Toyen, collage pour Annie Le Brun : Sur le champ,
Editions surréalistes, 1967. Photo : T. Guinhut.
Pour un féminisme à Cologne :
humanisme et civilisation devant le viol.
Cinq cents, puis 766, enfin plus de 800 plaintes, dont un demi-millier pour agressions sexuelles déposées à Cologne, après la nuit du nouvel an 2016. Quelques bonnes dizaines d’autres dans diverses villes allemandes, où douze Länder sont touchés par ces violences des migrants et autres descendants d’immigrés, même si cela n’excuse pas quelques avinés au vins du Rhin et à la bière munichoise qui, quoiqu’Allemands, en cette matière ne sont pas innocents. Mais aussi en Suisse, en Finlande, en Norvège, contrée qui compte 20% d’immigrés et descendants d’immigrés. En Suède, pays qui a le nombre le plus élevé de réfugiés par habitant en Europe, un festival de musique estival avait donné lieu à des centaines de plaintes pour agressions sexuelles, classées sans suite. Tous pays forts cléments à accueillir des réfugiés. Que récoltent-ils ? Sinon voir leurs femmes traquées comme du gibier sexué, sinon voir l’Europe chrétienne et laïque en voie d’être conquise en son ventre par le sabre de l’Islam. Sans compter que d’après Le Parisien, 52% des viols commis en France le sont par des étrangers[1]. En quoi le viol est-il à cet égard une question de civilisation ? Du « Taharrush Gamea » au Coran, l’Islam se révèle bien une menace incompatible avec l’humanisme féministe : le « sexe d’Allah » n’est pas la liberté sexuelle dont nous devons nous réclamer.
Le « Taharrush Gamea » est un concept islamique : il s’agit d’un jeu de harcèlement et d’attouchements sexuels, un jeu de viol collectif. C’est une constante parmi les populations musulmanes, ce dont témoignèrent les manifestations de la place Tahir au Caire en 2011, au cours desquelles plusieurs femmes, dont une journaliste américaine, Lara Logan, furent violées. On appelait d’ailleurs cela des « tournantes », lorsque dans des caves de banlieues, une jeune fille était ainsi souillée par plusieurs hommes. On considère à cet égard qu’une femme violée par un nombre de musulmans suffisant devient de facto musulmane. Les voilà violées pour avoir été demi-nues et parfumées, telle est la sanction que prononcent bien des imams. Ce sont alors nos filles, nos sœurs, nos amies, nos concitoyennes, qui sont attaquées, ou menacées par la migration musulmane, à laquelle s’ajoute un machisme opportuniste…
Savons-nous qu’une dame respectable, puisque professeure à l’Université, quoique à celle d’Al-Azhar au Caire, Suad Saleh, énonce en toute bonne foi la sentence suivante : « Dans une guerre légitime, les Musulmans ont le droit de capturer des esclaves sexuelles ». N’en doutons pas, pour elle et ses semblables, la guerre musulmane contre les mécréants et apostats qui pourrissent Eurabia et la planète que Dieu fit, le Coran validant l’esclavage, est tout ce qu’il y a de plus respectable…
Ces attentats à la pudeur et à l’intégrité du corps féminin sont-ils des attentats terroristes ? Certes pas au sens de l’assassinat, mais comment douter qu’ils viennent d’une décision concertée, d’un mot d’ordre passée de bouche en bouche, de portable en portable (ce que les enquêtes ont déjà montré et que confirme Thomas de Maizière, ministre allemand de l’Intérieur), de façon à marquer son nouveau territoire d’Islam, de façon à soumettre et terroriser les femmes blanches et d’Occident, et par voie de contagion les hommes d’Occident »… On taxera de surcroit les éventuelles défenses et représailles commises par les Européens d’islamophobie. C’est alors qu’il ne faut pas se laisser intimider par ce mot accusateur, alors que ce dernier est nécessaire en tant que critique raisonnée et humaniste d’une religion qui n’a guère d’humanité ni d’humanisme[2].
Les viols par les troupes d’occupation, comme ceux subis par les Allemandes sous le soc des troupes soviétiques, voire américaines, pendant la seconde Guerre mondiale, sont hélas des pratiques guerrières récurrentes. Mais la nouveauté en l’occurrence est que les autorités des pays infiltrés par l’Islam tentent de les passer sous silence, voire de les excuser pour ne pas paraître post-colonialistes et islamophobes !
