Lambert Schlechter : Le Murmure du monde. 40 ans d’écriture,
Phi, 2022, 656 p, 39 €.
Lambert Schlechter : Wendelin et les autres,
L’Herbe qui tremble, 2022, 82 p, 16 €.
Lambert Schlechter : Je n’irai plus jamais à Feodossia,
Tinbad, 2019, 232 p, 22,50 €.
Si nous ne sommes que poussière, rien de tel qu’un monument, non de marbre, mais fort de papier pour nous survivre. Du moins c’est que choisissent écrivains et poètes, s’ils ont un éditeur qui ait consenti à l’incertain investissement. Pour ce faire chaque mot devrait être à soi seul la quintessence du poème, appelant une sorte, sinon de minimalisme, de concision pure et impeccablement évocatrice, quoique l’on puisse y préférer un déferlement baroque. Mais au long d’une vie, vers et « proseries » glanées peuvent aboutir à une somme immense, même si, comme chez Lambert Schlechter, son titre parait chez un éditeur au nom d’une brièveté toute augurale : Phi. Modeste et cependant cosmologique, son livre réunissant quelques décennies de création use de l’oxymore pour apparaître : Le Murmure du monde. Auparavant ou conjointement, il faut compter sur un discret lyrisme qui insuffle aux vies croisées de ses personnages, parmi Wendelin et les autres, de proliférants et vigoureux murmures. Plus acide est son volume Je n’irai plus jamais à Feodossa. Tant que la Faucheuse n’arrêtera pas sa main, des addenda ne cessent d’ajouter les codicilles d’Eros à ce murmure, génésique et pollinisateur.
Patiemment tissé au cours de ses plus fougueuses et mûres années, collationné à la veille du grand âge (notre poète est né en 1941), ce Murmure du monde semble un de ces codex médiévaux fait pour la continuité des siècles. Lourd et sévère volume, stèle poétique, orné du portrait buriné en noir et blanc de l’auteur, il impose, il séduit, il caresse les doigts de son cartonnage, invite à poser en quelque page secrète l’un des deux signets. C’est grâce à l’attention de Francis van Maele des Éditions Phi que ce volume de 655 pages aux « 40 ans d’écriture », prétend à l’exhaustivité chronologique, parfois en allemand à l’aube du recueil, presque toujours en français, car, bilingue, Lambert Schlechter est luxembourgeois.
Compilant en ordre concerté une longue quête poétique, non sans une poignée d’inédits, l’écrivain, grand ressasseur babélien et « loquèleur », fait s’entrechoquer la joie et le désespoir en une sorte d’autobiographie monstre dont ne pouvions reconnaître la mesure parmi les recueils épars jusqu’alors. Comme en un contraste bien senti entre l’immensité de l’œuvre et la modestie de la vie, il faut se reporter à la fin du volume pour consulter une « auto-bio-graphie » réaliste.
La liberté d’écriture est parlante dès le second volet de l’ensemble : La Muse démuselée. Lambert Schlechter aime les jeux de mots, mais les jeux de mots signifiants. Eros et Thanatos voisinent, se combattent, s’enrichissent l’un l’autre, « jetant cette grappe de sperme / pour féconder la fée alphabétique ». En une allusion à la naissance d’Aphrodite, la création poétique est comparée à un orgasme priapique. Femme autant que Muse, elle est « la plus sœur de mes putains / la plus ange de mes amantes ».
