Bibliothèque municipale, Poitiers, Vienne.
Photo : T. Guinhut.
Mark Z. Danielewski : La Maison des feuilles,
labyrinthe romanesque,
cosmologique et psychique.
Mark Z. Danielewski : La Maison des feuilles,
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claro,
Monsieur Toussaint Louverture, 2022, 692 p, 27,50 €.
Mark Z. Danielewski : O Révolutions,
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claro, Denoël, 2007, 372 p, 25 €.
Mark Z. Danielewski : L’Epée des Cinquante ans,
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Héloïse Esquié, Denoël, 2013, 288 p, 22 €.
Dans la tradition totalement dévastée et revivifiée d’Edgar Allan Poe[1] et de Lovecraft[2], les soupçons et séductions du cauchemar nous prennent par la main jusqu'en une perdition psychologique et existentielle. Grâce à l'artifice classique du manuscrit retrouvé, à l’instar du Manuscrit trouvé à Saragosse de Potocki[3], qui plus est dans l'appartement d'un mort, nous nous trouvons entraînés à notre corps défendant dans le commentaire d'un film pour le moins étrange et lacunaire. Dans une « maison » inqualifiable, parmi une architecture aux interstices dangereux, aux gouffres abominables, parmi une famille bientôt dévastée, ce dans le roman étrangement nommé La Maison des feuilles ; qui sont autant de feuilles arbustives ou livresques... Et dans le gouffre d’une matrice textuelle plus labyrinthique que la spirale intérieure d'un psychisme aux dimensions insoupçonnées et lacunaires : celles de l'univers.
Johnny Errand, le narrateur initial de La Maison des feuilles, est un apprenti tatoueur un tantinet délirant qui découvre chez un vieil aveugle décédé, nommé Zampano, un manuscrit surprenant. Il s'agit d'un essai prolixe autour du Navidson Record, un film qui est l'objet central et obsessionnel de la curiosité de tous... Ce dernier narre l'emménagement d'une famille, puis sa perplexité, sa terreur devant les propriétés inédites de la maison. Le jeune Will Navidson est un photoreporter voyageur qui s'est marié avec Karen, belle ex-mannequin. De cette union sont nés deux enfants. Les bonheurs apparemment prévisibles liés à l'installation dans leur nouveau foyer parmi les campagnes de Virginie vont bientôt se fissurer devant l'obstination de Navidson à découvrir ce quelque chose qui cloche : en effet, la maison a des dimensions intérieures qui excèdent d'un rien celles extérieures. Est-ce possible ? On se fait géomètre, épiant chaque détail architectural, jusqu'à ce qu'une porte imprévue s'ouvre, découvrant un sombre couloir que l'on ne résiste pas explorer. Las, sa démesure dépasse les forces de l'aventurier en herbe qui a manqué s'égarer, qui doit, à l'aide d'explorateurs professionnels, se charger d'un impressionnant matériel de spéléologie pour dérober les secrets vides de ces pentes, de ces puits et tourbillons. Le réseau souterrain se creuse de couloirs, de salles aux plafonds démesurés, de gouffres. Ainsi le monstrueux dédale de la maison ne cesse de s’enrichir de nouvelles chambres noires, d'aventures épuisantes qui déchirent le couple, de folies intestines, voire d'abîmes meurtriers...