Angela Merkel, chancelière allemande et femme, doit se mordre les doigts d’avoir, en ce qui est pour le moins une maladresse, et pour le plus juste un suicide national, fait entrer un million de migrants, quand Ralf Jäger, ministre de l’Intérieur de Rhénanie-du-Nord-Westphalie confirme que les agresseurs étaient « presque exclusivement d’origine étrangère », et en l’occurrence Nord-Africains et Arabes[3]. Henriette Recker, maire de Cologne et femme, en un aveu de dhimmitude et de pusillanimité devant la violence sexiste, a recommandé aux femmes de sa ville de garder un bras de distance et d’adapter leurs vêtements face aux hordes d’adolescents et jeunes gens semblant islamiques. Validant la thèse abjecte selon laquelle la victime est coupable de son harcèlement à cause de son comportement. Où sont les mesures radicales qui doivent protéger la dignité de l’humanité ? Ne faut-il pas châtier selon la loi et expulser les réels coupables, y compris mineurs, fermer la grille devant toute nouvelle immigration venue de l’aire et de la confession islamique, hors cas avérés de dissidence devant cette dernière. Sauf que se lève une nouvelle difficulté, et de taille : les pays du Maghreb refusent maintenant de reprendre leurs ressortissants expulsés…
Pire encore, si possible, des zones de charia, au Royaume-Uni, en France, en Belgique (et caetera), gonflent leurs métastases, au point qu’à Wuppertal, en Allemagne, une « Police de la Charia » incarnée par des barbus, chasse l’alcool, les drogues, les jeux d’argent, la musique, la prostitution, les femmes sans voile, nourriture et boisson pendant le ramadan, exige le halal et la prière à heure fixe. En Allemagne, encore, les Juifs se sentent à peine plus en sécurité que pendant le nazisme, les barbus envahissent, comme à Zwickau, les piscines, les vestiaires féminins, s’y masturbent, y défèquent, harcèlent sexuellement des enfants, pour signer la fin de la mixité, du maillot de bain, de l’Allemagne libérale… Et de surcroit, il faudrait accueillir des migrants dont les épouses sont des mineures, des enfants ! Le silence impétueux de nombre de féministes fait peine à entendre… Le prosélytisme vindicatif de l’Islam s’abrite sous le motif spécieux qu’il n’est pas interdit par la loi de faire des recommandations religieuses. Il serait largement temps de d’abord faire respecter les libertés individuelles. Et refuser, écarter cette tyrannie avec une radicale fermeté.
Pourtant, par un hallucinant renversement des valeurs, ce sont les « Soldats d’Odin » finlandais, patrouillant dans les rues, pour protéger les passants et passantes des migrants, qui sont conspués, passant pour menacer la sécurité, alors que l’Etat n’assume plus sa mission régalienne de sécurité ! De même, les « Calaisiens en colère », patrouillent dans les rues, sans cesse menacées par les violences des migrants de la « Jungle de Calais ». On ne s’étonnera pas que les citoyens des deux sexes cherchent à s’armer pour protéger leurs vies et leurs biens. Bien sûr, l’on taxera d’extrême droite toutes manifestations de protestation, toutes représailles, quand nos Etats ne savent plus penser, ne savent plus assurer la sécurité des biens et des personnes. Alors qu’outre cette vague de violences sexuelles, l’on sait depuis bien des années que nos banlieues, dont celle de Cologne, sont vérolées par la délinquance et la criminalité des « Nafris », car c’est ainsi que l’on nomme là-bas les Nord-Africains. Plus d’un millions de migrants accueillis outre-Rhin en 2015, plus de 50 000 nouvelles demandes d’asile depuis début janvier, la coupe est plus que pleine pour que l’Allemagne de Goethe ne soit pas dénaturée, ravagée…
Que penser de féministes autoproclamées lorsqu’elles prétendent craindre de « faire le jeu » du Front National en France et de Pegida en Allemagne, si d’aventure elles dénonçaient haut et fort des agressions sexuelles venues de migrants, prétendant ainsi donner prise au racisme, à la xénophobie. La dignité humaine et féminine ne serait-elle bonne que pour les Européennes et négligeables pour des migrants aux religieux exotiques et à l’éducation machiste ? Que l’on ne veuille pas accuser tous les migrants, étrangers et immigrés, de quelque génération que ce soit, doit tomber sous le sens, évitant ainsi le piège de la généralisation abusive. Il n’en reste pas moins que ce sont essentiellement des tenants de l’Islam, des islamistes à divers degrés de conviction qui sont les coupables de telles violences inacceptables. Dénier cela, comme le font ces femmes battues enferrées dans le déni, comme lorsque que la police suédoise n’est plus tenue de mentionner l’origine ethnique des délinquants et criminels, serait faire l’autruche dans le sable de la soumission, trahir la cause de la dignité humaine et féminine héritée du Christianisme et des Lumières.
