D'Hypérion à Flashback, les titanesques science-fictions homériques et géopolitiques de Dan Simmons.
Poitiers, Vienne. Photo : T. Guinhut.
D'Hypérion à Flashback,
les titanesques science-fictions
homériques et géopolitiques
de Dan Simmons.
Dan Simmons : Hypérion,
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Guy Abadia,
Robert Laffont, 2022, 510 p, 23 €.
Dan Simmons : Les Cantos d’Hypérion,
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Guy Abadia,
Robert Laffont, 2003, 1288 p et 1010 p, 25 & 26 €.
Dan Simmons : Ilium,
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean-Daniel Brèque,
Robert Laffont, 2012, 618 p, 23 €.
Dan Simmons : Flashback,
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Patrick Dusoulier,
Robert Laffont, 2012, 528 p, 22,50 €.
Dan Simmons : Le Nez-boussole d’Ulfänt Banderoz,
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Sébastion Guillot,
Robert Laffont, 2022, 192 p, 18 €.
Les voies de la science-fiction sont presque aussi impénétrables que celles des dieux. Tant ils sont, en Hypérion, multiples, chrétien, grichtèque, panislamique, cruciforme bikura, voire zen gnostique, dans l’hégémonie de l’œuvre polymorphe du romancier polygraphe américain Dans Simmons (né en 1948)… Mais aussi des dieux de l'Olympe, lorsqu'ils veillent et jouent d'influences au-dessus de la guerre de Troie, sur Hector, Achille et Ulysse. Ainsi Dan Simmons, depuis le tour de force de sa tétralogie Les Cantos d’Hypérion, en passant par Ilium puis son pendant, Olympos, ajoute aux treize siècles de son space opera un étage temporel et technologique réécrivant les récits homériques. Le titanesque Dan Simmons montre une fois de plus combien il a de cordes à son talent. Qui compte le thriller fantastique de L’Echiquier du mal, et le remake du récit d’exploration polaire à la lisière de Jules Verne et du roman gothique, intitulé Terreur. Sans compter qu'en infiltrant une trame policière parmi la science-fiction presque contemporaine de Flashback, le voici imaginant une guerre islamique ravageant les Etats-Unis d'Amérique. Décidément le romancier aime surplombler et manipuler les conflits de l'Histoire, tant passée que future. Plus ludique est son Nez-boussole d’Ulfänt Banderoz, qui relève plus exactement de la fantasy. Et si les prodiges de la littérature s’étaient déplacés des classiques aux prouesses narratives et conceptuelles de la science-fiction ?
Toutes les dimensions du passé, de l’avenir de l’humanité, ses complexités, déboires et aspirations apparaissent dans l’œuvre de Dan Simmons ; et au premier chef dans ses Cantos d’Hypérion. Gigantesque prélude, le volume inaugural, laconiquement intitulé Hypérion, paru aux Etats-Unis en 1989, doit propulser le personnage du Consul vers une planète lointaine ainsi nommée par allusion au poème du romantique anglais John Keats[1]. Mais quoi de mieux pour occuper les longueurs d’un tel voyage que de confier aux sept pèlerins le récit de leurs aventures et ainsi leur liens avec la dite planète, menacée par l’ouverture des « tombeaux du Temps » et par le « Grichte » sanguinaire qui en occupe le point névralgique ? L’on devine ici un souvenir du procédé des récits emboités, tel qu’en usa un Chaucer dans ses Contes de Canterbury, ce qui renforce l’aspect métalittéraire du roman-somme. Ce sont, dans l’ordre d’apparition, un prêtre, un soldat, un poète, un érudit philosophe, une femme-détective, un diplomate, soit notre consul enfin. Parmi ceux-ci s’est glissé un traître ; lequel ? Et si la légende rapporte que six parmi les pèlerins seront sacrifiés au « Gritche », qui sera le survivant, qui sera « L’Elu » ?
