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27 février 2025 4 27 /02 /février /2025 19:01

 

Parador Monasterio de Santo Estevo, Orense, Galicia.

Photo : T. Guinhut.

 

 

 

Petite porcelaine bleue.

La Bibliothèque du meurtrier

versus La Bibliothèque Hespérus.

roman

XVIII & XIX

 

 

La Bibliothèque Hespérus

XVIII

 

      Perplexes, nous devisions sous la coupole centrale, à l’intersection des allées étoilées de la bibliothèque, lorsqu’à notre grande surprise apparut un homme comme surgi de nulle part, soudain deus ex machina…

    - Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entré ?
    - Allan Maladeta lui-même.

      Abasourdis, nous regardions l’individu vêtu d’un costume trois-pièces en laine peignée anthracite, une très courte barbe grise soigneusement taillée, un chapeau à la main, une bague étrange au doigt, probablement une intaille romaine.

      Allan Maladeta lui-même, répéta-t-il un exhibant une carte d’identité parfaitement valide sous nos doigts incrédules, qui revient des Etats-Unis où il s’était retiré dans un monastère zen des Rocheuses. Pas d’ordinateur, pas de smartphone, pas de courrier, pas même de livres, le silence, les rayures du râteau dans le sable granitique, les rochers épars, l’ikebana et les haïkus.
     - Comment êtes-vous entré ?
    - Par la porte de la forêt.
    - Comment, quelle porte ?
    - Visiblement vous ne connaissez que celle dissimulée dans le salon, et confiée aux soins de Mathilde Bénédicte ; que voici. Je me trompe ?
    - Non, non, balbutia-t-elle, je suis bien celle que vous avez engagée.
    - Vous ne pouviez évidemment voir, cher Monsieur Bertrand Cominges, enquêteur de son état – car dès mon retour mon Fondé de pouvoir zurichois ne m’a rien caché, y compris des progrès de vos investigations – que le flanc rocheux et forestier dissimule de fort vitrages, qui de l’extérieur ne présentent qu’un trompe-l’œil de branchages, de houx et de feuillages. Regardez au bout de cette allée, ma véritable porte est bien là :

      Son index manipula un je ne sais quoi à l’ombre d’un incunable, alors qu’un chuintement trahissait l’écartement de deux étagères, soudain illuminée par la lumière forestière.

        Voici enfin le propriétaire de la Bibliothèque du meurtrier !
    - Quoi ! C’est ainsi que vous l’appelez… Cependant, puisque vous ne vous êtes pas jeté sur moi pour me claquer les menottes aux poignets, je suppose que vous avez découvert « Le Mausolivres » et la confession de Zeldon, mon piètre demi-frère défunt, qui ne saura passer à la postérité qu’à la vertu d’une douzaine de meurtres de piteux bibliophiles. Et que vous avez scrupuleusement établi sa culpabilité.
    - En effet.
    - Regardez :

      Aussitôt Allan Maladeta leva le doigt et me découvrit le sommet peint de la coupole, avec le dieu grec de l’étoile du soir, le Phosphoros porteur de lumière, et entouré d’un phylactère portant l’inscription « Bibliothèque Hespérus ».

    - Comment ne l’aviez-vous pas vu ?
    - Mais oui, renchérit Mathilde en se moquant de ma sagacité mise en défaut, malgré toute votre expertise, vous n’auriez pas su voir ce qui saute aux yeux !

      J’en restai confondu.

    Cette bibliothèque étant bien la vôtre ; vous en êtes bien le concepteur ? s’inquiéta Bénédicte…

      Allan Malatesta hocha la tête et tendit le bras vers un volume passablement dépenaillé, un traité de perspective du XVI° siècle, dans l’encoignure duquel il actionna une manette de bois. Les deux étagères se déplièrent avec un doux chuintement, s’ouvrant sur un vaste bureau. Sans nul doute le bureau de travail du maître.

    - Le tableau de Morphéor, son Elsa Véronèse en sa robe bleue ! s’écria Bénédicte. Je ne l’imaginais pas si grand. Etait-elle vraiment aussi belle ? Comme elle respire l’intelligence ! Et la modestie…
    -  C'est en achetant ce tableau qu'il a suscité la deuxième vie de mon personnage. Ainsi veille-t-elle sur mon travail, sur mes recherches en vue d’acquisitions nouvelles, sur mes écrits.
    - Ecrivez-vous une nouvelle œuvre ? demanda Bénédicte, visiblement pleine d’espoir…
    - Je ne veux plus écrire des tableaux de dépressifs suicidaires, d’alcooliques maladifs, de meurtriers invétérés, d’ambitieux politiques totalitaires, ou encore de délires scientifiques menaçants… Seulement plus que des histoires d’art et d’amour. Quoi d’autre sinon l’Eros néoplatonicien et la beauté des chairs ? Mais je n’oserais faire lire à qui que ce soit mon immature ébauche.
    - Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
    - C’est l’histoire de « Petite Porcelaine bleue »…
    - On dirait un conte chinois…
    - Il y a un peu de cela.
    - Lisez-nous, Allan, votre manuscrit, l’exhorta Mathilde, que conforta mon acquiescement.
    - Mais il est encore brouillon, inabouti…
    - Allons, je suis sûre que vous saurez improviser !
    - Soit. Aux risques et périls de mes auditeurs et surtout du malhabile écrivain :


XIX


Xiǎo Qīng Huā, Petite Porcelaine bleue.


      La Puissance : celle du Président d’un empire financier. Je suis un homme minéral. Excessivement réservé, glacial, rigoureux jusqu’à la monomanie. Mon nom est à la fois secret et bien connu : Gustav Armfeld. Sans nul doute ergomaniaque, ou workaholic, comme l’on dit en anglais. Mon visage est beau disent certains – surtout ma chère grand-mère qui n’est bien sûr pas objective – taillé dans le bois poli d’un pin noir, a dit un jour une séductrice déçue, formule qui me laisse froid. Je suis sorti plus jeune diplômé des Hautes Etudes Commerciales, avec un double cursus anglais allemand, ainsi que d’Harvard Business School, sans compter un Master en Sciences économiques. Aussi ai-je pu reprendre à 25 ans le groupe familial EuroTradefunds qui végétait avec le concours de fondés de pouvoir bedonnants comme des larves et affligés de siestes interminables. Une régence mollassonne qui laissait se dégonfler l’entreprise en attendant ma majorité puis mes diplômes. Seule Yolanda Wachman, la secrétaire de confiance de la famille, a su résister, puis me seconder efficacement. Conquérir et conserver les compétences, sans merci pour les canards boiteux et les brebis paresseuses. Aujourd’hui, assurances, cryptomonnaies, édition, médias, satellites de communication, Intelligence Artificielle, immobilier, Fonds spéculatifs... Indubitablement du solide, du pérenne.

      Mon bureau démesuré, au vingt-huitième étage, n’est meublé que de métal inoxydable et de bois noir. Les ordinateurs sont en acier gris brossé, les carnets de cuir sont ombreux, les stylos ténébreux. Derrière moi, les étagères noires ne sont garnies que de livres de marbre blancs. Parfois, plutôt que de rentrer dans ma villa muséale, je préfère dormir dans le lounge adjacent dont vous pouvez avec raison deviner la couleur immaculée de la couette et de l’oreiller. Alors que mes costumes, taillés sur mesure, semblent porter un deuil irréfragable. Je parle peu et net. Et vous saurez bientôt pourquoi je deviens ici prolixe. Même les rumeurs d’homosexualité et de misogynie monacale maladive me laissent de granit, quoiqu’elles prennent garde à ne pas m’approcher un instant. Je suis détesté comme monstre météorique du capitalisme et envié comme un cliché. Je ne bois que du thé noir ; mais mon ascétisme affectionne les crustacés et les forêts noires, ces pâtisseries bien connues.

    - Mais où est donc cette « Petite Porcelaine bleue » ?
    - Attendez.

      Las des injonctions à me marier pour ne pas laisser s’éteindre la lignée familiale, injonctions répétées chaque jour par ma grand-mère désespérée, je ferme obstinément les yeux sur les croqueuses de diamants, les donzelles vaniteuses, les Madame Autorité, les courtisanes de luxe, les timides constipées, les filles de famille aux breloques de dentelles noires sur l’arrogante peau nue…

      J’aime assez, avant de quitter l’immeuble, parcourir quelques étages. Leur silence, leur ombre, où les ordinateurs se refroidissent sur leurs secrets – auxquels je puis accéder depuis l’omniscience de mon bureau – ne sont ponctuées que de lueurs de sécurité. Comme si je sentais encore bruire le travail de centaines d’employés qui rejoignent le soir leurs amis, leurs familles, leurs enfants. Alors que j’étais encore un loup solitaire. Mais, étonnamment, ce vendredi soir, un ordinateur luisait encore dans le département édition. Intrigué, je m’approchais.

      Son écran s’orne d’une silhouette de superhéroïne de manga aux cheveux étalés comme un vent tempêtueux, mais avec quelque chose de plus personnel, de plus pictural qu’accoutumé, quoique je ne prétende pas être un connaisseur en la matière. Elle porte une longue jupe d’azur plissée, un chemisier abondamment fleuri de bleuets. Elle dort sur ses avant-bras ; la nuque, découverte par la courbure de la position, est ravissante et pure, comme une porcelaine rare. Deux crayons noirs sont tombés de la finesse de sa main, qui repose alanguie sur un grand carnet couvert d’esquisses de déesses des cimes aux robes couvertes de phénix. Ses lunettes, accrochées sur le bout de son nez, remuent très légèrement au rythme de sa respiration. Ses yeux fendus d’asiatique sont obstinément fermés dans un visage reposé, pur et lisse. Prudemment, je me permets de prévenir son avant-bras du toucher de ma main pour la réveiller et ainsi lui permettre de quitter le bâtiment avant la clôture du week-end. Sans réaction aucune. Je n’ose la brusquer. Que faire ?

      Saisi de je ne sais quelle impulsion, je glisse mes bras sous ses genoux, sous ses épaules, et l’emporte, intimant d’un regard Yolanda effarée de recueillir ses affaires, sac et cabas roses, carnet, smartphone et crayons… Spectral, je marche dans la pénombre vers l’ascenseur qui nous emporte vers notre vingt-huitième étage. Pourquoi ne ressens-je aucune répulsion en tenant ce corps contre moi ? Elle respire dans mes bras et contre ma poitrine sans crainte, comme si elle était la fille d’Hypnos. J’espère soudain que le battement de mes pas et le bourdonnement de mon muscle cardiaque ne vont pas la réveiller. Yolanda nous ouvre mon bureau, puis mon lounge. Elle comprend mon intention et ouvre le lit dont elle veille à la propreté absolue. Délicatement, j’y pose cette si légère jeune femme, dont j’ôte les chaussures, puis rabat la couette sur elle, tant il fait frais. Elle ne se pelotonne qu’un instant pour poursuivre son sommeil, alors que Yolanda dépose son butin à ses pieds et sur la table de nuit. Je ne reviens que pour calligraphier un message que je veux rassurant et hospitalier. Nous pouvons fermer les lieux et quitter l’immeuble.