Il faut sortir de cette culpabilité postcolonialiste indue qui fait de l’immigré le nouveau prolétaire opprimé par le capitalisme du mâle blanc occidental, antienne postmarxiste débile. Quelques que soient les maux de la condition immigrée, l’Occident n’a pas à transiger quant au respect des valeurs d’intégrité et de liberté humaine et féminine. D’autant plus que cette agression massive est celle de l’Islam, rétrograde, totalitaire et infailliblement sexiste. Seule, ou presque, une femme, qui se signala par ces pages sensées contre le voile islamique, nous avons avec respect nommé Elizabeth Badinter[4], garde la tête haute et n’a pas crainte de s’élever contre ce scandale humanitaire. Il n’y a guère d’Amazones pour se révolter contre un viol collectif programmé par ces nouvelles armées d’occupation, guère d’Oriana Fallaci pour dresser le réquisitoire contre le totalitarisme islamique, contre « les féministes qui se fichent de leurs sœurs martyrisées par la burqa et le Coran[5] »… Quoiqu’Alice Schwarzer, célèbre féministe allemande, qui s’entretint avec Simone de Beauvoir[6], ne s’embarasse pas de politiquement correct en dénonçant les Turcs et autres migrants, en titrant : « Kalachnikovs, ceintures d’explosifs, et maintenant violences sexuelles», entretien dans lequel elle souhaite « plus de sincérité par rapport à la morale sexuelle et au potentiel de violence de l’Islam.[7] » Elle a bien conscience que fondamentalisme et harcèlement sexuel, sans compter criminalité et refus de l’intégration, vont en Allemagne main dans la main, rejoignant en cela l’essayiste Thilo Sarrazin[8].
Comment comprendre, ce qui ne signifie en rien excuser, ce phénomène, sans se référer au Coran, aux Hadiths, sans analyser la fabrique du mâle musulman. On sait en effet que pour nombre de Musulmans, et leurs imams, le Coran est leur constitution, selon les mots de Mohamed Khattabi, imam de Montpelier.
Il suffit alors de lire l’édifiante « Sourate sur les femmes » : « au mâle, une part égale à celle de deux femelles[9] ». À cette inégalité s’ajoute la polygamie, la parodie de justice et le meurtre : « Pour celles de vos femmes qui sont perverses, faites témoigner quatre d’entre vous. S’ils témoignent contre elles, faites-les demeurer dans les maisons jusqu’à ce que la mort les enlève ou qu’Allah fraye pour elles un sentier[10] ». Plus délicat : « Admonestez celles dont vous craignez la rébellion, reléguez-les dans des dortoirs, battez-les.[11] » Battre ses femmes est un ordre divin, tout comme les qualifier d’impures, puisque l’on ordonne avant la prière : « Si vous êtes malades ou en voyage ou si l’un de vous revient des latrines, ou si vous avez touché les femmes, et ne trouvez pas d’eau, recourez à un bon sable, frottez-vous le visage et les mains[12] ». On appréciera l’équivalence entre les latrines et les femmes.
« L’homme a autorité sur la femme[13] », ajoute le Coran. Si l’on rétorque petitement que Saint-Paul, dans le Nouveau testament, ordonne « Femmes soyez soumises à vos maris[14] », c’est oublier la haute dignité de la Vierge Marie, la légitimité de Marthe et le pardon accordée à Madeleine, prostituée qui eut l’honneur de laver les pieds du Christ, c’est oublier les saintes et les femmes Docteurs de l’Eglise, comme Hildegarde de Bingen et Thérèse d’Avila. Sans compter les 72 vierges qui attendent à son service sexuel le combattant terroriste au paradis de mahomet, alors que le paradis chrétien ne fait pas la moindre différence sexuelle.
La sexualité musulmane ne peut qu’être celle de la contrainte, du viol et du mépris des femmes. On note pourtant que le monde musulman sut s’honorer d’écrire, sous la plume d’Ali al-Baghdâdî, Les Fleurs éclatantes dans les baisers et l’accolement[15], au XIVème siècle, dans une ville du Caire passablement libertine, ou, sous la plume de Cheïkh Nefzaoui, Le Jardin parfumé[16], un traité d’érotologie qui fit au XVIème siècle autant la part belle aux hommes et aux femmes… Le sexe dans le monde arabe et la civilisation qui en découla permettent à Martine Gozlan d’affirmer : « la société islamique est donc une voluptueuse[17] ». Quoiqu’il faille se garder d’idéaliser comme elle les houris et les émois érotiques des hammams, et de ne pas oublier les prisons pleines d’esclaves sexuelles que furent les harems. Cette civilisation où l’érotisme avait sa part fut bientôt réprimée par divers pisse-vinaigres, entre salafisme, wahhabisme, talibanisme, fureur des imams et des ayatollahs.