Chargé d'énigmes irrésolues, de références bouillonnantes et d'analyses prolixes, le roman se déploie en quelque sorte à l'identique de l'objet de sa narration, de par sa typographie, sa mise en page. Ainsi, parmi cette prolifération des notes de bas de page, cette abondance de la critique cinématographique, littéraire, et philosophique (on y croise par exemple Jacques Derrida, Harold Bloom et Stephen King) qui boursoufle avec gourmandise, voire cannibalisme, le volume, peut être lue comme une tentative d'investigation des contenus et d’un sens aporétique - à la fois du film, de la maison et du livre -, mais aussi comme une satire assez réjouissante de la critique universitaire. De plus, autour de ce cet arachnéen récit emboîté, se tisse l'histoire fragmentée du lecteur Johnny, qui, bien sûr, est un reflet biaisé de notre propre lecture. Sa paranoïa est-elle causée par l'abus de substances psychédéliques ou par ce manuscrit omnivore qu'il travaille à éditer ? Ou encore par son désir exacerbé pour une strip-teaseuse ? Quant à sa mère, Pelafina, qui est garée dans un institut psychiatrique, l’on en saura un peu plus sur son labyrinthe intérieur et sa relation confuse à son fils en lisant Les Lettres de Pelafina[4], retranchées du vaste roman et publiées de manière indépendante.
Sans compter Tom, le frère de Navidson qui se sacrifie pour sauver la fille de ce dernier, (Daisy faillit être avalée par la maison), un personnage crucial du roman est l'explorateur Holloway que s'adjoint Navidson. Acculé par le bruit des profondeurs, il sombre dans la folie, trucide un de ses compagnons, pour enfin se suicider devant l'effroi de la perte de tous repères... Comme le capitaine Achab de Melville, il a échoué devant sa baleine blanche : La Maison des feuilles peut en effet être lue comme un nouveau Moby Dick, non plus marin, mais terrien, chtonien, quoique plus encore terriblement métaphysique. Car l'adversaire de cette épique entreprise est totalement inconnaissable, une sorte de présence du vide, de trou blanc, envers et au-delà des trous noirs du cosmos qui nous fait et nous détruit.
A l'intertextualité explicite qui phagocyte les notes, s'ajoute une intertextualité implicite, parmi lesquelles, il n'est pas toujours évident de démêler le vrai du faux. Il est rapidement évident que la cécité de l'écrivain Zampano puisse être une allusion au légendaire aède aveugle : Homère lui-même, comme pour appuyer la dimension épique de cette inégale lutte avec l'ange qu'est le combat sanglant contre la perverse maison. Celui qui paraît porter un nom de cirque fellinien a l'étrange particularité d'avoir eu sept amantes, chiffre mystique s'il en est, de plus aux prénoms empruntés aux sept lignes de défense de la bataille de Diên Biên Phù où il perdit la vue, métaphore supplémentaire de cette prédatrice maison des feuilles.
Hotel Monasterio, Boltaña, Huesca, Aragon.
Photo : T. Guinhut.
Plus vertigineuse qu'un dessin d'Escher, évidemment associée au labyrinthe et à son Minotaure venu de la mythologie grecque, cette « maison » (mot toujours imprimée en bleu) se multiplie en elle-même sans jamais dépasser par l'extérieur, comme un inépuisable cerveau aux complexités neuronales inconnaissables. Nantie d'un couloir qui défie les lois de l'architecture, de la géologie et du fantastique, la maison prend la forme des désirs, des angoisses et des phobies des personnages. L'événement est un « viol spatial » autant qu'un viol mental : « la maison tout entière est une incarnation physique des affres mentales de Navidson ». Sauf que bâtie en 1720, elle a eu « 0,37 propriétaires par an, la plupart traumatisés ».
La tradition du fantastique et de l'horreur, dans laquelle s'inscrit Danielewski, entre trois grands Américains du genre, d'Henry James à Stephen King, en passant par Lovecraft, trouve ici une acmé exceptionnelle. « Est-ce possible ? » se demandent tous les auteurs et lecteurs de ces récits et romans inquiétants. C'est ainsi que Tzvetan Todorov[5] définit le genre : « Le fantastique, c'est l'hésitation éprouvée par une être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturel ». Entre rationnel et irrationnel, il s'agit plus de donner une forme à nos interrogations scientifiques irrésolues, à nos questionnements métaphysiques, plus de figurer nos peurs, que de représenter le réel. Sans compter le plaisir de s'adonner aux spéculations de l'imaginaire, à la construction du vertige, comme le conçoivent les espaces intérieurs du cerveau de Marc Z. Danielewski.
