Apollon, Marché à la brocante, Ars-en-Ré, Charente-Maritime.
Photo : T. Guinhut.
Lire les Métamorphoses d’Ovide
& les mythes gréco-romains,
avec Marie Cosnay, Nicola Gardini,
Jean-Pierre Vernant,
Walter F. Otto et Diane de Selliers.
Ovide : Les Métamorphoses, traduit du latin par Marie Cosnay,
L’Ogre, 2017, 528 p, 25 €.
Nicola Gardini : Avec Ovide. Le plaisir de lire un classique, de Fallois, 2019, 240 p, 18 €.
Jean-Pierre Vernant : L’Univers, les dieux, les hommes, Points Seuil, 2017, 272 p, 10,90 €.
Walter F. Otto : Essais sur le mythe, Allia, 2017, 112 p, 10 €.
Ovide : Les Métamorphoses, traduit du latin par Georges Lafaye,
Diane de Selliers, 2020, 372 p, 49 €.
Vous en rêviez : tous les mythes gréco-romains narrés en un volume affriolant. C’est chose faite avec Ovide et ses Métamorphoses. Voici, en douze mille vers et 246 fables, la plus abondante compilation mythologique et poétique de l’Antiquité, sous l’égide d’Apollon, dieu de la poésie, qui fit de Daphné poursuivie par son amour et changée en laurier, la couronne du poète. De la création du monde à la mort de Jules César, dont l’âme est changée en étoile par Vénus, c’est un bouillonnement de métamorphoses, principe et aiguillon de l’univers, sous l’impulsion des dieux. Depuis la naissance de l’imprimerie au XV° siècle, on en connait des centaines d’éditions, des dizaines de traductions en français. Quel besoin de consacrer dix ans de sa vie de traductrice à fondre un nouvel ouvrage, sinon de le rendre plus intelligible et attrayant à ses contemporains ? Qui auront une vision plus synthétique de cet univers mythologique grâce à L’Univers, les dieux, les hommes de Jean-Pierre Vernant, et sauront mieux ce que signifie le mythe, au moyen des essais de Walter F. Otto. Sans oublier de s’interroger avec Nicola Gardini sur Ovide, auteur prodige et cependant puni, auquel Diane de Selliers rend un luxueux hommage en illustrant par la peinture baroque les mythes les plus significatifs.
La traduction la plus utilisée des Métamorphoses est peut-être celle de Chamonard[1], précise, attentive, nourrie de notes utiles, mais en prose. De même, Georges Lafaye est un talentueux prosateur ; cependant Marie Cosnay ambitionne de relever le défi de la modernité d’Ovide, comme un roman d’aventure aux péripéties nombreuses.
Car la métempsychose est universelle, tout se métamorphose : les pierres de Deucalion deviennent des hommes ; poursuivie par l’amour d’Apollon, Daphné devient laurier ; Eurydice passe chez les ombres aux enfers et fuit les regards d’Orphée ; Actéon épiant Diane nue est châtié sous le cuir d'un cerf dévoré par les chiens ; Nyctimène, qui « a souillé le lit de son père » est changée en cet oiseau qui « dans les ténèbres cache sa honte » ; Myrrha, prise d’amour coupable pour son père (« Le père reçoit dans son lit obscène ses propres entrailles ») devient tronc ligneux : « Déjà l’arbre en grandissant a resserré son ventre lourd » et ses larmes coulent sous forme de myrrhe…
Toutes ces fureurs et merveilles, outre leur qualité fabuleuse, ont une rare intensité psychologique, une réelle dimension symbolique et morale, comme lorsque Marsyas, qui, avec son talent de flutiste, voulant défier le chant d’Apollon, se vit écorcher vif : l’hubris, cet orgueil démesuré, ne peut être que châtié.