       Qu’ai-je fait ? Ai-je attenté à sa liberté ? Me suis-je trompé en étant ému ? Et si c’est pour risquer de me faire piéger par une hypocrite dévoreuse de fortune…

Château de Valencay, Indre. Photo : T. Guinhut.


      Quelle est cette belle chambre ? Ce lit large et confortable, ce blanc, ce gris et ce noir autour de moi ? Un peu froid tout cela, sévère, mais rassurant tellement j’ai dormi comme une mésange en son nid. Qui m’a déposé ici alors que je dormais ? Dois-je avoir peur, très peur ? Non, toutes mes bricoles sont là, près de moi. Avec, sous mes lunettes, un mot manuscrit :

      « Veuillez, Mademoiselle, accepter mon hospitalité. Nous n’allions pas vous laisser dormir comme une pierre et toute la nuit sur votre clavier, dans cet openspace qui fraîchissait dans la nuit du week-end. Aussi me suis-je permis de vous emporter dans mes bras. Cette chambre, cet impeccable lit, la salle de bains chaleureuse, sont à vous. Vous trouverez dans la cuisine adjacente tout ce qui est nécessaire à votre petit-déjeuner et à un agréable séjour. Je viendrai vous délivrer à neuf heures et serai votre serviteur pour vous reconduire dans votre chez vous. Respectueusement. Gustav Armfeld »


      Qui est-ce ? Qui a commis cette séquestration ? Mais comment n’y ai-je pas pensé ? Mon Iphone ne me cache pas qu’il est notre grand patron, le boss, le cristal noir de la pyramide, le Président du groupe EuroTradefunds, que personne ou presque ne voit jamais, en tout état de cause pas moi, petite puce de porcelaine parmi des milliers de subordonnés. Un type que l’on dit froid comme un mur d’acier, un célibataire farouche et  gynéphobe, qui ne rit jamais, laconique comme un pain brûlé, et cependant courtois.

      Voyons ce petit déjeuner. Thé noir, cookies au chocolat noir, lait et crème, confiture de mûres, c’est gourmand, quoique pas très coloré. Après tout, un grand personnage tel que lui ne peut pas prendre le risque d’un rapt. Et puis, dans mon cabas, il y toujours ma bombe au poivre. Pif, un coup de poing sur le nez ; Paf, un autre dans l’estomac ; Pouf un genou bien appliqué dans les parties honteuses. Et voilà le bonhomme au tapis ! Après cette dégustation et une douche, au secours de laquelle je pioche dans une collection de shampoings, de déodorants masculins, d’une lotion après-rasage Lynx for man, je peux tranquillement dessiner dans mon carnet… Ne nous laissons pas intimider par cette immense calligraphie de jais qui emplit la moitié du mur ; regardons plutôt par les baies vitrées au-dessous desquelles pétille l’immense panorama des lumières urbaines.

      Pourquoi ne pas griffonner un grand homme sombre portant dans ses bras une petite porcelaine bleue profondément endormie…

      On frappe. Est-ce mon ravisseur ? Je ne peux pas dire autre chose que :

    - Entrez, je vous prie.

      Un costume plus sombre que le Styx apparait dans l’entrebaillement de la porte. À peine un filet d’argent sur la cravate.

    - Avez-vous passé une bonne nuit, pris un bon petit-déjeuner ? J’espère ne pas vous avoir effrayé. Je suis tellement confus. Pardonnez mon invitation cavalière…
    - Vous êtes ?
   -  Gustav Armfeld lui-même. Et vous : Xiǎo Qīng Huā, ou plutôt Petite Porcelaine bleue.

      Il ne sait pas sourire, me dis-je en catimini. Saurais-je lui apprendre ?

    - Vos proches, je l’espère, ne se sont pas inquiétés…
    - Non, non… Ma mère a cru que j’étais allée dormir dans la cabane du jardin, comme je le fais parfois.
    - Par ce froid ?
    - Oh, il y a du bois et une petite cheminée. Et des duvets. En tous cas, merci pour ce sommeil au sommet de la pyramide du pouvoir, pour cette harmonie de thé, de gâteaux et de confitures, tous plus noirs les uns que les autres.
    - Je vais vous reconduire chez vous. Sauf si vous voulez encore profiter de l’inspiration de l’espace pour dessiner.
    - Pas la peine, le bus est en bas à ma disposition.
   -  N’y pensez pas un instant. Votre chevalier servant se doit d’assumer jusqu’au bout son indélicatesse de la veille au soir. Je ne le dirai pas deux fois.
    - D’accord. Mais pensez qu’une chevalière se suffit à elle-même.

      Il prend mon cabas, me conduisant au travers de son bureau grand comme un mausolée égyptien, dont les livres de marbre blanc me surveillent pompeusement, dont l’astrolabe d’acier luit dans la lumière d’hiver sous les paravents calligraphiés. Le noir et le blanc absolus règnent en maître. Est-il chromophobe ? Dans l’ascenseur, de sa voix profonde, il reprend :

    - Rassurez-moi, vous n’allez pas me poursuivre pour séquestration ?
    - Je ne sais pas encore, cher Monsieur Armfeld. Mais si vous m’offrez une demi-douzaine de nouvelles invitations en me laissant entrer de mon plein gré et sur mes deux jambes, je penserais à être indulgente. Je dessinerais votre bureau, mais en taisant le nom redouté du propriétaire.
    - Rassurez-moi encore, si j’avais été un affreux kidnappeur, qu’auriez-vous fait ?
    - Action, bombe au poivre. Pif, un coup de poing sur le nez ; Paf, un autre dans l’estomac ; Pouf un genou bien appliqué dans les parties honteuses. Et voilà le bonhomme au tapis !

      Le sévère maître de la pyramide se met à rire.

    - Petite porcelaine bleue, vous êtes douée ; vous m’avez fait rire. Il faut dire que tout le monde me parle les lèvres contrites.
    - Peut-être parce que vous vivez avec un glaçon dans la gorge et une armure noire autour du corps ! Ô pardon, mille pardons, ma répartie m’échappe. Je ne veux pas vous froisser.
    - Décidément, vous êtes une drôle d’oiselle bleue. Mais, je vous aime bien. Ma voiture est là. Montez.
    - Votre véhicule est noir, y compris le cuir des sièges. Seriez-vous monomaniaque ?
    - C’est une Porsche Phantom. Où habitez-vous ?
    - En fait, j’aimerais que vous me déposiez au garage où mon scooter vient d’être réparé. Avenue Pimpet.
    - Bien. Je lirai cet après-midi votre série à succès Blue Princess, que je suis allée prendre tout à l’heure au magasin.
    - Je parie que ce sera le premier manga de votre vie. Vous allez trouver ça puéril.
    - Qui sait ? Même si en effet je ne lis que des publications économiques et financières. Et – vous ne le direz à personne – des traités d’esthétique, de la poésie métaphysique, des haïkus.
    - Oh là là, comme j’ai tout à apprendre…
    - Nous voici à votre garage. J’attendrai, avant de partir, de constater que vous avez bien repris le guidon de votre scooter en état de vol.
    - Comment vous remercier ?
    - Invitez-moi à dîner. Oh, non, non, je ne veux pas que vous fassiez des frais.
    - D’accord. Demain soir, à 20h ; je vous enverrai l’adresse. Mais ce sera modeste. Et délicieux je vous promets.
    - Pour ce faire, il vous faut ma carte strictement privée. Confidentielle. La voici. À demain.

      Quelques minutes plus tard, je vis partir Petite porcelaine bleue, emmitouflée dans son blouson aux jacinthes bleutées, sur son scooter rose, qui, sous son casque également rose, me fit un sourire espiègle et un signe de la main, comme si elle agitait un éventail de papier. La neige qui commençait à tomber effaçait sa disparition…

      J’avais pris soin de prendre quelques autres mangas de notre département pour faire une comparaison avec Blue Princess. Aussi mon après-midi fut studieux à sa manière. Face à ma chère huile sur toile de Zao Wou Ki, je parcourus les pièces à conviction, puis les relus. C’était une histoire un brin féérique, heurtée au réalisme, parfois comique, contant les aventures sentimentales d’une jeune étudiante, que pas un seul garçon ne savait reconnaître dans sa dignité intérieure de princesse. Visiblement Petite porcelaine bleue savait viser son public. Je dois dire qu’à ma honte, le pyramidal masque de bronze d’EuroTradefunds crut s’identifier à l’héroïne. De surcroît son dessin avait quelque chose de plus délié, souple et raffiné que celui de ses concurrents, qui avaient le tort d’être rapidement systématiques, sans compter un sens rare de la psychologie.

      J’accédai en trois clics à la base de données omnisciente : Petite porcelaine bleue – c’était bien son nom traduit du chinois – était diplômée de l’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême, de l’Ecole Autograf – deux ans à Paris et deux ans à Osaka – avec un Bachelor de Design Graphique option Illustration. Sa trilogie Blue Princess, achevée il y a peu, caracolait déjà parmi les sommets des ventes de notre département. Vingt-cinq ans, célibataire. À moins qu’elle ait un petit ami ; ou une petite amie… Décidément cette base de données est bien ignorante ! Ah, je reçois à l’instant un courriel avec l’adresse d’un minuscule restaurant chinois. Les rares commentaires sont élogieux. Mais je n’irai pas ; ôtons-nous cette Petite porcelaine bleue et son casque rose de la tête. Solitaire, je dégusterai plutôt des sushi aux algues noires et au riz sauvage en relisant l’Eloge de l’ombre de Tanizaki.

      Le lendemain soir, j’ouvris, très exactement 20 heures, la porte du « Taiwan Delices ». J’eus un mouvement de recul, tant le rouge s’étalait sur le mur du fond. J’allais ressortir, quand Petite porcelaine bleue me retint par la manche :

    - C’est bien ici Monsieur Armfeld.

      Elle m’entraîna en zigzagant entre la promiscuité de la douzaine de tables populairement et bruyamment achalandées ; pour m’indiquer une encoignure près de la fenêtre. Comme sa main sur mon épaule me faisait fermement assoir, elle demanda :

    - Pourquoi regardez-vous fixement cette banderole au-dessus du comptoir ? Non, non, il ne s’agit pas du rouge communiste, mais en Chine d’un symbole immémorial de prospérité.
    - Me voici rassuré, balbutiai-je, en fixant les coquelicots de sa veste qui moulaient son petit corps de façon troublante. Je n’osais en même temps pas plus regarder ses grands yeux au travers de la lumière de ses lunettes.
    - Ne soyez pas contrit ; je vais croire que, condescendant, vous vous forcez à descendre parmi le peuple des cols bleus.
    - Non, non. Comment mon col blanc pourrait-il se passer d’eux ?
    - Toujours du noir, n’est-ce pas. Des chaussures vernies à la cravate. Mais choisissez, la nappe de papier présente tous nos plats.