Il faut attendre le second volet, La Chute d’Hypérion, pour explorer les mystères dangereux, voire apocalyptiques, d’un tel parage. Découvrir, au cours d’une narration chronologique cette fois, le « Gritche », monstre aux griffes acérées, auquel tout un peuple voue un culte suicidaire. À l’instar du « parasite de résurrection », en quoi consiste le « cruciforme », il atteste combien il s’agit de religions de la souffrance, ce dont témoigne également « l’arbre aux épines » qui empale des milliers de vivants. Le mystère effarant du mal reste entier… Ce qui fait écho à L’Echiquier du mal[2],l... roman fantastique et policier, à la recherche d’un ancien tortionnaire nazi qui ne cesse de sévir, des décennies après. L’action est trépidante, l’angoisse est prégnante, surtout lorsque le meurtrier s’insinue dans l’esprit de ses victimes devenues pions d’un jeu d’échec mortel...
272 ans plus tard, Endymion et L’Eveil d’Endymion font l’objet du second diptyque dans cette tétralogie dédiée à John Keats. Berger devenu soldat puis guide pour chasseurs, Raul Endymion doit protéger Aenea, fille de l'ancienne pèlerin Brawne Lamia, également messie venue des temps passés. Ainsi, au-delà de la réécriture du mythe des Titans vaincus par les divinités olympiennes et chantés par l’omniprésent poète John Keats - réincarné en un « cybride » - s’accomplit la renaissance religieuse…
Le Space opera exhibe sa dimension politique, entre galaxies lointaines gouvernées par l’ « Hégémonie », sous l’autorité de Meina Gladstone, invasion des marges de l’empire par les « Extros », guerres interstellaires complexes, « portes distrans » reliant les planètes les unes aux autres – exception faite d’Hypérion – s’allie à des avancées scientifiques inouïes, tels une considérable intelligence artificielle avant l’heure, tapis volants à « propulsion Hawking », « traitement Poulsen » de résurrection auquel le poète Martin Silenius a sacrifié. Les allusions à l’entropie, à la biologie des machines, celles au philosophe chrétien Pierre Teilhard de Chardin nourrissant la quête mystique, la richesse stylistique, épique et poétique, tout contribue, sans lourdeur ni pédantisme, sans nuire à l’efficacité narrative, à une réussite époustouflante.
Hubris et ruines des civilisations, amours émouvantes, celui édénique de Merin et Siri, et déchirantes, celui de Sol pour sa fille dont le temps est renversé, rien ne semble avoir été oublié pour tisser cette fresque pluridimensionnelle, des plus immenses perspectives spatiales et temporelles aux plus infimes, intimes et coruscants détails. De surcroit les registres employés varient sans cesse : épique au premier chef, lyrique, tragique, burlesque, parodique, sans compter les registres de l’argumentation, judiciaire, épidictique, délibératif, qui conviennent à une œuvre politique aux complots, machinations et résolutions nombreux.
Presqu’exactement contemporain, soit deux ans après, du cycle de La Culture de Ian M Banks[3] – une utopie techniciste et philosophique, en quelque sorte anarchique – celui d’Hypérion présente avec ce dernier des points communs : guerre intergalactique, humanité dirigée par les intelligences artificielles, ici le « TechnoCentre », mais ce serait exagérer les familiarités afin de déprécier l’un ou l’autre. D’autant que la virtuosité poétique de Dan Simmons fait la différence, sans omettre la pertinence philosophique et théologique.
Homère : L'Iliade, Jean de Bonnot.
Photo : T. Guinhut.
