Diane de Selliers : Et ainsi le désir me mène, Diane de Selliers, 304 p, 24 €.
Murasaki-shikibu : Le Dit du Genji, illustré par la peinture japonaise traditionnelle,
traduit du japonais par René Sieffert, trois volumes sous coffret,
Diane de Selliers, La petite collection, 1312 p, 155 €.
Shakespeare : Le Marchand de Venise et Othello,
illustrés par la Renaissance vénitienne,
traduits de l’anglais par Michel Desprats,
Diane de Selliers, deux volumes sous coffrets, 720 p, 330 €.
Les grandes œuvres littéraires de l’humanité méritaient un éditeur à leur hauteur. C’est chose faite avec Diane de Selliers, qui livre avec Et ainsi le désir me mène les secrets de son parcours. Trente ans d’édition sont pris en écharpe dans une autobiographie professionnelle éclairée, « avec une passion joyeuse guidée par la seule ambition de partager mes enthousiasmes et mes découvertes, redonnant couleur et vie à des trésors cachés ». Depuis La Fontaine, l’entreprise éditoriale déroule une trentaine de volumes d’art comme l’on n’en fit jamais, non sans embuches. Il s’agissait de reproduire une rare édition des Fables, celle des Fermiers Généraux, illustrée par Oudry et coloriée à la main. Le défi technique aboutit à une élégance rare ; et un réel succès. Suivirent les Contes par Fragonard. Une dynamique était lancée, qui allait explorer les civilisations, du Japon à la Bible, de l’Inde à Shakespeare, animer la peinture et le verbe, au service d’une somptueuse collection d’histoire de l’art et des littératures universelles.
Outre les incontournables de la mythologie, ce sont les littératures méditerranéennes, la poésie de Baudelaire, l’humanisme d’Erasme à l’occasion de l’Eloge de la folie, le théâtre vénitien de Shakespeare, l’extrême Orient entre Japon et Inde. Où les entreprises sont monstrueuses : trois volumes au Dit du Genji, sept au Ramayana. Les « trois couronnes » de la langue italienne, avec Dante et Boccace, sont complètes avec Pétrarque, non les sonnets amoureux à Laure du Canzoniere, mais les Triomphes, grâce à une incroyable « sérendipité » : la découverte de vitraux dans le département de l’Aube[1].
Chaque œuvre doit recourir à des traductions scrupuleuses et belles (comme celle de Jacqueline Risset pour Dante), des introductions savantes, des commentaires et notes informés. Et à une iconographie judicieuse, souvent inédite, soignée, rutilante. Pour la première fois au monde les dessins infernaux et paradisiaques du dantesque Botticelli sont réunis, de même les rouleaux japonais magnifiant l’œuvre de Murasaki-shikubu. De l’antiquité, où fresques et mosaïques romaines racontent l’Enéide de Virgile, à l’époque baroque, dont les peinturent accompagnent Les Métamorphoses d’Ovide[2], jusqu’à l’art contemporain, la créativité ne se dément pas, y compris au moyen de la peinture abstraite pour La Genèse.[3] Au point de susciter des commandes près d’artistes bien vivants : Pat Andréa pour Alice au pays des merveilles, Mimmo Paladino, de la Transavangarde italienne, pour Homère[4], Gérard Garouste, aux folles figures brillamment gouachées offertes à la folie de Don Quichotte[5].
L’on rencontre un maquettiste pointilleux, des imprimeurs soucieux, une correctrice impeccable, aux prises avec des soucis de reproductions des nuances de blanc, d’or et d’argent, tout un cénacle patient et acharné. Les voyages au bout du monde, en quête d’images encore inconnues s’imposent. Des anecdotes insolites parsèment le récit : Kumiko, collaboratrice de l’édition du Dit du Genji, dut se convertir, quoiqu'elle fût déjà bouddhiste, au « bouddhisme Tenri » pour avoir accès à un « rouleau précieux du XIV° siècle » !