- Je pensai combien j’étais habitué aux nappes de coton immaculé, aux verres et aux décanteurs de cristal, à l’argenterie, aux jonquilles blanches dans un vase de Gallé. Les prix ridiculement bas me sidérèrent alors que mes voisins inconnus, coude à coude, engouffraient des pelletées revigorantes.

    - Je prendrai comme vous, vos plats préférés.
    - Je ne vous ferai pas l’injure du tofu puant, pourtant délicieux. Alors, nids d’hirondelle, canard laqué, vermicelle aux huitres, gâteau de lune, et thé aux perles, n’est-ce pas…
    - Vous avez un si grand appétit ? Croyez-vous que je pourrais manger tout cela ?
    - Taratata ! Si j’ai un estomac de passereau, votre grand corps d’aigle doit être affermi !
    - Un grand aigle qui ne mange pas les petits oiseaux…
    - Combien mesurez-vous ?
    - Un mètre quatre-vingt-cinq. Et vous ?
    - Ne respirez pas trop fort, ou mon mètre soixante va s’envoler…
    - Xiǎo Qīng Huā, tes nids d’hirondelles sont servis. C’est ton boyfriend, ton amoureux, mon futur gendre, n’est-ce pas.
    - Maman ! ne dis pas n’importe quoi. Monsieur Armeld est mon patron, le grand patron, le suprême patron, le pharaon en costume noir d’EuroTradefunds. Je ne suis qu’une petite subordonnée.
    - Madame, mes respects, m’inclinai-je. C’était une dame dans un tablier violet presque plus grand qu’elle, une frimousse plissée tout sourire. Les plats suivants furent par ses soins apportés avec discrétion, tant elle paraissait impressionnée.

      Je fis raconter ses études et sa vie à Petite porcelaine bleue. Elle ne parlait qu'un peu chinois avec sa mère. Prolixe, elle avait appris le japonais à Paris en cours du soir à l’Institut Guimet pendant ses deux premières années de l’Ecole Autograf, puis avait vécu dans un dortoir partagé avec ses condisciples d’Osaka. Postulant avec ses planches encrées et la maquette de son premier manga bien abouti, elle fut derechef engagée dans notre département édition. Visiblement, elle n’était pas née comme moi avec une cuillère d’argent dans la bouche. Sa mère s’était, toute jeune, jetée dans une jonque pourrie pour fuir le communisme. Et, confondue avec des réfugiés vietnamiens, elle avait été recueillie par la France. Son père, qu’elle n’avait pas connu, était un autre de ces boat-people, dont on ignorait jusqu’au nom. Et pour revenir à sa mère, à force de travail acharné et d’économies drastiques, de cuisinière dans un restaurant clandestin dans le XIII° arrondissement, elle était parvenue à se rendre propriétaire de son « Taiwan Delices ».

          Regardez, voici Grondoudoux !
    - Il a une oreille cassée, le pauvre…
    - C’est un matou des rues. Il vient manger des restes et dormir dans ma cabane. Il n’y a que moi qui puisse le caresser. Et Maman, bien entendu.
    - C’est un beau tigré. Plus précisément un Tabby marbré.
    - Décidément vous savez tout ! Hop, le voici sur mes genoux. Il ronronne comme votre Porsche Phantom. Attention à vous : il est observateur, soyez-sûr d’être radiographié. Ah, tu me quittes déjà, scélérat ! Comment, il vient humer vos doigts ? Et vous savez le cajoler sous le menton ! D’un bond, le voici sur vos genoux ; non, non, il va couvrir de poils votre austère et parfait costume.
   -  Laissez-le faire. Je me suis fait un ami…
    - Je n’aurais jamais cru cela… Etait-ce bien délicieux, comme promis ?
    - Vous avez rempli avec succès votre part du contrat. Quand vous inviterai-je à mon tour ?
    - Quand vous voudrez. À charge pour vous de me présenter votre dîner préféré. Mais, je n'exigerai pas une Tour d’Argent dans de la vaisselle d’or… Non, restez tout simple.
    - C’est promis. Mais, je ne sais pas si je saurais faire comme il le faudrait. Et, dîtes-moi, hors les logiciels de l'open space, où dessinez-vous ?
    - Dans la cabane du jardinet, derrière.
    - Montrez-moi. Je suppose que Grondoudoux va nous accompagner. J’aimerais voir vos dessins, vos brouillons.
    - Mais c’est tout fourbi ! Vous risquez les toiles d’araignées sur votre costume griffé. Bon, venez. Mais enfournez votre pardessus, il y fait froid comme chez les loups, les braises de la cheminée doivent être empoussiérées.
    - Et vous dessinez là, vous écrivez, sans craindre que l’encre et vos doigts gèlent ? Sans avoir peur que l’humidité endommage vos œuvres ? Il vous faudrait un atelier digne de ce nom.
    - J’ai des mitaines. Regardez, une plume de bambou, un pinceau, hop, et je vous dessine dans votre bureau-mausolée.
    - C’est votre prochain manga ?
    - Je ne sais pas encore. J’ai plein d’idées, mais ce sont des bribes, sans lien.
    - Et cette chevelure de princesse dans la neige que vous jetiez sur le papier ?
    - Oh, ce sont  mes récits de la montagne au renard !
    - Vous avez là tout un carton cadenassé par les toiles d’araignées. Des planches inédites ? Pourquoi n’est-ce pas encore devenu un manga que nous publierions ?
    - Eh bien, je… C’est un ensemble que j’ai situé dans le Japon médiéval, à partir de la légende de la femme-renard séductrice. Mais, lorsqu’il y a quelques mois, j’ai transféré cette Kitsune dans le logiciel du bureau, une fois tout imprimé, j’ai trouvé que ce n’était pas assez original. D’un tel mythe, tellement de variantes ont été publiées. La poubelle a mangé les épreuves, sans retour.
    - Peut-être avez-vous raison. Mais cela me semble dommage. En attendant, vous devriez revenir dans mon bureau, tant votre esquisse manque de matière. Merci Petite porcelaine bleue, pour cette visite enrichissante. Je dois partir…
    - À bientôt.

      En quittant « Taiwan Delices », je glissai une courbette à Madame la restauratrice toute intimidée, puis, sans me faire voir, quatre billets de cinquante euros soigneusement pliés en quatre dans la boite des pourboires, ce qui excédait outrageusement la note. Me glissant à mon tour entre ma couette et mon oreiller, tous les deux d’un blanc irréprochable, je regrettai, ayant laissé ses mangas au bureau, de n’avoir rien dans mes mains – ou sur mes murs – qui vienne de Petite porcelaine bleue…

Photo : T. Guinhut.


      Quel homme étrange, me dis-je. Pourquoi fait-il mine de s’intéresser à ma petite personne ? Je ne suis qu’un caprice de son Ennui souverain. Et si je le dessinais ? De mémoire, et forcément en noir, sur un vélin blanc format grand aigle. Et la petite bleue, en forme de signature en couleurs dans un coin du bas… Ses traits ne sont pas faciles à saisir. Comme une vénérable écorce de pin noir dur et polie, mais avec la tendresse intérieure d’un dessert à la gelée de menthe. Ses mâchoires avaient l’air si serrées lorsqu’il m’écoutait entre chaque bouchée. Pourquoi donc n’y a-t-il aucune couleur dans son bureau présidentiel, dans la chambre et la salle de bain adjacente ? Est-il si mélancolique ? Il faut que je tente quelque chose…

      Je connais le chemin. Allons-y : montée au vingt-huitième étage. Et s’il n’était pas là ? J’aurais l’air fine, avec mon cabas à dessin et ma petite boite. Je frappe… ou non... Allons-y.

    - Entrez.

- Aïe, c’est une voix de dame, un peu rogue. Je vais être jetée comme une gamine inconsciente…

    - Vous êtes Petite porcelaine bleue, n’est-ce pas ? Bien qu’aujourd’hui vêtue de pistache et d’émeraude. La dame est passablement âgée, en tailleur gris-souris, chignon serré par un tour de perles. Sa mère? Sa secrétaire ? Sa gouvernante ?
    - Oui. Comment le savez-vous ?
    - Je vous ai vue dormir dans des bras protecteurs. Et Monsieur Armfeld vous a confié à mon attention. Avancez. N’ayez crainte. Ce bureau est le mien ; une sorte d’antichambre grise avant celui où vous pouvez entrer. Vous venez pour dessiner, n’est-ce pas.

      Interloquée, je me risquai à pas de belette :

    - J’apporte aussi un tout petit quelque chose. C’est pour remplacer les cookies que j’ai mangés.
    - Posez votre cadeau sur le bureau de Monsieur Armfeld. Installez-vous, étalez vos crayons, vos carnets. Notre Président sera là dans un moment.
    - Merci Madame. Je ne veux pas déranger. Juste m’exercer sur ce tabouret.
    - Appelez-moi Yolanda. Je vous laisse, travaillez bien.

      Un peu angoissée, je prends possession du lieu qui m’est accessoirement et provisoirement dévolu. Je me résous à crayonner furieusement. La lumière d’un grand jour d’hiver asperge les baies ; d’un côté la vue sur la ville et la courbe de la Seine, de l’autre une terrasse avec un hélicoptère noir que surmonte l’avancée d’un nuage violacé.  Certes j’avais noté les livres paradoxaux en marbre blanc. Mais s’élève également un grand Bouddha d’onyx, tandis que rêve une calligraphie d’un poème de Bashô. Plus loin, un Christ crucifié en ivoire. Des fauteuils de cuir perle, un bureau d’ébène grand comme une patinoire. Un ordinateur en acier fermé, des stylos Mont Blanc. Une mallette de cuir et un pardessus jetés sur un siège que je regarde comme un trône impérial, un piédestal d’inquisiteur, le centre vital d’EuroTradefunds. Car je me souviens de ce que m’a confié tout à l’heure Ada, ma voisine de clavier : il paraîtrait que le Maître de cet espace est d’une froideur barbare, d’une intransigeance aigue, que jamais un sourire ne déforme son faciès, que les femmes – hors Madame Yolanda visiblement – sont pour lui persona non grata. Où me suis-je fourrée ? Je ne peux réprimer un frisson. Pourtant il est avec moi si gentleman… Nonobstant, mes dessins prennent forme. Serait-ce l’ébauche d’un nouveau projet ?