La récurrence des allusions mythologiques dans les Cantos d’Hypérion précède à juste titre un autre diptyque explicitement consacré à la guerre chantée par Homère. Dans le premier volume, intitulé Ilium, un universitaire du XX° siècle est envoyé depuis le futur afin d’observer la guerre de Troie, des « Moravecs » passionnés de Proust et Shakespeare enquêtent sur l’activité quantique de Mars, alors que les Terriens, surveillés par les Vyonix, sont devenus des niais. Trois histoires et trois temps se rassemblent sous le regard hypertechnologique des dieux grecs à l’affût du meilleur et du pire de l’humanité et de la post-humanité. Les interventions d’Aphrodite, de Zeus et autres divinités, s’expliquent alors grâce à d’éblouissants recours à la physique quantique et aux nanotechnologies. Homère a-t-il fidèlement rapporté cette guerre ? C’est ce que l’on tentera de vérifier, à la croisée de la réécriture de l’épopée et d’une intertextualité virtuose.
Certes, cet Ilium, auquel succède Olympos, en un diptyque historico-poétique impressionnant croisant mythologie et space opéra, n'a peut-être pas de bout en bout la puissance d'Hypérion, cette tétralogie radicalement indépassable. Là où ce dernier nous entraînait dans un suspense aventureux sans équivalent, et ce avec une écriture et une pensée stupéfiante, qu'il s'agisse de création poétique, de religions et de civilisations imaginées, la réécriture homérique pêche parfois par le manque de concision, les longueurs, les répétitions dommageables. Mais qu'importe, dira-t-on devant l'ambition assumée...
Rien de tel donc que la culture des grands poètes, dont Dan Simmons fait indubitablement partie, pour comprendre les évolutions, le passé et les futurs des mondes… La science-fiction postmoderne, riche de tant d’allusions, récits et références, ne se sépare pas de la littérature classique et se trouve être le refuge le plus adéquat et le plus développé du genre épique redevenu contemporain.
Plus près d'aujourd'hui, en un futur très proche, soit en 2035, notre démiurge romancier plonge dans la psyché d’un ex-policier, veuf de surcroit, d’où le titre : Flashback. Suite à l’accident de la route qui a tué sa femme Dara, Nick traîne sa déréliction dans un monde sabordé par l’Histoire. Il n’est plus qu’une dépendance continue au « flashback », une drogue que l'on devine capable de lui faire rejoindre un passé heureux et perdu. C’est à peine s’il prend au sérieux le conseiller Nakamura qui l’engage pour retrouver l’assassin de son fils Keijo, une vieille enquête restée infructueuse dix ans plus tôt. Aux ficelles élimées du thriller s’ajoutent deux axes qui donnent indubitablement du corps à l’ouvrage : entre réflexion sur la mémoire et les conflits politico-religieux exacerbés, le roman brosse une fresque alarmante de ce que nous pourrions, en 2035, devenir.
L’épigraphe de Marcel Proust ouvre alors au lecteur une porte sur l’ambition - mais en même temps la respectueuse reconnaissance - de Dan Simmons. Ses autres livres s’appuient d’ailleurs sur de persistantes allusions à Homère (Ilium et Olympos en tant que réécritures science-fictionnelles de L’Odyssée), à John Keats (pour Hypérion) et à Shakespeare, dont un personnage de camionneur est ici féru. Ainsi, au service de la mémoire, qualifiée par Proust d’ « espèce de pharmacie, de laboratoire de chimie, où on met, au hasard, la main tantôt sur une drogue calmante, tantôt sur un poison dangereux », notre prospecteur d’univers imagine une substance aussi séduisante que redoutable qui permet de revivre avec une profonde acuité ses souvenirs. Interdite par l’Islam, elle plonge une bonne partie de l’humanité dans la torpeur. Existe-t-il un « flashback deux (…) totalement immersif », se demande Nick ? Il permettrait de vivre le bonheur de fantasmes sans cesse développés, comme « se construire une vie nouvelle avec Dara »… Dans quelles cuves contrôlées par de politiques puissances plonge-t-on des cobayes humains pour la tester ? Est-on sûr à la fin d’y avoir échappé ?