Les esprits chagrins argueront que ces somptueux livres, reliés sous coffrets, sont fort chers, autour de deux cents euros, jusqu’à huit cents pour Le Ramayana aux sept volumes toilés de pourpre ! Cependant vint au secours des ouvrages de luxe (au sens étymologique de « lumière »), et bientôt épuisés, la « Petite collection », aux alentours de soixante euros, brochée avec soin, aux maquettes idoines pour de nouveaux formats.
Parfois, l’échec frappe, lorsque Rimbaud, un volume moins brillant, parait : « Le 13 novembre, les attentats parisiens déstabilisèrent à nouveau le pays. Tout ce qui n’était pas essentiel semblait vain. L’ouvrage n’a pas rencontré ses lecteurs : peu de recensions, librairies désertées, public frileux. La poésie ne sauvera pas le monde cette année-là ». Peut-être eût-il fallu, en une typographie moins altière, y associer quelques autres poètes maudits, tels que Verlaine[6] les nomma en 1884, par exemple Tristan Corbière et ses Amours jaunes. De même le succès des Fleurs du mal de Baudelaire eût gagné à être couplé avec les petits poèmes en prose du Spleen de Paris, illustrés par toutes les œuvres picturales, voire sculpturales, auxquelles Baudelaire fait allusion et qui l’inspirèrent. Admettons cependant qu’il est plus aisé de tirer la leçon a posteriori…
Le récit de Diane de Selliers est profondément humain, sans orgueil, malgré l’intelligence et la beauté du chemin parcouru. À la dimension professionnelle, à la leçon de ténacité, s’ajoute un émouvant requiem à l’adresse du maquettiste, des anecdotes familiales, comme lorsque que le fils de l’éditrice, Jean, sept ans, « raconte à un ami l’Iliade et l’Odyssée en lui commentant les images. Un attroupement d’adultes amusés et attentifs se fait autour de lui. Il poursuit sa visite, imperturbable ». Cela dit sans forfanterie. L’aventure éditoriale est celle d’une équipe de passionnés et de lecteurs ravis, mais aussi une aventure spirituelle et esthétique fondamentale.
La plus belle folie de Diane de Selliers, sans compter son Eloge par Erasme, n’est-elle pas d’avoir envisagé de publier un monstrueux ouvrage, oublié au loin de l’Extrême-Orient et dans le fond du temps ? Bien avant la rigueur classique de La Princesse de Clèves, écrit par Madame de Lafayette en 1674, le premier roman psychologique du monde fut composé par Murasaki-shikibu. Née aux environs de 973, elle écrivit patiemment Le Dit du Genji entre 1005 et 1013, pendant qu’elle était préceptrice au service de l’impératrice Fujiwara Akiko, qui fut son éditrice. Qui était-elle vraiment, puisque le nom sous lequel on la désigne se révèle être un surnom, celui de la jeune Murasaki, l’amour absolu du Prince Genji ? Sans nul doute un génie d’une finesse et d’une opiniâtreté incomparables…
Quant au Genji, surnommé « Le Radieux », il est celui qui vit des tourments amoureux et politiques nombreux parmi la cour impériale de Heian, l’actuelle Kyôto. Fils secondaire de l’Empereur et cependant aimé, il ne peut être que « Prince sujet ». Ses amours lui permettent d’explorer les secrets de l’univers féminin, non par avare esprit de conquête, mais dans une perspective autant morale qu’esthétique. Aussi raffiné que cultivé, le Genji façonne sa femme idéale en élevant une toute jeune fille, avec qui former un modèle d’amour profond que seule la mort saura briser. De multiples intrigues annexes et parallèles s’insinuent, dont la quête sentimentale de Kaoru, le fils du Prince Genji, alors que la vie tumultueuse de ce dernier traverse souffrance, exil et solitude, pour atteindre la reconquête du pouvoir, quoique la tristesse attende au bout du chemin. Des épisodes sont restés célèbres, comme ce moment où un chat jaillit de derrière les stores, révélant un instant la beauté de la « Princesse troisième », épouse du Genji, aux yeux stupéfaits du « Capitaine des Gardes des Portes », à l’occasion du livre XXXIV.