Poèmes en vers libre, parfois des vers blancs et en octosyllabes, voisinent avec de plus nombreux poèmes en prose, voire des aphorismes. Ainsi les premières pages prosaïco-poétiques de 1988, où il s’agit de boucher des « failles », ne sont pas sans faire penser à Henri Michaux. De brefs paragraphes sont plus loin des « Pieds de mouche » ; par exemple : « Le texte sera toujours hybride et orphelin. Ce que je dis autour de la mort, c’est tout ce que je peux dire ». S’en suit en conséquence « Le silence inutile », car « L’Antigone de dix-sept ans est devenue ma femme deux ans plus tard, à trente-huit ans elle est partie […] Deux mois après sa mort j’ai subitement recommencé à écrire ». Parmi ce qui pourrait être les bribes essentielles d’un journal, le flux du temps fuse, l’écriture est à nu, tragique, élégiaque. Ne reste alors, en cohérence avec le titre suivant, qu’une Ruine de parole, soit un « roman schématique et sentimental », en une facétieuse confusion des genres, roman poétique répondant à celui que lecteur entretient confusément au fond de lui-même. Car la déploration déferle quand « le cœur n’est plus qu’une baudruche d’éboulis ».
Les explorations encyclopédiques vers le passé, chinois, ou frappés par les tragédies de l’Histoire, se multiplient vers la nature et le cosmos, la dentelle de l’écriture allant du microcosme du « Papillon de Solutré » au macrocosme du « Piéton sur la voie lactée », pour reprendre quelques titres de-ci-de-là. Et quoique modeste, humble, ce murmure est parfois bruyant, résonnant, revendicatif, voire blasphématoire, tel ce nouveau fragment 9087 du Journal intime de Dieu :
« Pour ce qui est de la Trinité, il y en a deux selon les théologiens : la Trinité du Ciel, c’est moi, le Fiston et le Paraclet ; - et la Trinité terrestre : Jésus-Marie-Joseph, c’est les trois noms brodés en arc et en fil rouge sur la chemise de nuit de l’épouse au-dessus du trou pratiqué spécialement à la hauteur du bas-ventre pour qu’y passe, en cas de mâle & maritale fringale, le membre de l’époux afin d’accomplir, sans trop pécher, sa tâche de procréation, dans l’obscurité, sous la couette, et sous mon impassible regard, d’un nouveau corps stigmatisé, dès la première nanoseconde par le péché originel, damnation pour l’éternité, dans les flammes ou sous les glauques voutes des Limbes, sauf baptême à l’eau courante, en cas de mort prématurée, ce qui est le cas pour un bébé sur deux, sous mon impassible regard[1] ».
Célèbre pour son Classique du thé, premier ouvrage sur le sujet, Lu Yu est un écrivain chinois du VIII° siècle. Le voici devenu personnage récurrent et fictionnel de l’œuvre de Lambert Schlechter, sans doute une sorte d'alter ego. Parmi les nombreux « Billets pour Lu Yu sur presque la moitié des choses du monde », choisissons l’un des plus récents, inédit, que nous nous sommes permis de copier du mur Facebook du poète et que nous publions ici in extenso ; car se serait le mutiler que de se contenter de quelques bribes :
« C’est une permanente irrésolution, dis-je à Lu Yu, ce qui nous met dans une permanente évanescence, dis-je à Lu Yu, comme s’il pouvait, comme s’il voulait encore m’entendre, simulateur que je suis, nous sommes sur un fil assez tendu qui peut lâcher à tout moment, et j’en suis tout à fait conscient, dis-je à Lu Yu, dans l’intention de lui faire part à demi-mot de ma situation, mais Lu Yu a toujours préféré les entretiens sur le chanvre et les mûriers, plutôt que ces arpentages spéculatifs dans les marges de l’existence, où moi trop souvent je m’avance, couard et poltron, mimant une torve et interlope témérité quant au destin, je lui avais sans doute trop longuement parlé de mon souhait de retourner dans la bienveillance de Valérie que j’ai outragée dans un accès de démence érotique, je note la date du jour au bas d’un poème de Lu Yu où il y