Biblioteca del Monasterio San Lorenzo del Escorial, Madrid.
Photo : T. Guinhut.
Eloge du fol Erasme,
père des Adages & des Colloques.
Erasme : Eloge de la folie, traduit du latin par Jean-Christophe Saladin,
Les Belles Lettres, 2018, 228 p, 75 €.
Erasme : Adages, traductions du grec & du latin, et édition dirigée par Jean-Christophe Saladin,
Les Belles Lettres, 2013, coffret de cinq volumes, 5592 p, 199 € pour l’Editio minor.
Erasme : Colloques, traduit du latin par Olivier Sers et Danielle Sonnier,
Les Belles Lettres, 2025, 1372 p, 79 €.
Peut-on concevoir une bibliothèque humaniste, donc universelle, sans la présence du fol Erasme ? Dès son enfance, l’un des régents de Deventer lui promit : « Courage, vous arriverez un jour au plus haut faîte de l’érudition ». En effet Érasme de Rotterdam (1469-1536) cultiva très tôt ses talents exceptionnels en usant du latin et du grec avec ferveur. Le « prince des humanistes », tel que le qualifiaient ses contemporains, unissait les prodiges du philologue, du pédagogue et du pamphlétaire, allons jusqu’à dire du fin philosophe. Certes il ne fut pas toujours en odeur de sainteté tant la vigueur de ses critiques contre les abus de l'Église lui valut d'être condamné par l'Index du concile de Trente. Ne disait-on pas qu’« Érasme a pondu les œufs que Luther a couvés[1] » ? Ce qui lui valut la disparition de la plupart de ses œuvres des rayons des libraires pendant une poignée de siècles. Cependant, dès le siècle des Lumières, l’on rééditait et traduisait l’Eloge de la folie. A fortiori aujourd’hui, si bien que justice lui est entièrement rendue. Car voici les Adages, trésor d’érudition des proverbes savants et populaires venus de l’Antiquité grecque et latine, puis les Colloques, dialogues philosophiques et de mœurs, divertissants et utiles, non seulement pour le public de la Renaissance, mais également pour nous, cinq siècles plus tard. Soit des merveilles d’édition.
Peut-on prendre au sérieux la prosopopée de la Folie et ses bavardages vaniteux, surgis en l'an 1511 ? Peut-on encore lire avec pénétration et volupté de tels joyeux auto-éloges, critiques vigoureuses d'un clergé fou d'orgueil et d'argent, moquant le luxe et les Indulgences vendues par l'Eglise afin de gagner d’illusoires années de Purgatoire ? Sans oublier la morgue des théologiens, « race extraordinairement sourcilleuse et irritable » maniant la « foudre » contre celui qu’ils dénoncent comme hérétique. Parmi les pages gaillardes de l’Eloge de la folie, le lait de l’antiphrase, plutôt que le vinaigre des philosophes scolastiques férus d'Aristote jusqu'au trognon dont il est fait la parodie, permet de goûter une sapience qui écorne tous les orgueils, tous les vices de son temps. Mais aussi, ne nous y trompons pas, du nôtre. Car si la truculente Folie parle, c’est pour que nous entendions la voix de la Raison, de la vertu.
Comme l’affirme la « déclamation » saluant Thomas More – l’auteur de l’Utopie – notre humaniste s’inscrit dans la tradition des satires sociales et autres gaillardises issues non seulement de l’Antiquité, par exemple Lucien et ses éloges paradoxaux de la mouche et de la calvitie, mais aussi du Décaméron de Boccace, du Gargantua de Rabelais ou des Facéties du Pogge. Erasme n’épargne aucune strate de la société : femmes coquettes, vieillards libidineux et « chiennes en chaleur », « fureur des amants », savants grotesques, « fous des rois », soldats matamores, princes gonflés d’hubris, tous fous, tous désastreux, tous moqués, ridiculisés.