En mille trois-cents pages, dans la traduction de René Sieffert, dont cinq cent-vingt œuvres picturales du XII° au XVII° siècle le plus souvent inédites en Occident, comme le radieux « Rouleau des Jardins d’or », voire au Japon, un microcosme corseté de convenances et d’étiquette, soucieux de raffinements exquis, effraie et enchante l’esprit et les yeux du lecteur. L’immense récit en prose et roman-fleuve est parsemé de huit cents waka, poèmes de trente et une syllabes, dont les minces anecdotes et les allusions à la nature sont les métaphores de sentiments inexprimables, billets doux et inquiets, délicatement codés. Ainsi « la dame à l’œillet » exprime-t-elle son inquiétude et sa confiance lorsqu’elle accepte de suivre le Prince impromptu :
« D’autres avant moi
en des temps lointains déjà
ont erré ainsi
par les routes de l’aurore
que je ne savais encore »
Sano Midori, professeur à l’université Gakushûin, à Tokyo, enrichit cette édition du Genji monogatari d’une précieuse préface qui fait le point sur l’émergence de ce texte fondateur dans la littérature japonaise et met en relief sa vigueur séminale, son prestige, tant littéraire qu’artistique depuis des siècles. De même, Estelle Leggeri-Bauer présente les « Genji-e », soit les images qui fleurirent sur les paravents, les éventails, pages d’album et rouleaux, pour aboutir à une entreprise « insensée » et pourtant parachevée : illustrer l’entier du roman. Vagues marines, nuages, feuillages, oiseaux envahissent l’espace des jardins, tandis que l’or saupoudre l’atmosphère ; cependant l’on domine les intérieurs de habitations disposées selon une perspective axonométrique, de façon à découvrir les personnages en leurs étoffessoyeuses. De plus, résumés, arbres généalogiques, cartes et chronologies concourent à guider le voyageur en ce délicieux labyrinthe, qui est une civilisation à lui seul. Aussi un tel triptyque en son coffret est-il une rare splendeur bibliophilique à déguster des yeux et des doigts, du cœur et de l’esprit.
Rêvons à Dame Murasaki-shikibu, accroupie devant son écritoire, son encre et ses pinceaux, vêtue d’un ample et somptueux vêtement fleuri, ses longs cheveux d’encre y glissant, aux prises avec le mono no aware, soit la « beauté poignante des choses fragiles », ou encore la « tristesse inhérente à la beauté du monde ». Et nous aussi, près d’elle, devenons membre lettrés de ce quotidien où l’on pratique calligraphie, musique, peinture et poésie…
Le Dit du Genji. Photo : T. Guinhut.
Parmi les plus caractéristiques productions de Diane De Selliers, il faut compter avec un incontournable, dont on se demandait comment elle allait pouvoir l’intégrer à sa collection : William Shakespeare, lui-même. Seraient-ce les icônes que sont Hamlet ou Roméo et Juliette ? Il fallait éviter l’écueil qui consistait en la publication d’une œuvre unique et passablement brève, comme le montra le trop mince succès de Rimbaud, trouver un fil conducteur entre un duo ou un trio de pièces. L’on eût pu choisir les drames consacrés à la Rome antique, entre Jules César et Coriolan ; ce furent les deux pièces vénitiennes qui s’imposèrent : Le Marchand de Venise (1597)et Othello (1604), dans les vigoureuses traductions de Jean-Michel Déprats, qui nous confie d’ailleurs ses affres et délices, ses « pertes, limites et difficultés », entre « concordance lexicale » et « poétique théâtrale ». Cette fois, l’adéquation est parfaite, tant les peintures de la Renaissance vénitienne, entre 1460 et 1620, donc antérieures et contemporaines du maître du Théâtre du Globe, les accompagnent en toute splendeur et subtilité. Certes le dramaturge ne connut pas l’Italie, ne lisait pas l’italien, mais il était probablement renseigné par Florio, à moins que ce dernier se cacha sous son nom, selon l’hypothèse ingénieuse d’un critique[7]. De surcroît avec une comédie et une tragédie, les facettes principales de Shakespeare sont représentées.