Les écueils de la traduction sont nombreux. Songeons à la création du monde, si proche de la Genèse biblique, qui a aussi son déluge. Le texte latin dit : « Hanc Deus, et melior litem Natura diremit. » Ce « et » est-il et, est-il ou ? Marie Cosnay choisit la prudence : « Un dieu et une bonne nature ont mis fin à cette lutte ». Quand Lafaye propose « Un dieu ou la nature la meilleure », il choisit de laisser planer les prémisses de l’athéisme. Un chrétien fut tenté de dire seulement « Dieu ». Plus bavard, Desaintange[2], au XVIII° siècle, en fit des alexandrins superbes : « Un dieu, de l’univers architecte suprême, / Ou la nature enfin se corrigeant soi-même, / Sépara dans les flancs du ténébreux chaos… ». Il est loisible d’avoir bien de la nostalgie envers une telle traduction qui est une belle infidèle. Marie Cosnay interprète les hexamètres latins en vers libres. Libres au point que la nymphe traite de « salaud » ce Salmacis qui veut échapper à son désir, que Junon jette un « fils de putain ».
Une brève et judicieuse introduction, quelques notes, un glossaire, en ce volume à l’élégante robe, mais il faut déplorer l’absence d’index, de sommaire par mythe, tous choix dommageables, mais on a préféré ne pas alourdir un opus déjà ambitieux et non bilingue. Reste à retrouver la poésie perdue depuis le rythme et la musicalité du latin. Surtout s’il s’agit d’Orphée, archétype des poètes, charmant animaux et dieux, jusqu’aux Enfers. « Il gratte les cordes pour le chant », a-t-il un chat dans la gorge ? C’est pour le moins maladroit. Heureusement : « On raconte que pour la première fois, vaincues par le poème, / les Euménides mouillent leurs joues ». Eurydice hélas retourne parmi les ombres, car « Ici, de peur qu’elle lui manque, impatient de la voir / L’amant tourne les yeux, aussitôt elle glisse en arrière ». Voilà qui est plus suggestif et poignant…
De même les émotions sont rendus plus vives : « ton corps pris d’un froid glacial s’épouvante » ; le suspens, la fureur et le tragique s’exacerbent. « Voici la langue qui offre à l’air frappé ces sons », c’est l’histoire de Biblis et le programme d’une traductrice survoltée. Le grand récit aux mille personnages et péripéties effraie, interroge, émerveille, contant l’amour, qu’il soit incestueux ou divin, puni, impossible ou comblé, contant l’inépuisable capacité de création et de transformation de la nature figurée par l’intervention des dieux.
Puni également fut Ovide, par l’empereur Auguste qui l’exila sur les bords de la Mer noire pour y écrire Les Tristes et mourir. Trop génial esprit libre, peut-être cela suffit-il à expliquer cette intrigue du pouvoir ; du moins c’est ce qu’avance Nicola Gardini, érudit patenté, poète et traducteur, essayiste élégant, qui écrivit un Vive le latin, Histoires et beautés d’une langue[3]. Il nous convie à vivre un beau moment d’aimable érudition Avec Ovide, essai et récit sous-titré Le plaisir de lire un classique.
Montaigne enfant découvrit le goût des livres en lisant Ovide et ses Métamorphoses. Né en 43 avant Jésus-Christ et mort en 17 après Jésus-Christ, ce dernier chevaucha le siècle de César et d’Auguste. Celui qui « irrigue le système sanguin de la tradition occidentale », selon Nicola Gardini, est également un « point de référence esthétique et moral ». N’interroge-t-il pas l’identité, l’amour et la liberté ? Les passions n’y sont-elles pas châtiées, comme l’inceste avec Myrrha, ou récompensées si pures, comme les sentiments de Pygmalion pour sa statue ? Victime d’une tyrannie impériale arbitraire, après avoir été adulé, n’est-il pas le symbole d’une liberté d’expression et de création injustement bafouée ?
L’on spéculera longtemps sur les raisons de l’exil du poète. L’Art d’aimer parut-il trop licencieux ? Ce serait étonnant au vu de ce qui circulait à Rome. A-t-il eu vent de quelque basse intrigue dans les rouages de la cour et de la famile impériales ? À moins que la puissance de son œuvre fît de l’ombre à l’empereur… De telles interrogations poussent Nicola Gardini à marcher sur les traces de l’auteur des Tristes, en Roumanie, à Tomes, aujourd’hui Constanta, où il est mort, cerné par le froid et les Barbares.