En cette maison, nous sommes à la lisière de deux des thèmes du fantastique tels que les définit Roger Caillois[6] : La demeure hantée, bien sûr, dans la continuité du roman gothique[7] du XVIII°, depuis Le Château d'Otrante[8], mais aussi, non pas comme le propose ce pourtant perspicace essayiste, « la maison, la rue effacée de l'espace [9]», mais au contraire, en un subtil renversement, la maison qui se creuse et s'agrandit jusqu'à l'inconnaissable. Cet univers en expansion, mais vers l'intérieur, car rien de cet infini ne dépasse ni dehors ni dessous, est une sorte d’abyssale spéléologie aussi irrationnelle que fascinante, comme si la peau des choses était retournée, ou comme le trou noir des astrophysiciens. Une sorte de bruit de fond périodique, parmi « l'antichambre », le « grand hall » ou « l'escalier en spirale » ajoute alors à la dimension cosmologique. Peut-on imaginer que cette perspective architecturale interne et sans cesse changeante, où la boussole ne parle plus, soit une image de la nouvelle science, une sorte de figuration métaphorique de la physique quantique, celle de l’incertitude d’Heisenberg où une particule est à la fois onde et corpuscule, soudain parvenue à notre échelle pour y perturber notre perception du monde, une déclinaison de la théorie des cordes, de ces univers parallèles, tels que les postulent des physiciens comme Stephen Hawking…
La problématique de la représentation innerve le roman en son entier. Qu’elle soit réalité, image filmique, dessins traumatiques des enfants Chad et Daisy, ou mots qui sont sous nos yeux, la maison est finalement irreprésentable : « A certains égards, le distillat de crayon et de pastel laissé par les mains de deux enfants rend mieux compte de l’horreur qui habite cette maison que tout ce qu’a pu restituer la pellicule ou la bande magnétique ». Ce qui n’est pas sans conséquence sur la démesure et la déconstruction derridienne qu’affecte la forme du livre tel qu’il est publié.
En effet, feuilles du livre et arborescences de l'esprit concourent à faire de ce roman postmoderne un exploit typographique autant que conceptuel. Les notes pléthoriques, les pages bourrées jusqu’à la gueule, les blancs immenses de pages de plus en plus désertées, puis repeuplées de signes, les polices de caractères qui permettent de repérer les différents narrateurs, les encadrés et les ratures, les annexes et l'index, les commentaires parfois boulimiques, voire les essais et récits surajoutés, les bibliographies souvent fictives, tout cela parait devoir laisser le lecteur perplexe, quoiqu'il se sente rapidement séduit, conquis, envoûté jusqu'à l'addiction fabuleuse, de l'ordre de cette « horreur délicieuse » dont parle Burke dans son Essai sur le sublime[10]. En particulier lors de cette descente vertigineuse dans le blanc omnivore des pages où les mots finissent par être mutilés, par disparaître, au moment de la pire intrusion et implosion douloureuse au plus profond du secret et abyssal tunnel de la maison dont la couleur gris cendre affecte la rétine, la perception et la raison.
Mais c'est aussi, à travers le couple Navidson et ses enfants, une attendrissante et pathétique histoire d'amour familiale, d'autant que Karen se révèle bientôt claustrophobe, ce qui est bien sûr abondamment commenté. A la suite de l'ouverture du couloir, son intense appétit sexuel s'éteint. Sans compter, dans les notes parfois prolixes, entremêlant essai et passages narratifs, de Johnny, son amour intensément lyrique, voire mystique pour la rousse strip-teaseuse nommée « Pan-pan », ses expériences érotiques avec Tatiana et post-linguistique avec la belle Kyrie : « frissons et tremblements et tout au fond de sa gorge un millier de lettres s'écrasant en une chute non modulée », métaphore de la chute de la maison qui n'est plus celle d'Usher, mise en scène par Edgar Allan Poe...