    - Vous avez choisi un tabouret inconfortable.
    - Vous m’avez fait peur, Monsieur Armfeld !
    - Tranquillisez-vous, Petite porcelaine bleue, je ne suis pas tout à fait le monstre qu’assure ma réputation. Et en l’occurrence, pas à votre encontre.
    - À quoi dois-je ce privilège ?
    - Vous êtes différente, Petite porcelaine bleue. Cela dit, ce tabouret de bronze aux pieds cannelés, dont vous aurez remarqué les petits chapiteaux corinthiens, est une antiquité romaine du premier siècle. Allons, ne sursautez pas. Il a supporté des esclaves, il peut bien soutenir une femme libre. Et vous n’êtes pas si lourde pour le menacer… Que m’avez-vous apporté là, dans cette boite oblongue et blanche, ceinte d’un ruban d’azur ?
    - Des macarons. Pour remplacer les cookies que je vous ai mangés.

      Il eut un bref mouvement de recul et de crispation en découvrant les objets du délit ; puis me regarda d’un air rasséréné.

    - Six macarons : Pistache et Safran, Rose et Curaçao, Framboise et Violette… Pourquoi ne pas mettre un peu de couleur dans votre vie ? Je n’ai pas l’intention de vous empoisonner, au contraire…

      Il ne répondit pas. Saisissant entre le pouce et l’index, avec circonspection, le macaron bleuté, il me regarda intensément, jusqu’à la racine de mon cerveau, pour le croquer soigneusement. Je me sentis baisser les yeux. Je détournai son attention :

    - Puis-je voir votre bague ? La dessiner peut-être ?

      La main tendue, il me laissa l’observer :

    - C’est une intaille d’onyx. Vous y reconnaissez l’aigle romain. Vous me faites trop d’honneur en la dessinant ainsi.
    - Oh, je ne suis pas sûre qu’ainsi je la fasse entrer dans l’Histoire de l’art. D’autant que ce n’est pas ici qu’un bureau, mais un véritable musée.
    - Ce n’est rien. Je vous ferai peut-être voir beaucoup mieux.
    - Si j’osais ? Puis-je également vous dessiner ?
    - Tout ce que vous voudrez.
    - Pourquoi êtes-vous si gentil avec moi ? Pourquoi me permettre d’exploiter votre image, votre vie, peut-être.
    - Parce je ne suis qu’un amateur d’art, un faiseur d’argent qui, certes le fait ruisseler et bourgeonner sur la société, mais pas un créateur. Parce que vous êtes une créatrice.
    - Le manga n’est-il pas un art mineur ?
    - Mais vous êtes ma mangaka préférée.

- Tout de même fort loin de Rumiko Takahashi. Ou de Junji Ito. Et je n’ai ni leurs univers ni leurs styles. N’oubliez pas, je ne suis qu’une Petite porcelaine bleue.

    - Qui va, si vous le voulez bien, se rendre à mon invitation culinaire.
    - Moi ! M’exclamé-je en pointant un index hésitant sur ma poitrine menue. Habillée en gros collants de laine émeraude et ensemble assorti jupette-doudoune vert d’eau ?
    - Qu’à cela ne tienne. Suivez-moi. Et laissez votre cabas à dessins sur cette étagère, entre deux livres de marbre. Vous reviendrez continuer votre travail demain matin.
    - Mais…
    - J’ai dit !
    - Savez-vous, Monsieur Gustav Armfeld, que je suis un être libre ?
    - Vous le deviendrez encore plus.
    - Si vous le dites, Monsieur Grand Aigle… Mais il faudra tempérer votre caractère dominateur.
    - Je suis à votre service. Descendons.

      Le long de l’ascenseur, du vaste hall, de l’esplanade, où partout d’incrédules regards nous pistaient, nous étions silencieux. Je me demandais à quelle sauce j’allais être mangée, digérée, excrétée…

    - Mais où est donc passé ce satané chauffeur ?
    - Et si je vous emmenais sur mon scooter ?

    - Il me regarda d’un air incrédule, abasourdi. Parut réfléchir un instant, puis :

    - Chiche. Si vous jurez de me conduire sain et sauf. Rue Benjamin Constant, près de La Madeleine.
    - Chapeautez ce casque. Chevauchez la licorne. Accrochez-vous à moi. Hop, roulez Messieurs-Dames…

       Point trop rassuré, me voici en virée sur un scooter rose, derrière une sorcière habillée en nénuphar. Alors que le Fondé de pouvoir du département des Assurances me regarde partir avec des yeux qui lui tombent en gelée sur les talons. Je sens que les bavardages font faire frémir vingt-sept étages… Cette fois elle ne porte pas de chignon, mais sa chevelure noire ornée de rubans cyan me volète dans le visage, achevant de m’ensorceler de parfums.

      Estomaqué, le portier doit prendre en charge un scooter rose un peu rouillé, deux casques en forme de fraise, alors que nous foulons un tapis d’orient. Deux maîtres d’hôtel un rien convulsés des globes oculaires en allant de l’une à l’autre de nos apparences, avancent nos chaises sous les lustres de cristal de Murano. Une table damassée de blanc nous sépare pour mieux nous rapprocher, alors que de loin en loin des couples compassés dégustent leurs confidences, peut-être ineptes, dans leurs assiettes en forme de quartier de lune.

    - Vous êtes dans l’un de mes restaurants préférés : « De Gustibus disputandum ». Qu’aimeriez-vous ?
    - Mais les prix de cette carte sont démesurés, astronomiques !
    - Voulez-vous, Petite porcelaine bleue, que mon argent se fossilise dans les caissons souterrains d’une banque blindée ?
    - Soit. En miroir de notre repas au « Taiwan Delices », je goûterai la même chose que vous. Je ne suis pas difficile. Il n’y a que l’ail et le wasabi que je haïsse.
    - Je les déteste également. Pensons plutôt à ce que nous aimons. Huitres de Cancale sur un lit de caviar de Gironde, tortellini à l’encre de seiche et bar de ligne d’Oléron, nuage de crème d’Isigny aux figues noires du Péloponèse. Nous boirons de l’eau du Pays de Galles et du Puligny-Montrachet…

      - Je n’ose lever les yeux sur mon commensal, dont le teint, sous la lumière tamisée des candélabres, et sous ses chevaux bruns coupés très courts, a quelque chose d’une suavité un peu fauve. Lorsque je lève enfin mes paupières, la douceur de son regard me coule instantanément au travers du corps. Certainement ce sont « les papillons dans le ventre » dont parlent les mangas adolescents et dont l’idiote que je suis ne veut rien croire… L’arrivée du premier plat fait heureusement diversion.

    - Puis-je vous  poser une question, Gustav ?
    - Tout ce que vous voudrez. Et je vous remercie de prononcer mon prénom.
    - Même vos numéros de cartes bancaires ?
    - Vous êtes prête à prendre note ?
    - Non, non, non, c’est une galéjade, je n’oserais jamais. Dites-moi plutôt. Pourquoi exclusivement du noir et blanc, y compris dans votre assiette ? Et pourquoi n’avez-vous pas un instant protesté face aux couleurs mêlées des plats au « Taiwan Delices » maternel ? En particulier le doré du canard laqué ? Et de mes macarons provocateurs ?
    - Parce que c’était vous. Et pour la première partie de la question, laissez-moi du temps, si voulez bien.

      J’ai alors l’impression qu’une bouchée a du mal à passer…

    - N’avez-vous pas l’impression de vivre sur le plateau d’un jeu d’échec ? Oh, pardon, je ne veux pas vous…
    - Comment trouvez-vous mon menu ?
    - Que de saveurs pour moi inconnues ! J’adore. Et je vous pardonne volontiers le monochromisme.
    - D’autant que vous pourrez encrer ces mets sur vos carnets.
    - Je n’y manquerai pas.

      Une fois le dessert englouti sous mon petit palais, me raccompagnant auprès de mon scooter, il m’annonce :

    J’aurais le déplaisir de vous abandonner pendant quelques jours. Un voyage d’affaires à Londres. Nous nous enverrons des messages, des photographies de vos dessins, n’est-ce pas. Réservez-moi, lundi, votre soirée.
    - Puis-je vous refuser quelque chose ?

(...)

Thierry Guinhut

La Bibliothèque du meurtrier versus Bibliothèque Hespérus : synospsi, sommaire & prologue

Photo : T. Guinhut.

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Enfer et Purgatoire de la traduction idéale

De la Vita nuova à la sagesse du Banquet

Manguel : la curiosité dantesque

 

 

 

 

 

 

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Luiselli : Les Dents, Archives des enfants

Rick Moody : Démonologies

De la Pava, Marissa Pessl : les agents du mal

Penn Warren : Grande forêt, Hommes du roi

Shteyngart : Super triste histoire d'amour

Tartt : Chardonneret, Maître des illusions

Wright, Ellison, Baldwin, Scott-Heron

 

 

 

 

 

 

 

Europe

Du mythe européen aux Lettres européennes

 

 

 

 

 

 

Fables politiques

Le bouffon interdit, L'animal mariage, 2025 l'animale utopie, L'ânesse et la sangsue

Les chats menacés par la religion des rats, L'Etat-providence à l'assaut des lions, De l'alternance en Démocratie animale, Des porcs et de la dette

 

 

 

 

 

 

 

Fabre

Jean-Henri Fabre, prince de l'entomologie

 

 

 

 

 

 

 

Facebook

Facebook, IPhone : tyrannie ou libertés ?

 

 

 

 

 

 

Fallada

Seul dans Berlin : résistance antinazie

 

 

 

 

 

 

Fantastique

Dracula et autres vampires

Lectures du mythe de Frankenstein

Montgomery Bird : Sheppard Lee

Karlsson : La Pièce ; Jääskeläinen : Lumikko

Michal Ajvaz : de l'Autre île à l'Autre ville

Morselli Dissipatio, Longo L'Homme vertical

Présences & absences fantastiques : Karlsson, Pépin, Trias de Bes, Epsmark, Beydoun

 

 

 

 

 

 

Fascisme

Histoire du fascisme et de Mussolini

De Mein Kampf à la chambre à gaz

Haushofer : Sonnets de Moabit

 

 

 

 

 

 

 

Femmes

Lettre à une jeune femme politique

Humanisme et civilisation devant le viol

Harcèlement et séduction

Les Amazones par Mayor et Testart

Christine de Pizan, féministe du Moyen Âge

Naomi Alderman : Le Pouvoir

Histoire des féminités littéraires

Rachilde et la revanche des autrices

La révolution du féminin

Jalons du féminisme : Bonnet, Fraisse, Gay

Camille Froidevaux-Metterie : Seins

Herland, Egalie : républiques des femmes

Bernardine Evaristo, Imbolo Mbue

 

 

 

 

 

 

Ferré

Providence du lecteur, Karnaval capitaliste ?