Un soupçon d’autobiographie donc, un usage judicieux des citations, de l’Histoire romaine, voilà qui place l’essai face à son dessein : montrer que ce « classique » est l’un des plus séminaux, les plus beaux au monde ; que le nom de Nason, soit Publius Ovidius Naso « proclame la pérennité de la poésie face au monde ».
La figure de la désobéissance filiale contre l’autorité paternelle hante Ovide : Médée aime contre l’avis paternel, Ovide lui-même ne veut qu’être poète au désarroi de son père, Phaéton transgresse l’ordre d’Apollon en élevant au firmament le char du soleil. Faut-il compter là, malgré l’éloge augustéen qui culmine au final des Métamorphoses, via l’accession de son père adoptif, César, au rang de comète, une désobéissance implicite à l’égard de l’empereur ? Aussi avoir écrit l’Art d’aimer, donc préféré l’érotique à l’héroïque épopée, pourrait être un dommageable pied de nez à Auguste : « Ovide a opposé […] à la normalité des valeurs antiques et aux certitudes augustéennes le dogme de l’incertitude ».
Mais Les Métamorphoses est en quelque sorte chez Ovide la forêt qui cache de riches bosquets. Les Fastes, consacré au calendrier religieux romain, et les Héroïdes, dont les pleurs et les plaintes sont de belles miniatures mythologiques. L’Art d’aimer et ses dimensions érotique et didactique qui ne s’embarrassent guère du respect dû aux dieux, ou encore Les Amours qui ose dire que « Dieu n’est qu’un nom dépourvu de substance » et que l’amour se gausse de la vérité et de la morale tout en dérogeant à la stabilité (toutes affirmations qui ont probablement déplu à Auguste). Enfin, ce sont Les Tristes, modèle de l’élégie, qui, avec les Pontiques « ont inventé le paysage désolé », destiné à devenir un topos littéraire jusqu’au Waste land de Thomas Stearn Eliot. Avec un bonheur communicatif, Nicola Gardini lève le voile sur ces œuvres assises à l’ombre immense des Métamorphoses, comme lorsqu’il relève les occurrences de la voix perdue, de la langue tranchée, animalisée, écho de l’isolement du poète tardif sur des rivages où l’on ne parle pas latin : « J’ai oublié le langage », écrit-il, alors qu’il lut en public et avec succès un poème en langue gétique.
L’on sait cependant qu’Ovide ne résume pas toute la mythologie. S’il fait allusion parfois à Homère, en lui empruntant quelques épisodes (Achille et Ajax), il faut compléter par la lecture de l’Iliade et de l’Odyssée. Ou, si l’on veut être plus rapide et plus synthétique, par celle de Jean-Pierre Vernant qui, dans L’Univers, les dieux, les hommes, judicieusement réédité dans un cartonnage de poche joliment illustré par Ulysse et les sirènes, commence par la Théogonie d’Hésiode et la guerre des dieux, puis termine par Œdipe et Persée. Cependant il emplit presque la moitié de son volume à l’aide de la guerre de Troie et des voyages d’Ulysse. En effet, il se consacre aux mythes grecs et non à leur réécriture par Ovide le Romain. Il associe le plaisir du conteur à celui de l’éclaireur qui rappelle que le mythe est un récit, inspiré par Mnémosyne, déesse de la Mémoire, « venu du fond des âges et qui serait déjà là avant qu’un quelconque conteur en entame la narration ».