Rien d’anecdotique dans ce choix, d’autant que, selon l’avant-propos avisé de l’éditrice, Shylock est le premier Juif à pouvoir « s’exprimer librement devant les Juifs chrétiens », et Othello le « premier Noir reconnu pour ses valeurs morales et guerrières », du moins avant qu’il commette son crime jaloux. Voilà un humanisme qui est à Venise possible autour du XVI° siècle.
Un armateur vénitien, Antonio, emprunte trois mille ducats à l’usurier juif Shylock, ce au service de son ami Bassanio qui doit rejoindre Belmont pour conquérir la belle et riche Portia. Ainsi que d’autres prétendants, il se résout à l’épreuve fomentée par le père disparu de la jeune fille : choisir entre trois coffrets, d’or, d’argent, et de plomb. Heureux d’avoir vaincu ses rivaux, il apprend cependant qu’Antonio est livré à la prison pour n’avoir pu rembourser Shylock. Ce dernier exige qu’en vertu du contrat « une livre de chair » soit prélevée sur le corps d’Antonio, soit son cœur ! Que l’on se rassure, la double comédie de la justice et de l’amour qu’est Le Marchand de Venise ne finira pas tragiquement. Reste que Shakespeare place la figure du Juif entre deux potentialités humaines, celle de la cruauté vengeresse envers les Chrétiens, et celle de qui réclame pour lui-même un traitement humain. L’œuvre, si ambigüe, ne peut être réellement qualifiée d’antisémite.
La plaidoirie de Shylock, lors de la scène première de l’acte III, est justement célèbre : « Un Juif n'a-t-il pas des yeux ? Un Juif n'a-t-il pas des mains, des organes, un corps, des sens, de désirs, des émotions ? N’est-il pas nourri par la même nourriture, blessé par les mêmes armes, sujet aux mêmes maladies, guéris par les mêmes moyens, refroidi et réchauffé par le même hiver et le même été qu’un Chrétien ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourrons-nous pas ? Et si vous nous outragez, ne nous vengerons-nous pas ? » L’identité universelle de l’homme est alors si bien défendue…
C’est avec une réelle perspicacité documentaire, que cette édition ne prétend pas seulement à la dimension esthétique ; en effet, elle publie les trois textes qui furent à la source de l’inspiration shakespearienne pour Le Marchand de Venise, et en premier celui de Fiorentino qui réunit en 1378 ses nouvelles sous le titre d’Il Pecorone, soit Le Niais. L’on y trouve l’histoire d’un Juif qui menace de « prélever une livre de chair ». La réécriture d’Alexandre Le Sylvain, en 1581, précède ici l’histoire de « Trois ou quatre coffrets », venue du sanscrit en passant par le grec en 1028. Si ces récits sont lestes et enlevés, la dramaturgie shakespearienne, ses qualités rhétorique et argumentative, opèrent une transmutation telle que le plomb changé en or recherchée par les alchimistes.
Photo : T. Guinhut.
Quant à Othello, général de Venise, aux victoires navales avérées, c’est un homme comblé par la gloire et l’amour, car il a épousé la belle et vertueuse Desdémona. Hélas la perfidie du jaloux lago s’infiltre et se démène. Ce dernier tente de séduire Desdémona qui le repousse. Sa vengeance sera virulente, tant il sait persuader Othello qu'elle a pour amant l'honnête Cassio. Aveuglé à son tour par la jalousie, Othello étrangle son épouse innocente, avant de réaliser qu’il a été manipulé. La tragédie du pouvoir et de l’amour est un sommet de finesse psychologique, d’enchaînement et de tension dramatique, tant la jalousie est élevée au rang du grand art pétri par le Mal. C’est alors qu’il faut lire le suicide final du héros autant comme « héroïsme stoïcien ou damnation chrétienne », selon Michael Barry.