La prédication de celui qui publiera les Ecclesiastes se veut en fait rétablir celle du Christ, ce qui est particulièrement sensible à la fin de l’Eloge de la folie, à l’occasion d’une apologie lyrique de l’extase mystique. Cependant, faut-il en croire la déesse de la Folie et son « fatras de mots », lorsqu’elle conclue en s’adressant aux initiés de ses mystères (Moria signifiant la folie en latin) : « Donc, Salut, innombrables mystes de Moria ! Applaudissez, vivez, buvez ! »
Ainsi le maître humaniste répond à la question de la vérité par un paradoxe : la verve déclamatoire de la folie, tout entière fausse, dit le vrai par la pirouette de l’ironie. Voilà qui nous est d’autant plus accessible que cette belle édition bilingue est nantie non seulement des célèbres illustrations des frères Hans et Ambroise Holbein jaillies en 1515, mais aussi de notes inédites : outre tous les commentaires d’Erasme lui-même, ce sont les remarques de Listrius et Myconius ses contemporains. La folie de la collection « Le Miroir des humanistes » si bien nommée aux Belles Lettres, n’est-elle pas ainsi délectable ? Sans vouloir diminuer en rien le mérite d’une édition d’art somptueuse, chez une éditrice sagace[2].
Erasme : Eloge de la Folie, illustré par Dubout, Gibert Jeune, 1951.
Photo : T. Guinhut.
« De mémoire d’homme », « Jeter de la poudre aux yeux », « Hâte-toi lentement », « C’est l’intention qui compte », « Regarder dans le vide », « Il ne vaut même pas un bout de ficelle », « Aussitôt dit, aussitôt fait » ; combien de ces adages sont encore aujourd’hui sur toutes les lèvres ? Sans savoir un instant d’où ils viennent… Ainsi, auriez-vous imaginé que « Youpi ! », vient du « péan » grec qui est un hymne victorieux, et dont on trouve la trace chez Ovide et Horace ? Ce sont quelques-uns, parmi des milliers, des Adages, venus des auteurs grecs et latins, rassemblés et commentés avec précision, érudition, humour, sagesse et ferveur par le légendaire humaniste Erasme. Qui dut une part de son renom grâce à un grand imprimeur vénitien également humaniste : Aldo Manuzio. En effet, après une édition parisienne en 1500 avec 820 adages, pour atteindre progressivement le chiffre de 4151, en 1536 à Bâle, chez Frobein, ils trouvèrent dans la Sérénissime leur plein achèvement avec pas moins de 3000 exemplaires publiés, tirage impressionnant à l’époque. Nous voici comblés, dans la mesure où il s’agit là de la première édition française (et bilingue) intégrale, où plonger et voyager sans retenue.
Car Erasme de Rotterdam n’est pas seulement l’auteur célébré de l’Eloge de la folie (qu’il rangea avec autodérision parmi les livres « futiles[3] »), cet éloge paradoxal où sauront lire les sages. Ces derniers cultivent des adages aussi vifs que parlants, et souvent bien moqueurs : « De la farine, non des mots ! », « C’est la richesse qui fait l’homme », « Un âne affamé se moque du bâton », « C’est ton propre rêve que je te raconte », « Le vin porte ombrage à la sagesse », « Risquer la peau des autres », « Avoir les mains sous la toge » (pour les oisifs). D’autres sont d’une rabelaisienne verdeur : « Puni pour de la bouse », nous dit Aristophane, « Tussis pro crepitu » ou « Tousser pour péter ». Nous saurons ravis d’apprendre que « Se prendre un doigt d’honneur », « une injure et un mépris suprême » qui « consiste à montrer le doigt du milieu tout en repliant les autres, en guise d’insulte », vient d’Aristophane et de Juvénal. Quant à « L’argent a bonne odeur d’où qu’il vienne », il s’agit d’un mot de l’empereur Vespasien, « qui avait inventé un impôt sur l’urine, en homme honteusement cupide qu’il était ». Ce pourquoi il est nécessaire de « Mordre avec son vote », comme le dit Aristophane dans Les Acharniens. Et comme nos lecteurs seront ravis de le faire, à condition de ne mordre l’un que pour ne pas avaler l’autre…