a déjà trois dates de lectures précédentes, « je n’abandonne jamais les poèmes », écrit-il, « mes yeux assombris lisent des livres qui me piquent comme des ronces », écrit-il, il est vieux, il écrit ce poème dans sa retraite de Shan yin au bord du lac du Miroir, à 79 ans, ce qui précède d’un an l’âge de 80, mon âge, l’âge définitif & avéré de toutes les dépravations et relâchements, l’âge où aucun rachat n’est plus envisageable, où toutes les tares camouflées remontent à la surface et se mettent au premier rang, faire front face au néant, où toutes les causes atténuantes s’épuisent, s’effilent, s’effilochent et s’effrangent, lamentablement, il écrit son poème, puis part à la forêt, sans sa canne, ramasser quelques branches mortes, il est encore vaillant pour porter du bois sec, et quand il rentre, il laisse courir le pinceau à sa guise, « comme des écailles de poisson les nuages tapissent le ciel du crépuscule… », il ne va pas réagir à mon aveu concernant l’outrage à Valérie, il n’a jamais thématisé ce domaine-là, j’ai agressé Valérie en me précipitant sur elle, pour soulever sa robe, agenouillé devant elle, par une sorte de dévotion aussi fervente que feinte, et l’envie irrépressible de poser un baiser sur le bas de sa culotte, et faire de tout ça une confession soumise à Lu Yu, qui ne doit pas se faire illusion sur qui je suis, un usurpateur, un obsédé, un simulateur quand j’évoque mes irrésolutions et l’évanescence dans laquelle j’évolue dans les marges de l’existence, escomptant que la bienveillance de Lu Yu déteindra sur Valérie et qu’elle veuille à nouveau m’accueillir dans sa bienveillance, d’où elle m’avait, à raison, chassé, quand elle arriva chez moi, elle m’avait dit, avec son magnifique sourire : « je suis la présence féminine », et avec la mauvaise foi de l’obsédé, j’avais pris ça au pied de la lettre, pensant qu’en quelque sorte elle s’offrait, et j’en avais profité pour l’assaillir, Lu Yu dit : « que veux-tu que je te dise », et ne dit rien, un peu désemparé, il rentre de sa randonnée avec une brassée de bois sec, et va puiser une casserole d’eau au puits, derrière le rang des mûriers, « ce soir, dit-il, on va se faire un petit thé, et on devisera des choses de la vie, je serai à ton écoute, dit-il, tu mettras ta chemise blanche et tu me réciteras tes louches romances, mais ne compte pas trop sur ma bienveillance, je ne pense pas que tu la mérites »
Entre confession et vérité autobiographique, le texte, obsessionnel et lancinant, fait feu de tout bois, érotisme encore, culpabilité, rédemption par l’écriture, finitude, heurt à la porte du destin et du monde… Car nombre de tragédies et de drames marquèrent l’existence de notre poète. En effet, outre les deuils, le 18 avril 2015, la maison dans laquelle il avait vécu depuis 2006 à Eschweiler dans les Ardennes fut détruite par un incendie, et des milliers de livres de sa vaste de bibliothèque, ainsi que 95 % de tous ses manuscrits furent anéantis. L’on imagine aisément le traumatisme, heureusement partiellement rédimé par la publication de l’immense opus.
Le ruissellement poétique témoigne d’une curiosité et d’une culture ogresques. Ainsi, dans Comment Mirka dans une clairière de la forêt Wolski permet à Copernic de déboutonner son corsage, titre coquin et cosmologique digne de froisser les pudibonds et les vétilleux, les allusions, entre Spinoza, Bach, Sloterdijk et Barthes, jamais gratuites, pullulent. Une liste en anaphores emporte tout sur son passage : « Comment, pour mettre la femme à nu, Schiele n’est jamais passé par une Eve ou une Diane ». Ou encore : « comment, pour ne pas écrire « la bile noire de l’amertume », on écrit « le sang violet de l’améthyste », - - - - - - c’est un beau souci que celui des beaux titres ». Et nous devons convenir qu'Une Mite sous la semelle du Titien, en est un bien beau...
