin parisien et de Méditerranée en toute sécurité. L’on a préféré l’éolien, le solaire, voire la biomasse, des ressources secondaires, peu fiables, aux technologies polluantes et dépendantes de la Chine. Pour ce qui est de l’automobile, Carlos Tavares est le seul à avoir la tête sur les épaules, expliquant combien la voiture électrique est une absurdité, que les moteurs thermiques sont une solution non seulement viable mais propre à aller vers de moins en moins de consommation, sans compter que l’interdiction à venir des moteurs à essence et diesel va provoquer la disparition de la filière automobile. Relisons le roman d’Ayn Rand, La Grève[9] : lorsque les entrepreneurs ne sont pas dupes de l’absurdité des décisions politiques, mais courbent l’échine et lèchent le marteau qui les abat, seuls quelques esprits d’exception, comme John Galt et Hank Rearden font la grève des entrepreneurs et se retirent dans un havre de paix intellectuelle, technologique et libérale caché dans les Rocheuses.
Ainsi, de toute évidence, les écologistes bafouent les réalités scientifiques, méprisent et exploitent l’inculture courante, en faisant croire que ce CO2 d’origine anthropique est responsable d’un réchauffement climatique aussi modeste que naturel ; dans le but de gagner des élections, des postes, des subsides, capter des impôts, taxes et subventions. Idéologie, désinformation, éco-anxiété, tyrannie totalitaire, voilà le règne de « l’obscurantisme vert ». En ce sens, « l’urgence climatique est un leurre », pour reprendre le titre du physicien François Gervais[10]. Ce dernier, expertises scientifiques à l’appui, montre combien ce fantasme, cette fumisterie est dispendieuse. C’est avec humour qu’il avance : « Gageons qu’à ce titre, il est à craindre que cette étude n’intéresse pas les médias. Taxer le Soleil, les planètes, les nuages ? Sans doute nos dirigeants trouveront-ils plus commode et plus rentable de continuer à taxer le carbone ».
Au-delà de cette dénonciation bien sentie, Yves Roucaute montre que les solutions sont à portée de science. Les pollutions aux plastiques par exemple : le soleil, des enzymes et des champignons peuvent les dissoudre fort rapidement. Ainsi les biotechnologies sont les alliées de la dépollution. Bon à savoir également : produire de l’hydrogène génère force vapeur d’eau, principal gaz à effet de serre, il n’est donc pas la panacée. C’est là « où l’on voit que biotechs jaunes et nanotechnologies traquent toutes les pollutions, y compris intellectuelles ».
Tous les chapitres d’Yves Roucaute étant titrés par un « Où l’on voit » un brin comminatoire, ne ratons pas : « Où l’on voit que le bio est industriel est chimique, la transition agricole grotesque, le localisme une ignominie, et que l’avenir appartient aux biotechs vertes pour sauver l’humanité de la famine ». Ce en quoi il faut comprendre les Plantes Génétiquement Modifiées pour résister à la sécheresse et à leurs prédateurs. Et si on ne le savait déjà, l’on découvrira combien, au contraire de la décroissance, seuls la croissance et le productivisme contribuent à la démocratie et à la paix et « abolissent l’aliénation au travail ».
Le pire étant peut-être, au cœur de l’écologisme, cette « résurgence du spiritisme et de l’animisme », témoignant de ceux qui prétendent placer au centre des constitutions des Etats le crime - souvent prétendu - d’écocide, préparant ainsi un totalitarisme planétaire au nom de l’esprit des forêts, qui par ailleurs se portent fort bien et de mieux en mieux lorsque science et économie permettent d’assurer la survie humaine sans avoir besoin de défricher et de brûler à tout va.
Sans compter que les écologistes, antihumanistes, étant anti-voitures, contreviennent aux recherches qui les rendront moins gourmandes en énergies, mais aussi à l’indépendance et à l’individualisme. Ce sont bien des collectivistes qui ont vêtu leur communisme d’une cape de mage vert.
C’est avec beaucoup de verve, d’alacrité, d’humour et d’ironie envers les « petits bonshommes verts », ces puérils écologistes rageurs, qu’Yves Roucaute mène son indispensable et impérativement recommandable essai, non sans indiquer dans ses notes abondantes ses sources, des éléments bibliographiques rigoureux pour appuyer ses dires.