 

 

 

 

 

 

Ferry

Mythologie et philosophie

Transhumanisme, intelligence artificielle, robotique

De l’Amour ; philosophie pour le XXI° siècle

 

 

 

 

 

 

 

Finkielkraut

L'Après littérature

L’identité malheureuse

 

 

 

 

 

 

Flanagan

Livre de Gould et Histoire de la Tasmanie

 

 

 

 

 

 

 

Foster Wallace

L'Infinie comédie : esbroufe ou génie ?

 

 

 

 

 

 

 

Foucault

Pouvoirs et libertés de Foucault en Pléiade

Maîtres de vérité, Question anthropologique

Herculine Barbin : hermaphrodite et genre

Les Aveux de la chair

Destin des prisons et angélisme pénal

 

 

 

 

 

 

 

Fragoso

Le Tigre de la pédophilie

 

 

 

 

 

 

 

France

Identité française et immigration

Eloge, blâme : Histoire mondiale de la France

Identité, assimilation : Finkielkraut, Tribalat

Antilibéralisme : Darien, Macron, Gauchet

La France de Sloterdijk et Tardif-Perroux

 

 

 

 

 

 

France Littérature contemporaine

Blas de Roblès de Nemo à l'ethnologie

Briet : Fixer le ciel au mur

Haddad : Le Peintre d’éventail

Haddad : Nouvelles du jour et de la nuit

Jourde : Festins Secrets

Littell : Les Bienveillantes

Louis-Combet : Bethsabée, Rembrandt

Nadaud : Des montagnes et des dieux

Le roman des cinéastes. Ohl : Redrum

Eric Poindron : Bal de fantômes

Reinhardt : Le Système Victoria

Sollers : Vie divine et Guerre du goût

Villemain : Ils marchent le regard fier

 

 

 

 

 

 

Fuentes

La Volonté et la fortune

Crescendo du temps et amour faustien : Anniversaire, L'Instinct d'Inez

Diane chasseresse et Bonheur des familles

Le Siège de l’aigle politique

 

 

 

 

 

 

 

Fumaroli

De la République des lettres et de Peiresc

 

 

 

 

 

 

Gaddis

William Gaddis, un géant sibyllin

 

 

 

 

 

 

Gamboa

Maison politique, un roman baroque

 

 

 

 

 

 

Garouste

Don Quichotte, Vraiment peindre

 

 

 

 

 

 

 

Gass

Au bout du tunnel : Sonate cartésienne

 

 

 

 

 

 

 

Gavelis

Vilnius poker, conscience balte

 

 

 

 

 

 

Genèse

Adam et Eve, mythe et historicité

La Genèse illustrée par l'abstraction

 

 

 

 

 

 

 

Gilgamesh
L'épopée originelle et sa photographie


 

 

 

 

 

 

Gibson

Neuromancien, Identification des schémas

 

 

 

 

 

 

Girard

René Girard, Conversion de l'art, violence

 

 

 

 

 

 

 

Goethe

Chemins de Goethe avec Pietro Citati

Goethe et la France, Fondation Bodmer

Thomas Bernhard : Goethe se mheurt

Arno Schmidt : Goethe et un admirateur

 

 

 

 

 

 

 

Gothiques

Frankenstein et autres romans gothiques

 

 

 

 

 

 

Golovkina

Les Vaincus de la terreur communiste

 

 

 

 

 

 

 

Goytisolo

Un dissident espagnol

 

 

 

 

 

 

Gracian

L’homme de cour, Traités politiques

 

 

 

 

 

 

 

Gracq

Les Terres du couchant, conte philosophique

 

 

 

 

 

 

Grandes

Le franquisme du Cœur glacé

 

 

 

 

 

 

 

Greenblatt

Shakespeare : Will le magnifique

Le Pogge et Lucrèce au Quattrocento

Adam et Eve, mythe et historicité

 

 

 

 

 

 

 

Guerre et violence

John Keegan : Histoire de la guerre

Storia della guerra di John Keegan

Guerre et paix à la Fondation Martin Bodmer

Violence, biblique, romaine et Terreur

Violence et vices politiques

Battle royale, cruelle téléréalité

Honni soit qui Syrie pense

Emeutes et violences urbaines

Mortel fait divers et paravent idéologique

Violences policières et antipolicières

Stefan Brijs : Courrier des tranchées

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Une vie d'écriture et de photographie

 

 

 

 

 

 

Guinhut Muses Academy

Muses Academy, roman : synopsis, Prologue

I L'ouverture des portes

II Récit de l'Architecte : Uranos ou l'Orgueil

Première soirée : dialogue et jury des Muses

V Récit de la danseuse Terpsichore

IX Récit du cinéaste : L’ecpyrose de l’Envie

XI Récit de la Musicienne : La Gourmandise

XIII Récit d'Erato : la peintresse assassine

XVII Polymnie ou la tyrannie politique

XIX Calliope jeuvidéaste : Civilisation et Barbarie

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Philosophie politique

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Faillite et universalité de la beauté, de l'Antiquité à notre contemporain, essai

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Au Coeur des Pyrénées

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Pyrénées entre Aneto et Canigou

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Haut-Languedoc

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Montagne Noire : Journal de marche

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut Triptyques

Le carnet des Triptyques géographiques

 

 

 

 

 

 

Guinhut Le Recours aux Monts du Cantal

Traversées. Le recours à la montagne

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Le Marais poitevin

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut La République des rêves

La République des rêves, roman

I Une route des vins de Blaye au Médoc

II La Conscience de Bordeaux

II Le Faust de Bordeaux

III Bironpolis. Incipit

III Bironpolis. Les nuages de Titien 

IV Eros à Sauvages : Les belles inconnues

IV Eros : Mélissa et les sciences politiques

VII Le Testament de Job

VIII De natura rerum. Incipit

VIII De natura rerum. Euro Urba

VIII De natura rerum. Montée vers l’Empyrée

VIII De natura rerum excipit

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut Les Métamorphoses de Vivant

I Synopsis, sommaire et prologue

II Arielle Hawks prêtresse des médias

III La Princesse de Monthluc-Parme

IV Francastel, frontnationaliste

V Greenbomber, écoterroriste

VI Lou-Hyde Motion, Jésus-Bouddha-Star

VII Démona Virago, cruella du-postféminisme

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut Voyages en archipel

I De par Marie à Bologne descendu

IX De New-York à Pacifica

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut Sonnets

À une jeune Aphrodite de marbre

Sonnets de l'Art poétique

Sonnets autobiographiques

Des peintres : Crivelli, Titien, Rothko, Tàpies, Twombly

Trois requiem : Selma, Mandelstam, Malala

 

 

 

 

 

 

Guinhut Trois vies dans la vie d'Heinz M

I Une année sabbatique

II Hölderlin à Tübingen

III Elégies à Liesel

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut Le Passage des sierras

Un Etat libre en Pyrénées

Le Passage du Haut-Aragon

Vihuet, une disparition

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Ré, une île en paradis

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Photographie

 

 

 

 

 

 

Guinhut La Bibliothèque du meurtrier

Synospsis, sommaire et Prologue

I L'Artiste en-maigreur

II Enquête et pièges au labyrinthe

III L'Ecrivain voleur de vies

IV La Salle Maladeta

V Les Neiges du philosophe

VI Le Club des tee-shirts politiques

VIII Morphéor intelligence quantique amoureuse

XIII Le Clone du Couloirdelavie.com

XVIII Bibliothèque Hespérus et Petite porcelaine bleue

 

 

 

 

 

 

Haddad

La Sirène d'Isé

Le Peintre d’éventail, Les Haïkus

Corps désirable, Nouvelles de jour et nuit

 

 

 

 

 

 

 

Haine

Du procès contre la haine

 

 

 

 

 

 

 

Hamsun

Faim romantique et passion nazie

 

 

 

 

 

 

 

Haushofer

Albrecht Haushofer : Sonnets de Moabit

Marlen Haushofer : Mur invisible, Mansarde

 

 

 

 

 

 

 

Hayek

De l’humiliation électorale

Serions-nous plus libres sans l'Etat ?

Tempérament et rationalisme politique

Front Socialiste National et antilibéralisme

 

 

 

 

 

 

 

Histoire

Histoire du monde en trois tours de Babel

Eloge, blâme : Histoire mondiale de la France

Statues de l'Histoire et mémoire

De Mein Kampf à la chambre à gaz

Rome du libéralisme au socialisme

Destruction des Indes : Las Casas, Verne

Jean Claude Bologne historien de l'amour

Jean Claude Bologne : Histoire du scandale

Histoire du vin et culture alimentaire

Corbin, Vigarello : Histoire du corps

Berlin, du nazisme au communisme

De Mahomet au Coran, de la traite arabo-musulmane au mythe al-Andalus

L'Islam parmi le destin français

 

 

 

 

 

 

 

Hobbes

Emeutes urbaines : entre naïveté et guerre

Serions-nous plus libres sans l'Etat ?

 

 

 

 

 

 

 

Hoffmann

Le fantastique d'Hoffmann à Ewers

 

 

 

 

 

 

 

Hölderlin

Trois vies d'Heinz M. II Hölderlin à Tübingen

 

 

 

 

 

 

Homère

Dan Simmons : Ilium science-fictionnel

 

 

 

 

 

 

 

Homosexualité

Pasolini : Sonnets du manque amoureux

Libertés libérales : Homosexualité, drogues, prostitution, immigration

Garcia Lorca : homosexualité et création

 

 

 

 

 

 

Houellebecq

Extension du domaine de la soumission

 

 

 

 

 

 

 

Humanisme

Erasme : Ages & Colloques

Manuzio, Budé, Byzantinistes & Coménius

Etat et utopie de Thomas More

Le Pogge : Facéties et satires morales

Le Pogge et Lucrèce au Quattrocento

De la République des Lettres et de Peiresc

Eloge de Pétrarque humaniste et poète

Pic de la Mirandole : 900 conclusions

 

 

 

 

 

 

 

Hustvedt

Vivre, penser, regarder. Eté sans les hommes

Le Monde flamboyant d’une femme-artiste

 

 

 

 

 

 

 

Huxley

Du meilleur des mondes aux Temps futurs

 

 

 

 

 

 

 

Ilis 

Croisade des enfants, Vies parallèles, Livre des nombres

 

 

 

 

 

 

 

Impôt

Vers le paradis fiscal français ?