Jouant sur nos nerfs et nos peurs - de manière moins fantasmatique que réaliste - Dan Simmons dresse également le portrait d’une Amérique et d’un monde pré-apocalyptiques. Le « Califat Global », au profit duquel les Européens ont abandonné leur culture, a vitrifié Israël, pris le contrôle de la moitié de la planète et des trois quarts des Etats-Unis. Il est contré au sud par les « Spaniques » et leur « Reconquista », alors que les Japonais rétablissent les traditions des « Shôguns » qui luttent d’influence pour placer leurs pions sur l’échiquier géopolitique.
D’où vient cette dégringolade des Etats-Unis ? Dans une analyse pertinente, Dan Simmons rappelle la dette et les « programmes d’aide sociale colossaux », la tolérance toute empreinte de lâcheté envers les Musulmans. Des allusions à la « folie sur le réchauffement climatique qu’on prétendait d’origine humaine », à l’administration Obama (qui n’est pas nommé), à la République islamique d’Iran dont on n’a pas su arrêter le délire meurtrier, ajoutent une dimension polémique que le lecteur restera libre d’apprécier à sa juste valeur, à sa qualité d’avertisseur. Ainsi Dan Simmons fait reprendre par son camionneur cultivé, qui sait citer Alexis de Tocqueville, la célèbre citation de Churchill : « Le socialisme est une philosophie de l’échec, le credo de l’ignorance et la philosophie de l’envie. Sa vertu inhérente consiste en une égale répartition de la misère[4] ».
Ainsi l’avertissement est lancé. Dans la tradition de La Machine à explorer le temps de Wells, où l’avenir de l’humanité se résolvait par la faillite de l’humanisme et la victoire d’un souterrain prolétariat vampirique, l’anticipation politique engagée se veut alors rationnellement prédictive, se faisant implicitement injonctive : gare à la chute de l’Europe, des Etats-Unis, de la liberté et de la prospérité !
Sous l’égide d’un narrateur omniscient qui alterne les récits des aventures de Nick et de son fils Val jusqu’à ce qu’ils se rejoignent enfin, le roman feuilleton, dans la grande tradition du réalisme du XIX° et de la narration hollywoodienne, est sans cesse efficace, entraînant, faute d’être réellement novateur. La dimension épique, indubitable, comme il sied à ce genre de science-fiction géopolitique, aurait un peu tendance à rendre parfois le héros un peu ténu, au milieu des enjeux planétaires et religieux de cette guerre des mondes, résolvant, presque à son corps défendant, une énigme qui le dépasse, grâce à la mémoire cachée du portable de son épouse, sa chère Dara disparue dans une impeccable machination… L’archétype de la lutte du bien et du mal aboutit ici, non pas sur une victoire absolue du premier, mais sur un chemin d’espoir où les valeurs de l’Amérique pourraient alors, au-delà du chaos, être restaurées. Ainsi la littérature fournit-elle au lecteur et à une nation, dont la constitution fut issue des Lumières, l’abîme de ses peurs et le ressort qui lui permettra de se relever de flashbacks nostalgiques pour envisager avec fermeté le présent et l'avenir. L'apologue est on ne peut plus clair. Il ne reste plus qu'à imaginer un nouvel Homère chantant la guerre interminable de l'Islam contre l'Occident. Et c'est peut-être l'inénarrable Dans Simmons.
Quoiqu’en une trop brève allusion, nous penserons à un autre roman de Dan Simmons, témoignant de la multiplicité de ses talents. Entraînant opus tressé d’histoire polaire, de fantastique et d’effroi gothique, Terreur[5] est une autre de ses réussites, même si elle apparait plus conventionnelle, mais avec une puissance dont il a le délicieux et épouvantable secret.