Original, malgré son respect des traditions narratives et des auteurs anciens, Jean-Pierre Vernant l’est lorsqu’il traduit le chaos originel, avant toute création, par « Béance », une sorte de matière noire - l’on dirait aujourd’hui antimatière - d’où naissent la terre, la fécondation et le ciel, Gaïa, Eros et Ouranos. Dieux et Titans, puis hommes et femmes, peuplent ce cosmos, parmi lesquelles la première, sur le conseil de Zeus, débouche une jarre cachée, libérant tous les maux : c’est le mythe de la boite de Pandore, qui la referme sur l’espoir. Voilà d’où découlent toutes les histoires humaines. Ce qui ne prive pas les dieux d’intervenir, outre les demi-dieux qu’ils engendrent chez les mortelles, choisissant ou le camp des Troyens ou celui des Grecs. À l’instar de celui de Luc Ferry[4], le récit du mythographe est entraînant, initiatique, au point qu’il ait choisi de le placer au seuil du monumental volume de ses Œuvres complètes[5], qui totalise 2512 pages et se divise en « Religions, Rationalités, Politique ».
Ovide : Les Métamorphoses illustrées par la peinture baroque,
Diane de Selliers, 2003. Photo : T. Guinhut.
Qu’est-ce que le mythos, opposé au logos, sinon un récit légendaire digne d’être tourné en dérision, comme le fit Platon éjectant les poètes de sa République ? Cependant, rappelle Water F. Otto dans ses Essais sur le mythe, le caractère « surnaturel des mythes archaïques sacrés » vient de ce que « la figure du dieu constitue le centre de gravité de tous les mythes ». Au cours de l’Histoire, « plus le rationnel repousse le mythe, plus le monde se désacralise, et plus le savoir originel du divin doit se retirer dans le sentiment, dans le for intérieur. Le profane prend place dès lors à côté du religieux, et c’est bientôt lui qui occupe presque toute la place ». Le mythe perd alors sa fonction étiologique, qui consistait en l’explication par l’imaginaire de phénomènes naturels et humains incompréhensibles, de façon à structurer la pensée et la société. Il ne lui reste plus que sa dimension poétique, comme chez Hölderlin, même si elle ne conserve que peu la trace de cette parole qui venait des dieux et leur parlait par la voix de « La Muse, esprit et vigueur du mythe du monde en sa révélation musicale ».
Où trouver la vérité du mythe ? Selon notre penseur, dont ce recueil de quatre essais est intellectuellement excitant, la religion grecque est une « religion de la connaissance objective », au caractère non-autoritaire et non-dualiste. Ainsi l’essayiste allemand Walter F. Otto (1874-1858), auteur des Dieux de la Grèce[6], pensait que ces derniers étaient dignes d’exister encore dans la conscience de notre temps. Car « c’est seulement comme création, digne des œuvres d’art les plus magnifiques que nous ait léguées tout le passé, et en même temps les dépassant toutes, que le mythe se laisse saisir ».
Plus guère religieux, Ovide ne croyait déjà plus en la réalité des métamorphoses de ses merveilleux dieux et de ses malheureux personnages, devenus animaux et plantes. Divinisant César suivant l’urgente sollicitation d’Auguste, il contribua à un culte autant religieux que politique, alors que l’empereur ne lui rendît pas la politesse en l’exilant sur les bords de la Mer Noire. Reste que son fabuleux poème demeure sans cesse une source d’inspiration infinie pour les peintres, les sculpteurs, les compositeurs de cantates et d’opéras, les réécritures et jusqu’aux jeux vidéo, en même temps qu’une stimulante énigme pour l’anthropologue et le philosophe. Tournons-nous alors vers les éditions Diane de Selliers[7] qui nous proposèrent une de leur œuvre-maîtresses : Les Métamorphoses illustrées par la peinture baroque[8], et son iconographie somptueuse, d’il Padovanino au Caravage, de Simon Vouet à Pompeo Batoni…
Hélas épuisés, ces deux luxueux volumes sous coffret bourrés jusqu’à la gueule de peintures ont désormais un rejeton qui n’a rien d’indigne, au contraire. C’est un volume cartonné, d’une agréable élégance, comme celui qui honora Homère grâce à Paladino[9], qui, s’il ne réunit que « les plus belles histoires », quatre-vingt-quatre en fait, en offre un judicieux florilège, présenté avec pertinence par l’éditrice elle-même. Encadrés par un monde « tiré de la masse ténébreuse » et l’éloge de Pythagore, les mythes brillent au firmament de notre culture, donnant par antonomase leurs noms à des concepts, des adjectifs : ainsi de Narcisse et d’Echo, de Méduse, Hermaphrodite et Europe. De plus, de Dante à Shakespeare, nos plus grands génies se nourrissent d’Ovide, et si l’an 1 de notre ère est celui du Christ, il est aussi celui où furent publiées à Rome Les Métamorphoses, tout aussi dignes de figurer l’aube d’une civilisation.