Sloterdijk : fiscocratie, repenser l’impôt

La dette grecque,  tonneau des Danaïdes

 

 

 

 

 

 

Inde

Coffret Inde, Bhagavad-gita, Nagarjuna

Les hijras d'Arundhati Roy et Anosh Irani

 

 

 

 

 

 

Inégalités

L'argument spécieux des inégalités : Rousseau, Marx, Piketty, Jouvenel, Hayek

 

 

 

 

 

 

Islam

Lettre à une jeune femme politique

Du fanatisme morbide islamiste

Dictatures arabes et ottomanes

Islam et Russie : choisir ses ennemis

Humanisme et civilisation devant le viol

Arbre du terrorisme, forêt d'Islam : dénis

Arbre du terrorisme, forêt d'Islam : défis

Sommes-nous islamophobes ?

Islamologie I Mahomet, Coran, al-Andalus

Islamologie II arabe et Islam en France

Claude Lévi-Strauss juge de l’Islam

Pourquoi nous ne sommes pas religieux

Vérité d’islam et vérités libérales

Identité, assimilation : Finkielkraut, Tribalat

Averroès et al-Ghazali

 

 

 

 

 

 

 

Israël

Une épine démocratique parmi l’Islam

Résistance biblique Appelfeld Les Partisans

Amos Oz : un Judas anti-fanatique

 

 

 

 

 

 

 

Jaccottet

Philippe Jaccottet : Madrigaux & Clarté

 

 

 

 

 

 

James

Voyages et nouvelles d'Henry James

 

 

 

 

 

 

 

Jankélévitch

Jankélévitch, conscience et pardon

L'enchantement musical


 

 

 

 

 

 

Japon

Bashô : L’intégrale des haïkus

Kamo no Chômei, cabane de moine et éveil

Kawabata : Pissenlits et Mont Fuji

Kiyoko Murata, Julie Otsuka : Fille de joie

Battle royale : téléréalité politique

Haruki Murakami : Le Commandeur, Kafka

Murakami Ryû : 1969, Les Bébés

Mieko Kawakami : Nuits, amants, Seins, œufs

Ôé Kenzaburô : Adieu mon livre !

Ogawa Yoko : Cristallisation secrète

Ogawa Yoko : Le Petit joueur d’échecs

À l'ombre de Tanizaki

101 poèmes du Japon d'aujourd'hui

Rires du Japon et bestiaire de Kyosai

 

 

 

 

 

 

Jünger

Carnets de guerre, tempêtes du siècle

 

 

 

 

 

 

 

Kafka

Justice au Procès : Kafka et Welles

L'intégrale des Journaux, Récits et Romans

 

 

 

 

 

 

Kant

Grandeurs et descendances des Lumières

Qu’est-ce que l’obscurantisme socialiste ?

 

 

 

 

 

 

 

Karinthy

Farémido, Epépé, ou les pays du langage

 

 

 

 

 

 

Kawabata

Pissenlits, Premières neiges sur le Mont Fuji

 

 

 

 

 

 

Kehlmann

Tyll Ulespiegle, Les Arpenteurs du monde

 

 

 

 

 

 

Kertész

Kertész : Sauvegarde contre l'antisémitisme

 

 

 

 

 

 

 

Kjaerstad

Le Séducteur, Le Conquérant, Aléa

 

 

 

 

 

 

Knausgaard

Autobiographies scandinaves

 

 

 

 

 

 

Kosztolanyi

Portraits, Kornél Esti

 

 

 

 

 

 

 

Krazsnahorkaï

La Venue d'Isaie ; Guerre & Guerre

Le retour de Seiobo et du baron Wenckheim

 

 

 

 

 

 

 

La Fontaine

Des Fables enfantines et politiques

Guinhut : Fables politiques

 

 

 

 

 

 

Lagerlöf

Le voyage de Nils Holgersson

 

 

 

 

 

 

 

Lainez

Lainez : Bomarzo ; Fresan : Melville

 

 

 

 

 

 

 

Lamartine

Le lac, élégie romantique

 

 

 

 

 

 

 

Lampedusa

Le Professeur et la sirène

 

 

 

 

 

 

Langage

Euphémisme et cliché euphorisant, novlangue politique

Langage politique et informatique

Langue de porc et langue inclusive

Vulgarité langagière et règne du langage

L'arabe dans la langue française

George Steiner, tragédie et réelles présences

Vocabulaire européen des philosophies

Ben Marcus : L'Alphabet de flammes

 

 

 

 

 

 

Larsen 

L’Extravagant voyage de T.S. Spivet

 

 

 

 

 

 

 

Legayet

Satire de la cause animale et botanique

 

 

 

 

 

 

Leopardi

Génie littéraire et Zibaldone par Citati

 

 

 

 

 

 

 

Lévi-Strauss

Claude Lévi-Strauss juge de l’Islam

 

 

 

 

 

 

 

Libertés, Libéralisme

Pourquoi je suis libéral

Pour une éducation libérale

Du concept de liberté aux Penseurs libéraux

Lettre à une jeune femme politique

Le libre arbitre devant le bien et le mal

Requiem pour la liberté d’expression

Qui est John Galt ? Ayn Rand : La Grève

Ayn Rand : Atlas shrugged, la grève libérale

Mario Vargas Llosa, romancier des libertés

Homosexualité, drogues, prostitution

Serions-nous plus libres sans l'Etat ?

Tempérament et rationalisme politique

Front Socialiste National et antilibéralisme

Rome du libéralisme au socialisme

 

 

 

 

 

 

Lins

Osman Lins : Avalovara, carré magique

 

 

 

 

 

 

 

Littell

Les Bienveillantes, mythe et histoire

 

 

 

 

 

 

 

Lorca

La Colombe de Federico Garcia Lorca

 

 

 

 

 

 

Lovecraft

Depuis l'abîme du temps : l'appel de Cthulhu

Lovecraft, Je suis Providence par S.T. joshi

 

 

 

 

 

 

Lugones

Fantastique, anticipation, Forces étranges

 

 

 

 

 

 

Lumières

Grandeurs et descendances des Lumières

D'Holbach : La Théologie portative

Tolérer Voltaire et non le fanatisme

 

 

 

 

 

Machiavel

Actualités de Machiavel : Le Prince

 

 

 

 

 

 

 

Magris

Secrets et Enquête sur une guerre classée

 

 

 

 

 

 

 

Makouchinski

Un bateau pour l'Argentine

 

 

 

 

 

 

Mal

Hannah Arendt : De la banalité du mal

De l’origine et de la rédemption du mal : théologie, neurologie et politique

Le libre arbitre devant le bien et le mal

Christianophobie et désir de barbarie

Cabré Confiteor, Menéndez Salmon Medusa

Roberto Bolano : 2666, Nocturne du Chili

 

 

 

 

 

 

 

Maladie, peste

Vanité de la mort : Vincent Wackenheim

Pandémies historiques et idéologiques

Pandémies littéraires : M Shelley, J London, G R. Stewart, C McCarthy

 

 

 

 

 

 

Mandelstam

Poésie à Voronej et Oeuvres complètes

Trois requiem, sonnets

 

 

 

 

 

 

 

Manguel

Le cheminement dantesque de la curiosité

Le Retour et Nouvel éloge de la folie

Voyage en utopies

Lectures du mythe de Frankenstein

Je remballe ma bibliothèque

Du mythe européen aux Lettres européennes

 

 

 

 

 

 

 

Mann Thomas

Thomas Mann magicien faustien du roman

 

 

 

 

 

 

 

Marcher

De L’Art de marcher

Flâneurs et voyageurs

Le Passage des sierras

Le Recours aux Monts du Cantal

Trois vies d’Heinz M. I Une année sabbatique

 

 

 

 

 

 

Marcus

L’Alphabet de flammes, conte philosophique

 

 

 

 

 

 

 

Mari

Les Folles espérances, fresque italienne

 

 

 

 

 

 

 

Marino

Adonis, un grand poème baroque

 

 

 

 

 

 

 

Marivaux

Le Jeu de l'amour et du hasard

 

 

 

 

 

 

Martin Georges R.R.

Le Trône de fer, La Fleur de verre : fantasy, morale et philosophie politique

 

 

 

 

 

 

Martin Jean-Clet

Philosopher la science-fiction et le cinéma

Enfer de la philosophie et Coup de dés

Déconstruire Derrida

 

 

 

 

 

 

 

Marx

Karl Marx, théoricien du totalitarisme

« Hommage à la culture communiste »

De l’argument spécieux des inégalités

 

 

 

 

 

 

Mattéi

Petit précis de civilisations comparées

 

 

 

 

 

 

 

McEwan

Satire et dystopie : Une Machine comme moi, Sweet Touch, Solaire

 

 

 

 

 

 

Méditerranée

Histoire et visages de la Méditerranée

 

 

 

 

 

 

Mélancolie

Mélancolie de Burton à Földenyi

 

 

 

 

 

 

 

Melville

Billy Budd, Olivier Rey, Chritophe Averlan

Roberto Abbiati : Moby graphick

 

 

 

 

 

 

Mille et une nuits

Les Mille et une nuits de Salman Rushdie

Schéhérazade, Burton, Hanan el-Cheikh

 

 

 

 

 

 

Mitchell

Des Ecrits fantômes aux Mille automnes

 

 

 

 

 

 

 

Mode

Histoire et philosophie de la mode

 

 

 

 

 

 

Montesquieu

Eloge des arts, du luxe : Lettres persanes

Lumière de L'Esprit des lois

 

 

 

 

 

 

 

Moore

La Voix du feu, Jérusalem, V for vendetta

 

 

 

 

 

 

 

Morale

Notre virale tyrannie morale

 

 

 

 

 

 

 

More

Etat, utopie, justice sociale : More, Ogien

 

 

 

 

 

 

Morrison

Délivrances : du racisme à la rédemption

L'amour-propre de l'artiste

 

 

 

 

 

 

 

Moyen Âge

Rythmes et poésies au Moyen Âge

Umberto Eco : Baudolino

Christine de Pizan, poète feministe

Troubadours et érotisme médiéval

Le Goff, Hildegarde de Bingen

 

 

 

 

 

 

Mulisch

Siegfried, idylle noire, filiation d’Hitler

 

 

 

 

 

 

 

Murakami Haruki

Le meurtre du commandeur, Kafka

Les licornes de La Fin des temps

La Cité aux murs incertains, L'Incolore Tsukuru

 

 

 

 

 

 

Muray

Philippe Muray et l'homo festivus

 

 

 

 

 

 

Musique

Musique savante contre musique populaire

Pour l'amour du piano et des compositrices

Les Amours de Brahms et Clara Schumann

Mizubayashi : Suite, Recondo : Grandfeu

Jankélévitch : L'Enchantement musical

Lady Gaga versus Mozart La Reine de la nuit

Lou Reed : chansons ou poésie ?