Là encore Shakespeare use d’une source méconnue : Les Cent contes, de Giovanni Battista Giraldi, dit « Cinthio », publié en 1565. Un « porte-enseigne » accuse d’adultère Disdemona, que son mari, capitaine More, tue par jalousie, lui « ayant depecé et brisé la tête ». Comme il ne se confesse point, il n’est que banni, et c’est le diffamateur et instigateur du crime qui se suicide. L’on conçoit alors, depuis ce canevas déjà violemment tragique qu’il malaxe de toute sa poigne et de toutes ses métamorphoses, avec quel génie Shakespeare érigea la stature d’un homme chaotique. Sans compter la richesse de la pièce aux multiples voix vivantes, perfides ou sagaces, comme lorsqu’Emilia prend à la scène troisième de l’acte IV la défense des femmes : « Que les maris des femmes le sachent, / Leurs femmes ont des sens comme eux. Elles voient et sentent, / Elles ont un palais à la fois pour le doux et pour l’aigre, […] Et n’avons-nous pas des passions ? Le goût du plaisir, / Et des faiblesses comme les hommes ? / Qu’ils nous traient bien : Sinon qu’ils apprennent que les fautes que nous commettons, / Ce sont leurs fautes qui nous les enseignent ».
Grâce à des « intermèdes », chacun des actes de nos pièces, précieusement bilingues, est judicieusement commenté, ce qui permet de les replacer dans leur contexte historique et culturel, de plonger autant que faire se peut dans la soufflerie mentale de Shakespeare ; les notes sont également profuses et précises. L’iconographie, sous la direction de Michael Barry, depuis les peintures de Carpaccio jusqu’à celles du Tintoret, permet un magnifique voyage, presque indiscret, parmi les palais, les canaux et la lagune de la Sérénissime, sans oublier ses habitants et ses spectacles. Non sans que l’Angleterre élisabéthaine ne vienne insinuer quelques portraits. Parfois, aux immenses perspectives de Saint Marc et des batailles navales, répondent de criants détails, comme celui de l’épée sanglante de David, après qu’il ait tranché la tête de Goliath, dans un tableau de Guido Reni, pour les ultimes répliques d’Othello. Et si l’illustration est plus urbaine, populeuse, pour Le Marchand de Venise, celle consacrée au More meurtrier est attentive aux portraits, aux beautés féminines, à l’acuité et aux tourments des expressions…
Ce n’est pas par hasard que Denis Podalydès préface ce coffret. Acteur, metteur en scène, écrivain, il est en outre le rédacteur de l’Album Pléiade Shakespeare, paru en 2016. Il s’attache avec gourmandise aux « coups de théâtre » fomentés par l’auteur de Macbeth et sait louer intelligemment un dramaturge qui n’impose pas un jugement moral : « Son œuvre est une population libre, un monde équivoque parcouru des forces les plus contradictoires ». Autrement dit un miroir prodigieux et sans concession de notre humanité.
Faute de savoir forcément appliquer les recettes toujours surprenantes, nous saurons ainsi comment, grâce à Diane de Selliers, redécouvrir et magnifier les chefs-d’œuvre. Aussi attendons-nous avec une impatience non dissimulée, la parution, outre en ce prochain automne, des Contes de Perrault étonnement illustrés par l’Art brut, de merveilles dont seule l'éditrice a le secret…
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Des livres publiés aux critiques littéraires, en passant par des inédits : essais, sonnets, extraits de romans à venir... Le monde des littératures et d'une pensée politique et esthétique par l'écrivain et photographe Thierry Guinhut.