Le goût du dialogue entre peinture et texte est consubstantiel à Lambert Schlechter, puisque Wendelin et les autres (présent parmi Le Murmure du monde, mais sans les illustrations) est orné par Lysiane Schlechter, dont la gravure encrée, les bleutés, les ocrés et les rosés ont quelque chose de délicieusement vieillot, non sans humour et ironie puisque l’écrivain âgé est figuré dans son sommeil, sous les traits d’une accumulation de crânes, à l’occasion d’un memento mori, contemplant des portes et des apparitions peut-être mystiques, siégeant sur le globe terrestre…
Mais, nous direz-vous, Wendelin et les autres est un recueil de nouvelles et non de poèmes ! Outre que la chose est peu narrative, peu dramatique, il y a là une parenté bien sensible avec Je n’irai plus jamais à Feodossa, sous-titré « proseries », mot-valise qui n’est pas sans faire penser aux « proêmes » de Francis Ponge[2]. À la prose en effet se marient une musicalité, un flux métaphorique, caractéristiques de l’esthétique de la poésie.
Une quinzaine de proses faites d’une seule longue phrase se suivent et se répondent parmi Wendelin et les autres. Si cet homme ordinaire est le premier de la liste, les suivants, bien que se nommant Pietro d’Azaro, Carl Niggeler, Tsung Chih, Qaanoshinqaaha ou Ropanapor, en autant de déclinaisons de l’humanité qui parsèment le tour du monde, de la Chine au Pérou en passant par l’Italie, sont autant d’alter ego fantasmatiques, ce qu’autorise le don de métamorphose de la poésie. La preuve, notre Wendelin aperçoit depuis le tram « un corbeau perché sur un poteau pourri, comme un quatrain chinois » ; la preuve encore, il pense à l’herbier d’Emily Dickinson[3]…
Ce sont des épiphanies visuelles, comme cette « nature morte » de citrons devant le peintre qui veut faire sentir « la puanteur en peinture », comme ce gardien d’ossuaire qui tient un cahier marqué : « Almanach des Orchidées ». Voilà des occupations futiles et cependant essentielles, à la lisière du vide et plein cultivé par la calligraphie extrême-orientale. L’un s’occupe de « l’ouïe des escargots », l’autre d’un caméléon, alors qu’un excentrique est captivé par la « perspective du regard » au travers d’une enfilade de portes, mais aussi par ses tulipes et ses « merveilleuses parties honteuses » !
Ces étranges bonshommes, souvent des solitaires, voire des anachorètes, aiment les chemises blanches ; ils habitent sur une île, au bord d’un lac ou de la mer (car Qaanoshinqaaha est « prince de l’écume »), parfois d’une voie ferrée, vivent d’habitudes bien ancrées, sinon obsessionnelles, comme est obsessionnelle la mélopée de chacun de ces textes prenants. Reto Spingwa goûte le mot « béréchit » qui veut dire en hébreu « au commencement », et pourtant il hait Dieu. Quant à Nonatto, il égrène au rythme d’un « fabricant de clavecins », le catalogue de ses infirmités et malheurs, réels ou imaginaires ; alors que lui répond un fabriquant de masques, nommé « Herménégilde Duputois ». Drôle de zig, Paul-Emile Dotremont préfère « figoter dans les nébroleries », et lire son Petit Larousse Illustré, qui est une sorte de miroir mieux ordonné, mais moins étonnant que notre recueil, qui n’est pas sans mélancolie prégnante, ni sans joyeusetés piquantes.
Nouveau démiurge, Lambert Schlechter compose un rugueux et brillant bouquet de poèmes en prose testamentaire, car les personnages, sinon l’homme matriciel qui les réincarne, est âgé, car ce sont « des gammes de lucidité préventive ». Le coruscant recueil demande à être relu, dégusté…
Neuvième volume de la série intitulée Le Murmure du monde, Je n’irai plus jamais à Feodossa se veut une autre facette de l’écriture vigoureusement évocatrice, parfois grinçante de Lambert Schlechter. Reprenant le moule compositionnel et récurrent d’une page ou deux qui fluent sous le débord d’une vaste phrase, voici « 99 proseries ». Féodossia étant un port de Crimée, au sud de la Russie, nous voici emportés dans une vaste rêverie nostalgique en forme de périple géographique, car « la Terre tourne », en son vertige. Le « monologue » fait se croiser « mille scarabées en route », un « enchevêtrement proprement amazonien », le tout sur un rythme prestissimo. Indubitablement la raison en est capitale : « il écrit son livre, compulsivement, dans la mortelle ville, écrit son livre, afin de moins mourir ».