De taille beaucoup plus modeste, plus ludique également, sans prétention et cependant plaisant, Le Nez-boussole d’Ulfänt Banderoz, relève d’un croisement de la science-fiction et de la fantasy, tant son tropisme magique a quelque chose de médiéval. Œuvre mineure, certes, mais témoignage supplémentaire s’il en fallait de la virtuosité de Dan Simmons, cette novella met en scène la quête de « Shrue le diaboliste » parmi un univers où la lune s’est égarée, où le soleil rougit, où décroît la « terre mourante » (selon l’hommage au titre de Jack Vance[6]) ce qui ne laisse plus guère espérer qu’une apocalypse. Seule la découverte d’une bibliothèque et sa convergence pourrait être salvatrice. Pour la rejoindre, un voyage cosmique en « galion céleste » – écho peut-être de celui qui nous conduisit vers Hypérion – ne peut se passer de quelque combat spatial pyrotechnique. Prélevant sur le corps momifié du bibliothécaire Ulfänt Banderez le « nez-boussole », Schrue parviendra jusqu’à l’indispensable « Seconde Bibliothèque Ultime », avec le concours de sa complice Derwee, « maîtresse de guerre ». Mais il n’y a pas de quête sans un opposant acharné, le redoutable « Faucelme » résolu à s’emparer de cet indispensable trésor au moyen d’escarmouches guerrières et de tortueux maléfices, sans objets magiques comme le « Cristal-Guide », le tout entre démons et dragons tourbillonnant.
Mystérieuse, cette Bibliothèque « du Savoir Thaumaturgique » le restera : « des hommes ont perdu la vue rien qu’en regardant ces livres ». Le monstrueux Kirdrik doit avouer : « Je connais plus de neuf cents alphabets phonétiques et glyphiques, ainsi que plus de onze mille langues écrites, vivantes ou mortes, mais ces symboles s’éparpillent comme des cafards lorsqu’on allume une lumière ». Si Shrue semble pouvoir en sa seconde matérialisation la maîtriser enfin et ainsi sauver la terre, le lecteur en restera pour sa curiosité déçue. Pourtant nous ne doutons guère d’un Dan Simmons, consultant maint opuscule de magie et d’alchimie, eût pu imaginer des titres, des paragraphes stupéfiants. Probablement il eût concurrencé La Bibliothèque de Babel borgésienne, celle du Nom de la rose d’Umberto Eco…
Il est toujours temps que les trompettes de la Renommée claironnent que la science-fiction n’est pas plus un sous-genre que la « blanche » de Gallimard. Les meilleurs livres n’ont que faire des cases et étiquettes. Dan Simmons, après Verne, Wells, Gibson et Banks, l’a montré grâce aux fabuleuses 2000 pages du Cycle d’Hypérion. Si les incursions de ce polygraphe dans le policier ou l’horreur sont peut-être un soupçon plus négligeables, il prouve encore avec Ilium qu’il sait produire une science-fiction raffinée, complexe sans être illisible, cultivée. Ce créateur d’univers, technologies, théologies et personnages inoubliables, aussi individualisés qu’universels, s’attaquait, après Keats dans son maître opus consacré aux planètes et galaxies d’Hypérion, rien moins qu’à Homère, pour réécrire et transposer l’Iliade dans un futur fait de conflits interstellaires. Gageons que l’aède grec saura l’accueillir à son côté, et auprès de Keats, dans le panthéon des Muses. Réécritures sans la moindre servilité, multivers démesurément inventifs, ses romans sont d’une puissance de composition, d’une géniale invention toute personnelle, cependant nourrie des mythes et de l’Histoire universelle, y compris de celle, plausible, du futur.
Thierry Guinhut
Une vie d'écriture et de photographie
[1] John Keats : Hypérion, La Dogana, 1989.
[2] Dan Simmons : L’Echiquier du mal, Denoël, 2023.
[3] Ian M Banks : Cycle de La Culture, Le Livre de poche, 9 tomes, 1996-2014.
[4] Winston Churchill : Discours à la conférence des Unionistes écossais, 28 mai 1948.
[5] Dan Simmons : Terreur, Robert Laffont, 2007.
[6] Jack Vance : La Terre mourante, Mnémos, 2021.
Oñati, Gipuzkoa, Euskadi.
Photo : T. Guinhut.