Guillaume Poitrinal, également auteur de Plus vite ! La France malade de son temps[11], proclame en Panurge que la planète se réchauffe à cause de l’activité humaine. Agitant le spectre de la peur il exige l’urgence à se remettre en question pour éviter le pire. Heureusement il n’est pas tout à fait perdu pour la cause de l’intelligence, car il ne s’agit pas pour autant de renoncer au progrès social et économique et de se précipiter tête baissée dans la décroissance, concept qui oscille entre « consensus politique » et « nouvelle religion ». Si pour lui « les dégâts de la mondialisation sont immenses », il craint « encore plus les effets de la pauvreté ». Pour ce faire, entre autres, « le retour du nucléaire est incontournable », nettoyer « le corpus de règles obligatoires le plus fourni de tous les pays de l’OCDE » est indispensable. L’« impératif écologique » bloque les initiatives et les projets industriels, dans une France déjà handicapée à cet égard.
Nous passerons sur sa formule erronée, « la prospérité en mode bas carbone est possible », pour nous intéresser aux nombreuses innovations scientifiques que la Chine met en œuvre, alors la France n’est pas dépourvue de moyens. Car elle dispose d’une source d’énergie peu chère et quasiment décarbonée, le nucléaire, du moins ajouterons nous si nous ne la négligeons pas, si nous nous poursuivons très vite l’expansion et le perfectionnement du nucléaire. C’est aussi « une grande puissance agro-sylvicole », alors que la matière issue de la photosynthèse sera celle de demain. Guillaume Pitrinal n’est donc pas un agitateur du chiffon vert apocalyptique, un rétréci du renoncement. Il juge préférable d’apporter des solutions de terrain, de la part d’un chef d’entreprise qui s’est engagé dans une écologie positive et créatrice d’emploi : cet ex plus jeune patron du CAC40 vient de créer « une start-up qui révolutionne la construction et l’immobilier en remplaçant le béton par du bois massif ». Aussi son expérience lui permet d’affirmer avec justesse : « nous devons dénoncer la prise d’otage dont l’écologie est aujourd’hui victime. Elle est devenue le terrain de jeu de prédicateurs, d’illusionnistes et d’extrémistes ». Sauf qu’il parle d’« asservir le capitalisme à l’écologie ». Certes écologisme et écologie sont deux choses bien différentes, mais l’asservissement du seul réel moyen valide d’assurer liberté et prospérité - nous avons nommé le capitalisme libéral et non de connivence - serait mortifère, aux mains de quelque oligarchie que ce soit…
Sans guère de doute un nouveau lyssenkisme est à l’œuvre. Cette politique agricole fut formulée dans l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques par Trofim Denissovitch Lyssenko et ses affidés à la fin des années 1920, puis appliquée au cours des années 1930. Technicien agricole, il se pique d'une théorie génétique pseudo-scientifique, la « génétique mitchourinienne », qui devient en 1948, sous l’égide de Staline lui-même, la théorie officielle exclusive, évidemment opposée à une « science bourgeoise », jusqu’en 1964. Une fois reconnus les dégâts et les pénuries causés par une telle affabulation, l’on revint à la raison, si tant est que ce dernier mot eût un sens en Union Soviétique. Or il n’est pas insensé de qualifier l’urgence climatique, le réchauffement d’origine anthropique, les taxes carbone, les éoliennes et à peu de choses près tout l’appareil de l’écologisme comme un nouveau lyssenkisme, cependant plus grave que le précédent car largement international…
Hélas la puissance idéologique, l’endoctrinement subi par les élèves de l’Education nationale, la persuasion par la peur, l’apparence scientifique du discours et de la planification écologistes, le militantisme médiatique, bien qu’ils viennent d’un groupuscule, gouvernent de fait à la place des citoyens, exercent une réelle et sournoise dictature, au dépend des libertés et des avancées réellement scientifiques. La volonté de puissance des activistes forcenés et des politiques aussi incultes que démagogiques, associée au suivisme et à la servitude volontaire d’une part du public risquent de faire long feu. Il est à craindre que même le mur des réalités ne les arrête, tant la libido dominandi les encourage, tant le besoin de croire une pensée manichéenne et de s’enrégimenter taraude nos concitoyens. À moins que le château de cartes vert ne s’écroule et que la raison, pragmatique et créatrice, reprenne le dessus.
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Des livres publiés aux critiques littéraires, en passant par des inédits : essais, sonnets, extraits de romans à venir... Le monde des littératures et d'une pensée politique et esthétique par l'écrivain et photographe Thierry Guinhut.