Schubert : Voyage d'hiver par Ian Bostridge

Grozni : Chopin contre le communisme

Wagner : Tristan und Isold et l'antisémitisme

 

 

 

 

 

 

Mythes

La Genèse illustrée par l'abstraction

Frankenstein par Manguel et Morvan

Frankenstein et autres romans gothiques

Dracula et autres vampires

Testart : L'Amazone et la cuisinière

Métamorphoses d'Ovide

Luc Ferry : Mythologie et philosophie

L’Enfer, mythologie des lieux, Hugo Lacroix

 

 

 

 

 

 

 

Nabokov

La Vénitienne et autres nouvelles

De l'identification romanesque

 

 

 

 

 

 

 

Nadas

Mémoire et Mélancolie des sirènes

La Bible, Almanach

 

 

 

 

 

 

Nadaud

Des montagnes et des dieux, deux fictions

 

 

 

 

 

 

Naipaul

Masque de l’Afrique, Semences magiques

 

 

 

 

 

 

Nietzsche

Bonheurs, trahisons : Dictionnaire Nietzsche

Romantisme et philosophie politique

Nietzsche poète et philosophe controversé

Les foudres de Nietzsche sont en Pléiade

Jean-Clet Martin : Enfer de la philosophie

Violences policières et antipolicières

 

 

 

 

 

 

Nooteboom

L’écrivain au parfum de la mort

 

 

 

 

 

 

Norddahl

SurVeillance, holocauste, hermaphrodisme

 

 

 

 

 

 

Oates

Le Sacrifice, Mysterieux Monsieur Kidder

 

 

 

 

 

 

 

Ôé Kenzaburo

Ôé, le Cassandre nucléaire du Japon

 

 

 

 

 

 

Ogawa 

Cristallisation secrète du totalitarisme

Au Musée du silence : Le Petit joueur d’échecs, La jeune fille à l'ouvrage

 

 

 

 

 

 

Onfray

Faut-il penser Michel Onfray ?

Censures et Autodafés

Cosmos

 

 

 

 

 

 

Oppen

Oppen, objectivisme et Format américain

Oppen

 

Orphée

Fonctions de la poésie, pouvoirs d'Orphée

 

 

 

 

 

 

Orwell

L'orwellisation sociétale

Cher Big Brother, Prism américain, français

Euphémisme, cliché euphorisant, novlangue

Contrôles financiers ou contrôles étatiques ?

Orwell 1984

 

Ovide

Métamorphoses et mythes grecs

 

 

 

 

 

 

 

Palahniuk

Le réalisme sale : Peste, L'Estomac, Orgasme

 

 

 

 

 

 

Palol

Le Jardin des Sept Crépuscules, Le Testament d'Alceste

 

 

 

 

 

 

 

Pamuk

Autobiographe d'Istanbul

Le musée de l’innocence, amour, mémoire

 

 

 

 

 

 

 

Panayotopoulos

Le Gène du doute, ou l'artiste génétique

Panayotopoulos

 

Panofsky

Iconologie de la Renaissance

 

 

 

 

 

 

Paris

Les Chiffonniers de Paris au XIX°siècle

 

 

 

 

 

 

 

Pasolini

Sonnets des tourments amoureux

 

 

 

 

 

 

Pavic

Dictionnaire khazar, Boite à écriture

 

 

 

 

 

 

 

Peinture

Traverser la peinture : Arasse, Poindron

Le tableau comme relique, cri, toucher

Peintures et paysages sublimes

Sonnets des peintres : Crivelli, Titien, Rohtko, Tapiès, Twombly

 

 

 

 

 

 

Perec

Les Lieux de Georges Perec

 

 

 

 

 

 

 

Perrault

Des Contes pour les enfants ?

Perrault Doré Chat

 

Pétrarque

Eloge de Pétrarque humaniste et poète

Du Canzoniere aux Triomphes

 

 

 

 

 

 

 

Petrosyan

La Maison dans laquelle

 

 

 

 

 

 

Philosophie

Mondialisations, féminisations philosophiques

 

 

 

 

 

 

Photographie

Photographie réaliste et platonicienne : Depardon, Meyerowitz, Adams

La photographie, biographème ou oeuvre d'art ? Benjamin, Barthes, Sontag

Ben Loulou des Sanguinaires à Jérusalem

Ewing : Le Corps, Love and desire

 

 

 

 

 

 

Picaresque

Smollett, Weerth : Vaurien et Chenapan

 

 

 

 

 

 

 

Pic de la Mirandole

Humanisme philosophique : 900 conclusions

 

 

 

 

 

 

Pierres

Musée de minéralogie, sexe des pierres

 

 

 

 

 

 

Pisan

Cent ballades, La Cité des dames

 

 

 

 

 

 

Platon

Faillite et universalité de la beauté

 

 

 

 

 

 

Poe

Edgar Allan Poe, ange du bizarre

 

 

 

 

 

 

 

Poésie

Anthologie de la poésie chinoise

À une jeune Aphrodite de marbre

Brésil, Anthologie XVI°- XX°

Chanter et enchanter en poésie 

Emaz, Sacré : anti-lyrisme et maladresse

Fonctions de la poésie, pouvoirs d'Orphée

Histoire de la poésie du XX° siècle

Japon poétique d'aujourd'hui

Lyrisme : Riera, Voica, Viallebesset, Rateau

Marteau : Ecritures, sonnets

Oppen, Padgett, Objectivisme et lyrisme

Pizarnik, poèmes de sang et de silence

Poésie en vers, poésie en prose

Poésies verticales et résistances poétiques

Du romantisme à la Shoah

Anthologies et poésies féminines

Trois vies d'Heinz M, vers libres

Schlechter : Le Murmure du monde

 

 

 

 

 

 

Pogge

Facéties, satires morales et humanistes

 

 

 

 

 

 

 

Policier

Chesterton, prince de la nouvelle policière

Terry Hayes : Je suis Pilgrim ou le fanatisme

Les crimes de l'artiste : Pobi, Kellerman

Bjorn Larsson : Les Poètes morts

Chesterton father-brown

 

Populisme

Populisme, complotisme et doxa

 

 

 

 

 

 

 

Porter
La Douleur porte un masque de plumes

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

Pessoa et la poésie lyrique portugaise

Tavares : un voyage en Inde et en vers

 

 

 

 

 

 

Pound

Ezra Pound, poète politique controversé par Mary de Rachewiltz et Pierre Rival

 

 

 

 

 

 

 

Powers

Générosité, Chambre aux échos, Sidérations

Orfeo, le Bach du bioterrorisme

L'éco-romancier de L'Arbre-monde

 

 

 

 

 

 

 

Pressburger

L’Obscur royaume, ou l’enfer du XX° siècle

Pressburger

 

Proust

Le baiser à Albertine : À l'ombre des jeunes filles en fleurs

Illustrations, lectures et biographies

Le Mystérieux correspondant, 75 feuillets

Céline et Proust, la recherche du voyage

 

 

 

 

 

 

Pynchon

Contre-jour, une quête de lumière

Fonds perdus du web profond & Vice caché

Vineland, une utopie postmoderne

 

 

 

 

 

 

 

Racisme

Racisme et antiracisme

Pour l'annulation de la Cancel culture

Ecrivains noirs : Wright, Ellison, Baldwin, Scott Heron, Anthologie noire

 

 

 

 

 

 

Rand

Qui est John Galt ? La Source vive, La Grève

Atlas shrugged et La grève libérale

 

 

 

 

 

 

Raspail

Sommes-nous islamophobes ?

Camp-des-Saints

 

Reed Lou

Chansons ou poésie ? L’intégrale

 

 

 

 

 

 

 

Religions et Christianisme

Pourquoi nous ne sommes pas religieux

Catholicisme versus polythéisme

Eloge du blasphème

De Jésus aux chrétiennes uchronies

Le Livre noir de la condition des Chrétiens

D'Holbach : Théologie portative et humour

De l'origine des dieux ou faire parler le ciel

Eloge paradoxal du christianisme

 

 

 

 

 

 

Renaissance

Renaissance historique et humaniste

 

 

 

 

 

 

 

Revel

Socialisme et connaissance inutile

 

 

 

 

 

 

 

Richter Jean-Paul

Le Titan du romantisme allemand

 

 

 

 

 

 

 

Rios

Nouveaux chapeaux pour Alice, Chez Ulysse

 

 

 

 

 

 

Rilke

Sonnets à Orphée, Poésies d'amour

 

 

 

 

 

 

 

Roman 

Adam Thirlwell : Le Livre multiple

Miscellanées littéraires : Cloux, Morrow...

L'identification romanesque : Nabokov, Mann, Flaubert, Orwell...

Nabokov Loilita folio

 

Rome

Causes et leçons de la chute de Rome

Rome de César à Fellini

Romans grecs et latins

 

 

 

 

 

 

 

Ronsard

Pléiade & Sonnet pour Hélène LXVIII

 

 

 

 

 

 

 

Rostand

Cyrano de Bergerac : amours au balcon

 

 

 

 

 

 

Roth Philip

Hitlérienne uchronie contre l'Amérique

Les Contrevies de la Bête qui meurt

 

 

 

 

 

 

Rousseau

Archéologie de l’écologie politique

De l'argument spécieux des inégalités

 

 

 

 

 

 

 

Rushdie

Joseph Anton, plaidoyer pour les libertés

Quichotte, Langages de vérité

Entre Averroès et Ghazali : Deux ans huit mois et vingt-huit nuits

Rushdie 6

 

Russell

De la fumisterie intellectuelle

Pourquoi nous ne sommes pas religieux

Russell F

 

Russie

Islam, Russie, choisir ses ennemis

Golovkina : Les Vaincus ; Annenkov : Journal

Les dystopies de Zamiatine et Platonov

Isaac Babel ou l'écriture rouge

Ludmila Oulitskaia ou l'âme de l'Histoire

Bounine : Coup de soleil, nouvelles

 

 

 

 

 

 

 

Sade

Sade, ou l’athéisme de la sexualité

 

 

 

 

 

 

 

San-Antonio

Rire de tout ? D’Aristote à San-Antonio

 

 

 

 

 

 

 

Sansal

2084, conte orwellien de la théocratie

Le Train d'Erlingen, métaphore des tyrannies

 

Schlink

Filiations allemandes : Le Liseur, Olga

 

 

 

 

 

 

Schmidt Arno

Un faune pour notre temps politique

Le marcheur de l’immortalité

Arno Schmidt Scènes

 

Sciences

Les obsolètes face à l'intelligence artificielle

Agonie scientifique et sophisme français

Transhumanisme, intelligence artificielle, robotique

Tyrannie écologique et suicide économique

Wohlleben : La Vie secrète des arbres

Factualité, catastrophisme et post-vérité

Cosmos de science, d'art et de philosophie

Science et guerre : Volpi, Labatut

L'Eglise est-elle contre la science ?