Or, comme en témoigne l’analyse de Martine Gozlan, dans Le Sexe d’Allah, la servilité sexuelle des femmes n’a d’égale que la frustration des mâles. Journaliste voyageant de l’Iran au Maghreb, elle voit « partout la lourde et terrible obsession sexuelle poignarder le gracieux Eros oriental ». Elle dénonce avec une verdeur bienvenue la terreur islamique : « Assouvi dans un coït haineux ou fantasmé dans un onanisme extatique, le sexe organise la furie de tous les désaxés du djihad ». Elle observe que « la sexualité en Islam est toujours le porte-drapeau des intégristes[18] ». Puis elle ajoute : « Voyager en terre islamique, pour une femme, équivaut à n’être plus rien que sexe, appareil génital et machine à copuler de la racine des cheveux à la pointe des pieds. Sans abaya ni burqa, elle est nue ». D’où vient une telle obsession ? Avec bien de l’illusion, elle avance que Mahomet ne fut pas ennemi de l’érotisme, quoique s’arrogeant des prérogatives pédophiles avec Aicha épousée à 9 ans et incestueuses avec Zeinab, quoiqu’infléchi vers le pire par le puritain colérique Omar. Aujourd’hui, le cheikh Qaradhawi, qui vit à Bahrein, reprochant à l’Occident sa vague de débordement sexuel, règne sur les mœurs avec son livre : Le Licite et l’illicite en Islam, qui, contraire aux droits humains, fut d’ailleurs interdit en 1975 en France ; censure bien vite abandonnée faute de pouvoir vider les « librairies islamistes de Paris où pullulent les écrits prônant la charia et légitimant les châtiments corporels ». Martine Gozlan en cite quelques propos affriolants : « le regard est le messager de la tentation, le postier de la fornication. […] Je ne vous regarde pas car le regard conduit au rendez-vous, le rendez-vous à l’adultère, et l’adultère au sida.» Ce fauteur de haine contre les femmes et les homosexuels, ordonne, aux dépens de différents hadiths historiques un peu plus indulgents, l’envoilage et l’encapuchonnage de la femme : « il est plus parfait pour la femme musulmane de voiler sa parure jusqu’à son visage. Cela devient d’autant plus nécessaire si elle est belle et que l’on craint qu’elle ne tente les hommes[19] ». Le crime contre l’identité individuelle se double d’un crime contre la beauté. Il suffit cependant de parcourir nos rues occidentales pour constater que foulards et burqas (malgré l’interdiction faite à cette dernière) parquent la femme dans une abjection à la fois consentie et imposée par une idéologie obscurantiste millénaire. Abjection validée de facto par une tremblante mansuétude et pour ne pas générer de troubles, entendez des guérillas urbaines.
Ainsi, le sexe féminin invoilé devient une proie pour le viol, quand l’homme est au sommet de la frustration permanente, puisqu’il ne peut voir ni toucher aucune femme, hors la sienne, sans compter que la polygamie qui favorise certains prive mathématiquement d’autres de tout accès à la sexualité, hors la masturbation, la zoophilie, la pornographie et la prostitution, quoique ces deux dernières soient interdites en pays de Tartuffes… La polygamie n’est permise que pour les hommes, cela va sans dire, quand les 72 vierges qui attendent le fidèle combattant soumis à la loi du Prophète et de ses thuriféraires sont le signe d’un pénible fétichisme pour la virginité, sans compter que là encore aucun délice sexuel au gré de la femme n’est promis. On ne s’étonnera pas qu’une telle inéducation où l’enfant mâle apprend à survaloriser sa mère et mépriser toutes les autres femmes, où l’enfant mâle tête le lait du machisme, de la violence virile, de l’orgueil religieux, sans compter l’antisémitisme natif et le racisme anti blanc, conduise à d’immenses frustrations où la seule échappatoire se résout à travers le viol et la guerre. Ces derniers étant les bras armés du djihad.