Et, que ce soit dans le récit ou dans les notes, les plus ou moins dévorantes bribes d'essai contribuent à faire de ce livre, au-delà du roman d'aventure, psychologique et métaphysique, un objet littéraire en même temps que métalittéraire ; il se commente en même temps qu'il se fait, en même temps qu'il est sur la voie de l'édition, tout cela dans une mise en abyme généralisée. On sait d'ailleurs que Mark Z. Danielewski, suite à douze ans d'écriture, ayant un mal fou à accéder à la publication, a dû avoir recours à internet, où son texte acquit un statut d'objet culte auprès de quelques aficionados, avant de pouvoir convaincre un éditeur new-yorkais de le publier à deux mille exemplaires. Nul doute qu'il ait eu le temps de s'interroger sur les affres de la création, sur la justice discutable des dieux vides et tutélaires de l'édition...
Les psychanalystes jubilerons à l’occasion de la vaste métaphore de l’inconscient, et à l’occasion de l’analyse des « trois rêves » de Navidson, à l’onirisme exacerbé. Les cartographes et autres topographes frétilleront d’impatience à l’idée de dresser un plan crédible de l’objet du délit. Les théologiens et les philosophes y chercheront la totalité du dieu ou l’essence de l’Un. Les exorcistes se sentiront investis d’une mission sacrée : chasser le démon, la force impie, l’origine satanique du monde gisant dans les profondeurs et prête à se déchaîner au dehors, à l’instar des créatures de « Cthulhu », chez Lovecraft[11]. Les romanciers rêveront de l’égaler, les critiques universitaires de le commenter en long, en large, en travers et en profondeur, comme le fictif Traité de quatre mille pages sur le Navidson Record d’un certain Bernard Porch… Breat Easton Ellis ne disait-il pas : « On imagine Thomas Pynchon, J. G. Ballard, Stephen King et David Forster Wallace s’incliner devant Danielewski, saisis par la surprise, l’extase, l’émerveillement et la stupéfaction ».
Que faut-il préférer ? L’édition originale française de La Maison des feuilles, chez Denoël, outre cette qualité, présente un livre aux deux rabats et avec des cahiers cousus, donc plus maniable et solide ; mais évidemment épuisée. Celle publiée chez le déjà légendaire Monsieur Toussaint Louverture[12], qui affectionne les romans insolites et rarement négligeables, présente l’immense avantage d’être « remastérisée » ; c’est-à-dire conforme à l’originale américaine : le mot maison est imprimé en bleu (comme chez Denoël), mais de surcroit les lignes barrées et le mot « Minotaure » éclatent en rouge, sans oublier toutes les planches en couleurs.
Hélas, nous sommes bien moins conquis devant la difficulté auquel nous nous heurtons à la parution du second roman de Danielewski : O Révolutions. Il juxtapose les récits de deux héros - se lisant à l'endroit et/ou à l'envers, en un volume réversible -, dans lequel les adolescents Sam et Hailey sillonnent les points chauds de l'Histoire de l'Amérique, comme des échos de Roméo et Juliette de Shakespeare. Entre Appalaches, Mississipi, Badlands et Montana, et sans guère de concessions, l’espace américain grouille de crasse et de sang, d’insultes, de drogues et de fêtes : « On revisite la Nouba, ça suce, ça fume, ça vibre, ! Vapes, virevoltes ! ça picole aussi de plus belle ! Sans noUS merci ! On préfère se défausser ». Si La Maison des feuilles était centripète et tournée vers l’intérieur, O Révolutions est en expansion vers le monde, tout en suivant l’évolution de la relation entre les deux jeunes gens, entre lyrisme échevelé et geste épique contemporaine.