Guère d’apparence d’ordre en cette somme : ni chronologique, ni par auteur ou par genre originel, à moins de déceler quelques traces d’organisation alphabétique ou thématique. Que ces quatre mille cent cinquante et un adages, ou proverbes et maximes, plus exactement notes de lectures, soient venus du théâtre d’Aristophane et de Plaute, du dialogue philosophique de Lucien ou de Platon (on apprend au passage qu’il existe un « Platon le comique »), des traités d’Aristote et de Cicéron, ou de la poésie d’Homère… Seuls comptent le souci de la variété, de façon à dérider l’ennui et la mélancolie, à stimuler la joie d’apprendre, parmi l’Histoire, la fable, l’ethnologie, la philologie, les sujets moraux et politiques. Brièvement, en un style enlevé (grâce en soit rendue aux traducteurs) il offre des anecdotes, cite dix mille vers, dénonce l’hypocrisie sociale et les perversions de la vie chrétienne, éclaire des controverses et des scandales religieux contemporains, grâce à des parallèles entre paganisme et christianisme, car à partir de 1515 apparaissent des références bibliques. Il s’agit d’une œuvre hybride et ouverte, toujours prête à se multiplier, se gonfler, se disséminer, pour laquelle les index du cinquième tome sont bien précieux. Cependant, au début de chaque centaine ou milliers, de chaque tome, se trouvent des adages d’importance. Au point que leurs commentaires soient de véritables traités (car on ne dit pas encore « essai » avant Montaigne).
L’adage 3001, par exemple, « La guerre parait douce à ceux qui n’en ont pas l’expérience », compte une quinzaine de pages fort abondantes. « Rien n’est plus impie, plus funeste, plus largement destructeur, plus obstinément tenace, plus affreux ni plus complètement indigne de l’homme, pour ne pas parler du chrétien. Or il étonnant de voir aujourd’hui comme on l’engage partout, à la légère, pour n’importe quelle raison, et comme on la fait avec cruauté et barbarie : pas seulement les païens, mais aussi les chrétiens, pas seulement les laïcs, mais aussi les prêtres et les évêques ; pas seulement les jeunes gens sans expérience, mais aussi les vieillards qui en ont fait tant de fois l’expérience ; pas seulement le peuple et la foule mobile par nature, mais en premier lieu les princes, dont le devoir serait de contenir par la sagesse et la raison les mouvements irréfléchis de la sotte multitude. » (tome IV, p 2) Voilà qui reste d’une brûlante actualité, cinq siècles plus après ce sommet d’humanisme politique, digne de côtoyer La Boétie, Montaigne et Thomas More ; voilà qui propose au lecteur maints fils de méditation, sans compter la parfaite somptuosité rhétorique des anaphores, des antithèses et de la période…
Cette édition bilingue, où rien n’est « L’ombre de l’âne » (chose insignifiante), reprenant la dernière de son auteur, en 1536, est autant un trésor de travail des éditeurs et traducteurs, qu’un trésor de divertissement, d’érudition et de sagesse philosophique pour le lecteur. La postface de l’« adagiomaniaque » Jean-Christophe Saladin, « La révolution humaniste », au début du tome V, est aussi claire qu’érudite, non sans humour. Feuillant à loisir ce coffret aux merveilles, voici une ludique manière de renouer avec la culture antique dont Erasme pouvait en son temps avoir connaissance. Il disposait en effet de la plupart des manuscrits médiévaux qui avaient recueilli les auteurs anciens. Quoique l’on estime que 90% des textes aient été perdus, probablement irrémédiablement, méprisés, oubliés, dévastés, brûlés par de trop susceptibles chrétiens puis musulmans… Cela dit, Erasme lui-même, pour avoir osé traduire le Nouveau testament depuis le grec en s’écartant de la Vulgate, ainsi que pour avoir fait la promotions des auteurs païens, fut mis à l’index par la papauté, lors du Concile de Trente en 1559. Ce qui explique qu’après la floraison éditoriale de son siècle, le flux se tarit. Il faut alors remercier Les Belles Lettres de pouvoir nous offrir à vil prix (à moins de préférer l’édition reliée et numérotée à 400 €) cet éléphantesque coffret, autant pour le poids que pour la mémoire…
Quant à celui qui ne voudrait pas ouvrir les Adages, sous peine de déciller les yeux de ses préjugés contre les vieilleries savantes, on pourrait lui opposer ce petit dernier : « On persuaderait plus vite un scarabée de changer d’avis », qui vient du Pseudologiste de Lucien…
De la première édition parisienne en 1500 à l'édition de 1536, les Adagia ont connu dix révisions et enrichissements, de 800 à 4151 adages, notamment dans l'atelier d'Alde Manuce en 1508 : c'est cette édition aldine que copia Johann Froben en 1513 et qui lui permit de rencontrer Erasme, et de collaborer avec lui jusqu'à la mort de l'imprimeur en 1527.