Pêle-mêle déferlent les allusions aux paysages et aux poètes chinois, la « mélancolie dévastatrice », « alpines & dolomitiennes & capadociques dégringolades ». La langue est travaillée, malaxée, subvertie, alternant les grâces poétiques et les attaques verbales contre le sort et le destin, les appétits érotiques crus, assumés, et l’orfèvrerie calculée de l’œuvre d’art que la prose poétique enfante : c’est « le cahier « Morphée », qui est le cahier des rêves ». Et là où rôde le souvenir de l’attachante et curieuse « Loula », le journal intime explose en fragments carabinés pour se ramasser en un vœu pieux : « dans le métaphorique cachot du désamour, le souci de soi quant à la quotidienne survie ». Ainsi le diariste aux perles baroques, sculpte, étrille et catapulte la langue.
Si l’on veut découvrir le projet, voire le manifeste, qui innerve l’écriture de Lambert Schlechter, ouvrons Enculer la camarde, dont le titre, qui n’est pas loin de Maurice Roche[4], dit bien le défi jeté entre Eros et Thanatos :
« écrire c’est faire baisser
le niveau de l’encre dans l’encrier[…]
c’est choyer la respiration
échapper à l’étouffement
c’est à l’aveuglette
donner coloris au clapotis des minutes […]
c’est épuiser le mot mort […]
c’est faute de mieux
c’est bonheur lorsque le mot vient
c’est beau comme baiser
c’est horreur vermine & suicide
c’est les sept dernières paroles
sans vinaigre et sans violon
c’est aller comme va le scarabée
c’est l’échapper belle et à l’onction extrême
c’est éventer à tout le monde des trucs de syntaxe intimes
qui n’intéressent personne
sauf l’amante jolie et fraîche et secrète
qui demande : comment es-tu ?
c’est dégueuler le sirop bigot des curés
et réimaginer des religions fraternelles et poétiques
des prophètes souriants
et des saintes sans chasteté »
Le Livre de la mour et de l’à mort couronne non sans ironie la somme du Murmure du monde, qui achève l’énorme recueil, sinon l’œuvre, encore en devenir : « Tu es mort, lisant la page d’un mort ». Malgré le discours ici proposé, il y a bien un maître de cérémonie à la vie, et c’est bien le poète : « Il n’y a pas de maître de cérémonie qui préside au ruissellement des atomes à travers le néant - - - - - - et ça vous produit anémone goudron caillasse orties nuages orteils aisselles pieds nus - - - - - - et tous les dons que je devine ». Et encore nous passons l’abondance des « pubis joliment velus », parmi ce « livre des émerveillements », qui renvoie à des pages plus anciennes conçues comme une « théorie de l’univers ».
Il n’y a qu’un pas d’Eros à Thanatos. Et les poètes, depuis l’Antiquité le savent. Ce ressassement métaphysique use d’infinies variations ; et celles de Lambert Schechter ne sont pas les moindres, qu’il s’agisse de leur étendue ou de leur acuité, de l’abondance des thématiques et de sa personnelle stylistique. Baroque coruscant, rabelaisien jouissif, diariste poétique têtu, créateur d’une armée de mots pour livrer un combat perdu contre le néant, notre poète nous laissera néanmoins son explosante constellation.
If you except somme parts in German, all is written in French...
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Des livres publiés aux critiques littéraires, en passant par des inédits : essais, sonnets, extraits de romans à venir... Le monde des littératures et d'une pensée politique et esthétique par l'écrivain et photographe Thierry Guinhut.