Ovide : Les Métamorphoses illustrées par la peinture baroque,
Diane de Selliers, 2003 et Desray, 1807.
Photo : T. Guinhut.
Ces métamorphoses animales, végétales, minérales, voire sidérales, condamnent la passion amoureuse et violente, sous la plume fluide du traducteur Georges Lafaye. L’incestueuse Myrrha est changée en tronc d’arbre pleurant la myrrhe, alors que, plus heureux, Philémon et Baucis, devenus tilleul et chêne, peuvent mêler leurs feuillages. Il faut y lire une réelle intention morale. Comme lorsque Phaéton échouant à conduire le char du soleil, se laissait emporter par un hubris fatal, probablement la pire transgression chez les Grecs.
Parmi une généreuse iconographie narrative, les vigoureux contrastes d’ombres terribles et de lumières exquises, les sensuelles carnations rosées, les tissus et les ciels chatoyants bouleversent la peinture baroque, de l’Italie aux Flandres, entre le XVI° et le XVIII° siècle, sous les pinceaux de Rubens et de Guido Reni, de Véronèse, quoique, notons-le, Poussin soit moins un baroque qu’une icône du classicisme, sans compter de nombreux artistes méconnus, voire totalement inédits. De page en page, c’est un éblouissement pictural. Comme sur la couverture où la prégnance fumeuse de Jupiter offre un baiser à Io, sous le pinceau du Corrège, le texte est tout entier en osmose avec l’image. De plus chacune d’entre elles est accompagnée d’une phrase-clef en rouge, au plus brûlant du mythe : « Donc à peine a-t-elle vu Narcisse errant à travers les campagnes solitaires que, brûlée de désir, elle suit furtivement ses traces ; plus elle le suit, plus elle se rapproche du feu qui l’embrase ».
Tout est mouvement, tout est métamorphose, nous dit Ovide, qui fut le créateur de ce mot, ce dans le philosophique sillage de Pythagore. Sa vie ne l’a que trop prouvé, de la gloire au triste exil. La nôtre glisse de la naissance à la mort, de la beauté vénusienne à la charogne baudelairienne, de la liberté à l’oppression ; notre personnalité n’y échappe pas, informe et enfantine, brillante et sénescente. Le cosmos même est en mouvement incessant selon une mesure qui nous dépasse. Cependant, malgré les ravages du temps, Ovide est toujours notre Orphée quémandant aux enfers son Eurydice, selon l’enchanteresse traduction en alexandrins de Desaintange :
Par ces lieux pleins d’effroi, par ce chaos immense,
Empire de la nuit, empire du silence,
Rendez-moi mon épouse, et pour moi rattachez
Le fil de ses beaux jours que la Parque a tranchés[10]. »
Thierry Guinhut
La partie sur Ovide traduit par Marie Cosnay a été publiée
dans Le Matricule des anges, novembre-décembre 2017
[1] Ovide : Les Métamorphoses, Garnier Flammarion, 1966.
[2] Ovide : Les Métamorphoses, Desray, 1808, t 1, p 5.
[3] Nicola Gardini : Vive le latin, Histoires et beautés d’une langue, De Fallois, 2018.
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Des livres publiés aux critiques littéraires, en passant par des inédits : essais, sonnets, extraits de romans à venir... Le monde des littératures et d'une pensée politique et esthétique par l'écrivain et photographe Thierry Guinhut.