Dans le Code pénal français, le viol est distinct des « atteintes sexuelles, commises avec violence, par contrainte ou surprise » qui peuvent être punies de cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende[20]. Que dire alors à une Allemande de Cologne, qui rapporte qu’on lui mit cent fois la main aux fesses et aux seins ? Las, on a pu voir en Belgique en 2012 un viol collectif filmé puni de trente mois d’emprisonnement avec sursis. En France, au Blanc-Mesnil, deux violeurs d’une mineure de 13 ans condamnés à cinq ans avec sursis en décembre 2015. Et un millionnaire saoudien, Ehsan Abdulaziz, innocenté au cours d’un procès pour viol, le 15 décembre 2015 à Londres, arguant qu’il avait « pénétré la jeune femme de dix-huit ans par accident[21] ».
L’on sait que 7% des femmes dans le monde seraient victimes d’un viol, et qu’en France, 86000 femmes en sont victimes chaque année, quoique seules 10% d’entre elles consentent à porter plainte[22]. Certes, si 52% des violeurs sont des étrangers, les 42 % restants sont Français, quoiqu’il faille s’interroger sur l’origine ethnique et culturelle de bien d’entre eux. Ce qui n’exclut pas les Français de souche, pour employer une expression controversée, de toute abjection du viol. La couleur de peau, l’appartenance religieuse et culturelle n’exonèrent personne du respect des libertés d’autrui.
Au-delà de ce que les niais et autres négationnistes ne taxeront que de faits divers, un totalitarisme s’installe. Apparemment paisible lorsqu’il s’agit du halal, du voile et des mosquées, visiblement guerrier lorsqu’il s’agit de viol et d’attentat, tous les deux terroristes. Le Choc des civilisations professé par Samuel Huntington[23] n’est pas qu’une théorie controversée parmi les nuées du fantasme et de la philosophie politique : il est palpable parmi les places et les banlieues de Cologne et de nos villes occidentales. Quand notre culture a pour berceau Athènes et Jérusalem, elle se décline au travers des sciences, de la tolérance et de la liberté des Lumières, sans être incompatible avec des cultures apparemment fort lointaines, comme celle du Japon. Si l’Islam est dans l’incapacité de renier sa tyrannie religieuse, idéologique, guerrière et sexuelle, il reste rigoureusement incompatible tant avec un féminisme qui est de l’ordre du droit naturel, qu’avec un humanisme au service des droits individuels et du respect du développement d’autrui. Pour beaucoup, sinon la plupart, les Musulmans montrent que leur intégration est non seulement un ratage, mais un refus offensif. Pour résoudre ce conflit cruel, nous aimerions en appeler aux valeurs de tolérance professées par Voltaire[24]. Faudrait-il plutôt rappeler Charles Martel ?
Thierry Guinhut
Une vie d'écriture et de photographie
[1] Le Parisien.fr, 23 01 2016.
[2] Voir : Sommes-nous islamophobes ?
[3] Le Figaro, 12 janvier 2016.
[4] Marianne, 21 janvier 2016.
[5] Oriana Fallaci : La Rage et l’orgueil, traduit de l’italien par Victor France, Plon, 2002.
[6] Alice Schwarzer : Entretiens avec Simone de Beauvoir, Mercure de France, 2008.
[7] Die Welt, 15 01 2016.
[8] Voir : Vérité d'Islam et vérites libérales : Philippe d'Iribarne, Elisabeth Schemla, Thilo Sarrazin
[9] Coran, 4-11, traduit de l’arabe par André Chouraki, Robert Laffont, 1990, p 165.
[10] Coran, 4-15, ibidem p 167.
[11] Coran, 4-34, ibidem, p 173.
[12] Coran, 4-43, ibidem, p 175.
[13] Coran, 4-34, ibidem p 173.
[14] Ephésiens 5-22, Bible, tome III, Le Club Français du Livre, 1965, p 3672.
[15] Ali al-Baghdâdî : Les Fleurs éclatantes dans les baisers et l’accolement, traduit de l’arabe par René Khawam, Phébus, 1989.
[16] Cheïkh Nefzaoui : Le Jardin parfumé, traduit de l’arabe par René Khawam, Tchou, 1981.
[17] Martine Gozlan : Le sexe d’Allah, Grasset, 2004, p 92.
[18] Martine Gozlan, ibidem p20, 65.
[19] Martine Gozlan, ibidem p 150, 154, 155,158.
[20] Article 222-22.
[21] Marie-Claire, 17-12-2015.
[22] Marie Claire, ibidem.
[23] Samuel P. Huntington : Le Choc des civilisations, Odile Jacob, 1997.
Photo : T. Guinhut.