Notons d’ailleurs que l’adage 3001 d’Erasme, « Hâte-toi lentement » (tome II), rend hommage à celui qui le choisit pour devise, Aldo Manuzio, francisé en Alde Manuce, son imprimeur vénitien, dont l’emblème s’illustre d’un dauphin enlaçant une ancre : « l’ancre symbolise le temps de la délibération et le dauphin la vitesse de la réalisation » (p 15). L’éloge de l’artisan cultivé est abondant, car il sert ceux « qui aspirent à une érudition vraie et antique, pour la restauration de laquelle cet homme semble né, fait et modelé par le destin même. […] il travaille avec un zèle si fatigable, il n’est aucune tâche qu’il ne refuse pour restaurer notre bagage littéraire intégralement, sans que le texte soit altéré ou corrompu, à l’usage des gens de bien » (p 8). Il « relève la littérature de ses ruines […] il est en train de construire une bibliothèque qui n’a pas de murs, sauf ceux du monde lui-même » (p 9). Notre monde en fait, et pour longtemps espérons-le…
Erasme : Colloques, À l'Enseigne du pot cassé, 1936.
Photo : T. Guinhut.
Apparemment moins érudits, mais plus vivants encore, les Colloques sont des dialogues philosophiques et de mœurs, d’abord conçus par Erasme sans intention autre que stimuler ses élèves. Peu à peu ils atteignirent un total de 62 compositions, dépassant le décor des salles de classe pour habiter l’auberge et le carrefour, la chambre de l’accouchée, l’église et le bordel, la halle ou le banquet, soit toute une société discourant dans la lignée des dialogues de Platon, de Lucien,
Tout d’abord, sous des dehors aimables de la conversation à l’adresse des adolescents, ce sont les profondes « Recommandations pédagogiques » et les préceptes de « La Piété de l’enfance » qui sont mis en avant dans les septième et neuvième colloques. Plus loin, en toute logique, « L’Apothéose » enseigne « les honneurs qu’on doit aux hommes d’exception qui ont bien mérité des études libérales ». Ce à quoi répondent « Le Banquet poétique », à la fois festif et studieux et le « Philodoxe » si bien titré.
Toutefois le blâme s’exerce à l’encontre du clergé dans « La Chasse aux bénéfices », à l’encontre de la soldatesque dans « La Confession du soldat ». De même l’alchimie, selon le titre du trente-troisième colloque, et les superstitions, comme dans « Le Fantôme » sont dénoncés en tant que moyens dont usent les escrocs. Il maudit la guerre entre les chrétiens, avec un titre explicite : « Charon » est en effet le passeur des enfers. Il dénigre vigoureusement « La richesse sordide » et « Les Mendiants opulents », affuble un sermonneur ventripotent du sobriquet de « Merdard », flanqué d’un « troupeau d’imbéciles, qui couve de tels bestiaux ».