Cette fois ce sont les « o » qui sont en couleurs. Ocre d’un côté, vert de l’autre. Car Hailey a des « Yeux Verts pailletés d’Ors » et Sam des « Yeux Dorés pailletés de Verts ». Chaque page elle-même est divisé en deux : une marge chargé d’une liste d’événements historiques, entre guerre de Sécession et guerre froide, et le texte proprement dit fait de paragraphes en plus gros caractères, jetés en une narration explosée. Les mots jouent de palindromes et d’anagrammes, presque dans une esthétique joycienne. Tout cela au moyen d'un éparpillement de courtes phrases et de dialogues saccadés, ce qui peut laisser le lecteur dubitatif ; à moins que, la lecture n’étant guère entraînante, nous n'ayons pas perçu le bien-fondé de l'entreprise... Finalement le livre est peut-être plus séduisant par l’énorme iris de sa couverture, la distribution aléatoire de la typographie, quoique les plantes et les animaux soient constamment en gras, que par l’objet proprement littéraire.
Autre performance, sous la plume virevoltante de Mark Z. Danielewski : L’Epée des Cinquante ans. Cette fois, il s’agit d’un conte, illustré de graphismes et de broderies de couleurs qui font songer à Henri Michaux. Mais un conte pour adultes, dans la tradition du roman gothique, une histoire de fantômes. Qui existe aux Etats-Unis sous la forme d’un livre enclos dans une boite de bois vernis évoquant un cercueil, aimable et luxueux.
Une apparemment banale soirée réunit une couturière, Chintana, la femme pour laquelle son mari l’a quittée, Bélinda, et cinq orphelins. Mais un conteur maléfique, aux « yeux deux lacs morts gelés », leur narre sa quête de « l’épée des Cinquante ans ». Car ses blessures ne prennent effet que le jour où le malheureux atteint son demi-siècle. Cette arme va-t-elle surgir entre les mains de Chintana pour assouvir son désir de vengeance à l’égard de celle dont les « gencives reculaient autour de la lueur morte de ses dents » ? Si la narration paraît linéaire, la multiplicité des points de vue et les guillemets colorés permettent une polyphonie envoûtante. D’autant que le récit accuse la forme d’un poème en vers libres troué de blancs qui accentuent les vides entre les personnages ainsi que la dimension fantastique spectrale. L’on devine que les enfants verront « la neige s’éclabousser de rouge »…
Mieux vaut alors revenir à La Maison des feuilles, chef-d'œuvre indubitable et dont la dimension esthétique ne faillit pas. En ce roman fascinant, inoubliable, voire obsédant, coexiste une narration à toute première vue anodine, cependant bouleversante, déstabilisatrice, et l'avalanche d'innombrables strates culturelles : La Divine comédie de Dante, le Minotaure théséen, la nymphe Echo... et fourmillant d'interprétations et de surinterprétations. Le plus étonnant est que la complexité postmoderne du roman expérimental bourré jusqu'à la gueule de richesses pléthoriques et sans cesse troué de blancs, passe par un suspense haletant, par une légèreté narrative, une lecture aussi aisée que l'aventure est angoissante, que les perspectives intellectuelles sont ébouriffantes. Postmoderne certes, mais singulièrement solitaire. Un grand roman de la littérature mondiale est né pour longtemps. Vite, réveillez Jorge Luis Borges[13] du tombeau : il va adorer...
Thierry Guinhut
Une vie d'écriture et de photographie
[3] Jean Potocki : Manuscrit trouvé à Saragosse, José Corti, 1992.
[4] Mark Z. Danielewski : Les Lettres de Pelafina, Denoël, 2003.
[5] Tzvetan Todorov : Introduction à la littérature fantastique, Seuil, 1970, p 29.
[6] Dans la préface de son Anthologie du fantastique, Club français du Livre, 1958.
[8] Horace Walpole : Le Château d'Otrante, Club français du Livre, 1964.
[9] Roger Caillois, Anthologie du fantastique, Club français du Livre, 1958, p 10.
[10] Edmund Burke : Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau, Vrin, 2009, p 227.
Monasterio Alto de San Juan de la Peña, Huesca, Aragon.
Photo : T. Guinhut.