Inventer la nature : aux origines du monde

Minéralogie et esthétique des pierres

 

 

 

 

 

 

Science-fiction

Philosopher la science fiction

Ballard : un artiste de la science fiction

Carrion : les orphelins du futur

Dyschroniques et écofictions

Gibson : Neuromancien, Identification

Le Guin : La Main gauche de la nuit

Magnason : LoveStar, Kling : Quality Land

Miller : L’Univers de carton, Philip K. Dick

Mnémos ou la mémoire du futur

Silverberg : Roma, Shadrak, stochastique

Simmons : Ilium et Flashback géopolitiques

Sorokine : Le Lard bleu, La Glace, Telluria

Stalker, entre nucléaire et métaphysique

Théorie du tout : Ourednik, McCarthy

 

 

 

 

 

 

 

Self 

Will Self ou la théorie de l'inversion

Parapluie ; No Smoking

 

 

 

 

 

 

 

Sender

Le Fugitif ou l’art du huis-clos

 

 

 

 

 

 

 

Seth

Golden Gate. Un roman en sonnets

Seth Golden gate

 

Shakespeare

Will le magnifique ou John Florio ?

Shakespeare et la traduction des Sonnets

À une jeune Aphrodite de marbre

La Tempête, Othello : Atwood, Chevalier

 

 

 

 

 

 

 

Shelley Mary et Percy Bysshe

Le mythe de Frankenstein

Frankenstein et autres romans gothiques

Le Dernier homme, une peste littéraire

La Révolte de l'Islam

Frankenstein Shelley

 

Shoah

Ecrits des camps, Philosophie de la shoah

De Mein Kampf à la chambre à gaz

Paul Celan minotaure de la poésie

 

 

 

 

 

 

Silverberg

Uchronies et perspectives politiques : Roma aeterna, Shadrak, L'Homme-stochastique

 

 

 

 

 

 

 

Simmons

Ilium et Flashback géopolitiques

 

 

 

 

 

 

Sloterdijk

Les sphères de Peter Sloterdijk : esthétique, éthique politique de la philosophie

Gris politique et Projet Schelling

Contre la « fiscocratie » ou repenser l’impôt

Les Lignes et les jours. Notes 2008-2011

Elégie des grandeurs de la France

Faire parler le ciel. De la théopoésie

Archéologie de l’écologie politique

 

 

 

 

 

 

Smith Adam

Pourquoi je suis libéral

Tempérament et rationalisme politique

 

 

 

 

 

 

 

Smith Patti

De Babel au Livre de jours

 

 

 

 

 

 

Sofsky

Violence et vices politiques

Surveillances étatiques et entrepreneuriales

 

 

 

 

 

 

 

Sollers

Vie divine de Sollers et guerre du goût

Dictionnaire amoureux de Venise

Sollersd-vers-le-paradis-dante

 

Somoza

Daphné disparue et les Muses dangereuses

Les monstres de Croatoan et de Dieu mort

 

 

 

 

 

 

Sonnets

À une jeune Aphrodite de marbre

Barrett Browning et autres sonnettistes 

Marteau : Ecritures  

Pasolini : Sonnets du tourment amoureux

Phénix, Anthologie de sonnets

Seth : Golden Gate, roman en vers

Shakespeare : Six Sonnets traduits

Haushofer : Sonnets de Moabit

Métamorphoses du sonnet contemporain

 

 

 

 

 

 

 

 

Sorcières

Sorcières diaboliques et féministes

 

 

 

 

 

 

Sorokine

Le Lard bleu, La Glace, Telluria

 

 

 

 

 

 

 

Sorrentino

Ils ont tous raison, déboires d'un chanteur

 

 

 

 

 

 

 

Sôseki

Rafales d'automne sur un Oreiller d'herbes

Poèmes : du kanshi au haïku

 

 

 

 

 

 

 

Spengler

Déclin de l'Occident de Spengler à nos jours

 

 

 

 

 

 

 

Sport

Vulgarité sportive, de Pline à 0rwell

 

 

 

 

 

 

 

Staël

Libertés politiques et romantiques

 

 

 

 

 

 

Starobinski

De la Mélancolie, Rousseau, Diderot

Starobinski 1

 

Steiner

Oeuvres : tragédie et réelles présences

De l'incendie des livres et des bibliothèques

 

 

 

 

 

 

 

Stendhal

Julien lecteur bafoué, Le Rouge et le noir

L'échelle de l'amour entre Julien et Mathilde

Les spectaculaires funérailles de Julien

 

 

 

 

 

 

 

Stevenson

La Malle en cuir ou la société idéale

Stevenson

 

Stifter

L'Arrière-saison des paysages romantiques

 

 

 

 

 

 

Strauss Leo

Pour une éducation libérale

 

 

 

 

 

 

Strougatski

Stalker, nucléaire et métaphysique

 

 

 

 

 

 

 

Szentkuthy

Le Bréviaire de Saint Orphée, Europa minor

 

 

 

 

 

 

Tabucchi

Anges nocturnes, oiseaux, rêves

 

 

 

 

 

 

 

Temps, horloges

Landes : L'Heure qu'il est ; Ransmayr : Cox

Temps de Chronos et politique des oracles

 

 

 

 

 

 

 

Tesich

Price et Karoo, revanche des anti-héros

Karoo

 

Texier

Le démiurge de L’Alchimie du désir

 

 

 

 

 

 

 

Théâtre et masques

Masques & théâtre, Fondation Bodmer

 

 

 

 

 

 

Thoreau

Journal, Walden et Désobéissance civile

 

 

 

 

 

 

 

Tocqueville

Française tyrannie, actualité de Tocqueville

Au désert des Indiens d’Amérique

 

 

 

 

 

 

Tolstoï

Sonate familiale chez Sofia & Léon Tolstoi, chantre de la désobéissance politique

 

 

 

 

 

 

 

Totalitarismes

Ampuero : la faillite du communisme cubain

Arendt : banalité du mal et de la culture

« Hommage à la culture communiste »

De Mein Kampf à la chambre à gaz

Karl Marx, théoricien du totalitarisme

Lénine et Staline exécuteurs du totalitarisme

Mussolini et le fascisme

Pour l'annulation de la Cancel culture

Muses Academy : Polymnie ou la tyrannie

Tempérament et rationalisme politique 

Hayes : Je suis Pilgrim ; Tejpal

Meerbraum, Mandelstam, Yousafzai

 

 

 

 

 

 

 

Trollope

L’Ange d’Ayala, satire de l’amour

Trollope ange

 

Trump

Entre tyrannie et rhinocérite, éloge et blâme

À la recherche des années Trump : G Millière

 

 

 

 

 

 

 

Tsvetaeva

Poèmes, Carnets, Chroniques d’un goulag

Tsvetaeva Clémence Hiver

 

Ursin

Jean Ursin : La prosopopée des animaux

 

 

 

 

 

 

Utopie, dystopie, uchronie

Etat et utopie de Thomas More

Zamiatine, Nous et l'Etat unitaire

Huxley : Meilleur des mondes, Temps futurs

Orwell, un novlangue politique

Margaret Atwood : La Servante écarlate

Hitlérienne uchronie : Lewis, Burdekin, K.Dick, Roth, Scheers, Walton

Utopies politiques radieuses ou totalitaires : More, Mangel, Paquot, Caron

Dyschroniques, dystopies

Ernest Callenbach : Ecotopia

Herland parfaite république des femmes

A. Waberi : Aux Etats-unis d'Afrique

Alan Moore : V for vendetta, Jérusalem

L'hydre de l'Etat : Karlsson, Sinisalo

 

 

 

 

 

 

Valeurs, relativisme

De Nathalie Heinich à Raymond Boudon

 

 

 

 

 

 

 

Vargas Llosa

Vargas Llosa, romancier des libertés

Aux cinq rues Lima, coffret Pléiade

Littérature et civilisation du spectacle

Rêve du Celte et Temps sauvages

Journal de guerre, Tour du monde

Arguedas ou l’utopie archaïque

Vargas-Llosa-alfaguara

 

Venise

Strates vénitiennes et autres canaux d'encre

 

 

 

 

 

 

 

Vérité

Maîtres de vérité et Vérité nue

 

 

 

 

 

 

Verne

Colonialisme : de Las Casas à Jules Verne

 

 

 

 

 

 

Vesaas

Le Palais de glace

 

 

 

 

 

 

Vigolo

La Virgilia, un amour musical et apollinien

Vigolo Virgilia 1

 

Vila-Matas

Vila-Matas écrivain-funambule

 

 

 

 

 

 

Vin et culture alimentaire

Histoire du vin et de la bonne chère de la Bible à nos jours

 

 

 

 

 

 

Visage

Hans Belting : Faces, histoire du visage

 

 

 

 

 

 

 

Vollmann

Le Livre des violences

Central Europe, La Famille royale

Vollmann famille royale

 

Volpi

Volpi : Klingsor. Labatut : Lumières aveugles

Des cendres du XX°aux cendres du père

Volpi Busca 3

 

Voltaire

Tolérer Voltaire et non le fanatisme

Espmark : Le Voyage de Voltaire

 

 

 

 

 

 

 

Vote

De l’humiliation électorale

Front Socialiste National et antilibéralisme

 

 

 

 

 

 

 

Voyage, villes

Villes imaginaires : Calvino, Anderson

Flâneurs, voyageurs : Benjamin, Woolf

 

 

 

 

 

 

 

Wagner

Tristan und Isolde et l'antisémitisme

 

 

 

 

 

 

 

Walcott

Royaume du fruit-étoile, Heureux voyageur

Walcott poems

 

Walton

Morwenna, Mes vrais enfants

 

 

 

 

 

 

Wells

Wells aventurier du temps et socialiste déçu

 

 

 

 

 

 

 

Welsh

Drogues et sexualités : Trainspotting, La Vie sexuelle des soeurs siamoises

 

 

 

 

 

 

 

Whitman

Nouvelles et Feuilles d'herbes

 

 

 

 

 

 

 

Wideman

Trilogie de Homewood, Projet Fanon

Le péché de couleur : Mémoires d'Amérique

Wideman Belin

 

Williams

Stoner, drame d’un professeur de littérature

Williams Stoner939

 

 

Wolfe

Le Règne du langage

 

 

 

 

 

 

Wordsworth

Poésie en vers et poésie en prose

 

 

 

 

 

 

 

Yeats

Derniers poèmes, Nôs irlandais, Lettres

 

 

 

 

 

 

 

Zamiatine

Nous : le bonheur terrible de l'Etat unitaire

 

 

 

 

 

 

Zao Wou-Ki

Le peintre passeur de poètes

 

 

 

 

 

 

 

Zimler

Lazare, Le ghetto de Varsovie

 

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