Quoiqu’à l’époque d’Erasme le divorce soit presqu’impossible, il défend ces dames, stigmatisant dans « La Vierge misogame » (ennemie du mariage), ceux qui attirent captieusement au couvent des garçons et des filles. Dans « « Celle qui se plaint du mariage », ne conseille-t-il pas de corriger les mœurs du mari par l’intelligence et la bonté ? Conseils qui ne devraient pas épargner les maris eux-mêmes. C’est à l’occasion de « L’Adolescent et la putain » que le souci de pudeur et de sollicitude envers celles qui se donnent pour de l’argent est patent. Et si l’on se choque du « nom d’affection » que donne la fille de mauvaise vie à un garçon qu’elle appelle sa « petite quéquette », voici l’adresse de notre humaniste aux pudibonds et autres coincés : « Que celui qu’insupporte ma petite quéquette écrive à ma place ma volupté ou ce qu’il voudra d’autre » !
Toujours, même sous des dehors amusants, voire triviaux, il s’agit de « philosophie éthique ». Autant vaut « apprendre par ce livre, que par l’expérience, maîtresse des cancres », y compris s’il s’agit d’une « Demoiselle érudite ».
Si ces Colloques, dont nous sommes loin d’avoir épuisé les richesses et saveurs piquantes, bénéficièrent de quelques éditions plus ou moins récentes en français, aucune jusque-là n’était bilingue, au latin s’ajoutant quelques mots en grec. De surcroit, tant à l’Imprimerie Nationale qu’au Pot cassé, l’on omettait la finale « Utilité des colloques », soit une douzaine de pages, à la fois déclaration d’intention et résumé. Saluons encore le soin des Belles Lettres à nous proposer de si soigneuses éditions, sans compter qu’en marge les notes indiquent non seulement bien des références, mais également les adages adéquat.
Outre un Essai sur le livre arbitre[4] que Les Belles Lettres pourraient publier de manière là aussi bilingue, une preuve supplémentaire de la dimension humaniste d’Erasme est son essai L’Education du prince chrétien. Ou l’art de gouverner,[5] dont on a dit abusivement qu’il s’agissait d’un anti-Machiavel, car ce dernier, quoique rusé, visait à la vertu. Erasme s’adressait au jeune Charles Quint, auquel il conseillait de gouverner dans l'intérêt de tous et de s'affranchir des désastreuses idéologies de conquête et d'honneur qui n'ont apporté que ruine européenne. Plutôt que de pratiquer l’art désastreux de la guerre, la Prince doit savoir l’éviter et consacrer toute son énergie aux arts de la paix, ainsi qu’il en fait un plaidoyer dans un essai[6]. Combien, de la Russie à la Chine, de la bande de Gaza aux pays islamistes, nos princes et tyrans d’aujourd’hui devraient méditer de tels préceptes…
Reprenons à cet égard l’incipit de l’« Utilité des colloques » : « La calomnie, compagne des Furies, rôde aujourd’hui à ce point contre tous et partout que nul ne peut publier de livre en sécurité s’il n’est pourvu de gardes du corps, et encore, qui peut être assez en sécurité face à la morsure de sycophantes bouchant, tels l’aspic à la voix du charmeur de serpent, leurs oreilles à toutes sortes de justification, fût-elle la plus fondée ? » Si Erasme au début du XVI° siècle faisait allusion à un clergé ayant pour profession de pourchasser les hérétiques et de mettre leurs œuvres à l’index, voire à quelque prince sourcilleux, il ne pourrait cinq siècles plus tard que reprendre ces mêmes mots à l’égard de maints propagateurs de doxas idéologiques et autres saints homicides commis par une religion conquérante…
Bonjour Monsieur et merci pour ce fabuleux et éclairant article sur cet immense penseur que fut Érasme ! J'aurai une question... L'éditions des "Adages" que vous montrez en photos dans votre article est-elle l'édition relié ou bien broché (dite "editio minor") des Belles Lettres ? En vous remerciant tant pour votre réponse future que pour la qualité de vos différents articles !
Merci beaucoup Thomas. L'édition "major" rouge des Adages que j'ai photographiée n'est évidemment pas celle broché dite "minor". Cordialement<br />
Thierry Guinhut
Présentation
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thierry-guinhut-litteratures.com
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Des livres publiés aux critiques littéraires, en passant par des inédits : essais, sonnets, extraits de romans à venir... Le monde des littératures et d'une pensée politique et esthétique par l'écrivain et photographe Thierry Guinhut.